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V707. le premier de cette race.* Son pere fonaid&ù
i.7-l*»™r- ,Gmeid , efl mis , par les Mahometants ,3 an
rang de leurs Santons,comme fon?arriéré-bi-
iayeul Scbeid Sefi pu Soffioddin , i l s de .gdriel*
defcendu d e JAôJJein , ils d Ali» Ce ^onaid&yoit
,ui\è (î grande réputation, ôc étoit'fuiv.y d’un
iî grand nombre de Sénateurs à ArdeMil dans
• la Province d'Adberèesjon, que le Royfoon-JCa»
de la race des Kara KoynrdÀ, ou de là Brebis noi-
:re j en,,conçût de la jaloüfie,, ôc s’oppofa toujours
'à-fpsxfortes d’Afiemblées. ïonaid en fur
^tellement irrité , qu il fe re tira , avec fes Sénateurs
, au Diarbe^ir 3 aux environs de Bagdad
ôc de Mofuly où fut .bien reçu du Roy de ce
p aïs , nommé Hajan al fTarüruil.i qui lui donna
fa fille oufa feeur en mariage.; car les Auteurs
.different à cet égard, ÇéttePrincefie fe nommait
kadija Karnm, Ôc il en eut un fils nommé
Stfbekh Hddar, qui eli le CRéf de cette ipace^
Ce jonaid» ôc fes Sénateurs , pafTérent enfuite
dans le Çûrgiftanoù ils obligèrent tons ceux
.qui tombèrent entre leurs mains à fe joindre
à eux, fous prétexte de zéle.ôc de fai n te té,. Ils
s’emparèrent aufli de Trebifonde, jôc après en
aVcÆi' fait périr le R o y , ils mirent fur le T h rô~
ne Haidar, fils de ÿonaid. bïafan ou Age.nbek.3S0M
beau*pere $ ou beau-frere, fe rendit maître,'
en même-tems, de la meilleure partie de la
jPerfe, après’ayoirdéfait £c dé.truit leR o ijW -
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D E1 Ç O K ETE I X L E 0% B R U Vît': %'cf f
OSa & fon fils AcenAli'» ôc jonaid, encouragé
par le fuccès qu’il avoit eu dans le (jurgiftan , «
fe rendit avec fes Sénateurs dans la Province
de Schèrvwa»', jfkuée lu *’W Mer 'Cafpi&me,
ou il fut défait par les habitants qui.le haïfr
foi en t. On dit que fon fils Maidan, après avoir'
épo u féune autre fil le deMaganj nommée Alem~;
rèrf, ravagea tout le Gurgifian, avec une armée-
•que lui fournit fon beau-pere you qu’il leva à 1
là hâte -r ôc qu’ayant enfuite attaqué Fm>xè--
} Roy.de S e h irw a n pour vanger la mort
de fon pere, il pérît lui-même dans la Bataille
avec- tous fes fils, ada réferve de deux ; fça-'
m g» ) IJmaeBSc Yàr que d’autres nomment
Ali Parchd y qui-fure n t mis en prifon par leurf
oncle Yacub Heg, après la mort de leur pere. -
Mais ils recouvrèrent la liberté fous le régne-
f l | RufidnMirgay S ucceJÛfe ur de ce Prince, à con-
dition qu-il s*r efieroien t auprès du Xo mb eau*
de leur pere,--vêtus en pauvres gens. Ils lefi^-
3FC n t jüfques à la m ort dé' Ruftanj q.u ’ils n ’e u*- -
sent pas plutôt apprife , qu’ils s’enfuirent ,,
«e rai g n a n t Abmed Sultan fo n Suc celle u r i -fin fu i - -
wë, Ifmaelayant trouvé le moyen de lever une '
Arm^i des Seéfateurs d’W/i, fous le t£grie£’ÀP:':
fvrvaMiW7&.r& défit ce Prince ôcdbn BIs-mo^
rad-, ainfi quedes Rois de Schtrrurvan, de Diar-
Be^de Bagdad 3 ôc quelques autres,:ôc*fe rendiez
maître de toute laPerfe, que fes neveux pof-
fédenr- encore aujpurd’fiuy> I l fe fit enfuite»'
nommer-'
.1706*-
7 .Janvier