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1707. eo>mpagner pour pLus de fureté , en ayant ob~
frStfumto.. seimisa. peemiBLon du Gouverneur. Il en étoit
déj à party une t roiâéme ,„que nous trouvâmes;
échouée venais oa la remit- à flôt-j.& après en.
avoir fe eh é Les. marchand Lies elle Rejoignit
à tou^-comme des autres.
-Le dixrnewiém^notis-paflames â o©té-de
deux Bondes >. dans un endroit où la Riviere.
Jetdit aflez éicoite où nons-avîons-appris,
qu’il: y avoit le. plus de. danger ,. pat .rapport
aux Pirates v c e qui nous obligea ànoustenkr
fu t nos gardes pendant la-niait ,Jes> Soldats,
qui avoien t tiré 1 as 1 igné tout Le j pur. ayant:
. befoin d e rep © s. Sn r le m a t in no us -r en oontr a*
mes- une Barque ,.q«i avoir eté pillée par 4»
B irates,n 6c nous en vîmes venir 33. .autres ,,qùi?
nous- ail armer en t y. m ais lors quelles furent 4
por té e, no u s r rouv âmes que côtoient de s Barque
s, de Saratof 6c de Cafani,qui tranlfportodent
des Soldats 4 Affr acan. Nous t tavet fâmesen-
fuite un petit Golphe, qpifervoit de retraite
aux; Pirates v ee qui nous obligea de nous-te-
nir encore toute la nuit f a nos gande.s-,r en-
fuite dequby nous continuâmes notre route>;
à la ligne ,. comme auparavant.. Peu après-
nous donnâmes contre terre, mais le.vent,qui
fe mit 4 foufler du coté de PEft nous pôuffa
de l’autre côté de la Rivière ,.où nous jéttâ*
mea l’ancre, & y. reMmes jjufques à huit heu-
_ res.
de C orne i i l i e î,e Bruyn. 233
res du matin, que nous- déployâmes nos voir 1707. •
les avec un veut favorable ; nous n’étions
alors accompagnez que d’une feiile Barque >
les deux autres, ayant pris les: devants]^ r I
Sufle nridy noûstrouvâmes un autre
phe , à l’Oüeft de laRiyiere, 6c vîmesd terre
quelques .marchandifes, que:lesiPiirates^qui
les avoient enlevées de la?Barque,» dont on a
parlé , n’avoient pu emporter. Nous vîntes
enfuite deux Barques â rames , quenous prîmes
d’abord pour des Pirates* mais c e codent
des pécheurs,*
Vers le fo ir , il palfa à cô té de nous une autre
Barque , venant de: Samtofs. qui étoât parr
tie avant nous d’Aftracan, où elle s’en retour-
noit. Nous rencontrâmes enfuite le Gouverneur
d’Aftracan , PierreMatfev\>it% Apraxim. Ce
Seigneur étoit accompagné d’une trentaine
de Barques, entre lefquelles il y en avoit fept
grandes. La henne étoit couverte de drap
rouge & ornée de banderoles, avec deux pa*
iVillons blancs, â la poupe & fur la hune, 6c
plusieurs autres, les uns bleuss; Les autres rou* .
ges 6c blancs comme les nôtres y 6c quelques-
uns à deux Aigles , qui font lès Armes de Sa
Majefté Czarienne. Nous approchâmes de
terre pour laiffer palfer cette petite Flotte ,
qui faifoit un très-bel effet, 6c fur laquelle il
y avoit pluheurs femmes, L ’Ambafladeur en-
P ’g ij voya