L e t t r é si t rîles R e m a r ^ d ï I
volt a u I I . L i v f e V . . verL Ç1
fuivants. (a) Les .Palais a ou les f or.teref-
j, fes des anciens Rois d’Egypte à Memphis,
„.amcàenneme.ht la Capitale de ceRoyaume,
„ étoiênt auilî IItuez Pur un,e •hauteur, ou fur
3i,le penchant d’une Montagne a en defceh-
„jdant vers la Ville., qjui étoit dans le fonds ,
„ .comme dit Strabonÿ(b;} en parlant des An-
„ tiqnitez de cette V ille , qui fublîiloienten-
cote de Ion te-ms. Ex pour abréger 3 le Pa-
„ lais des Caliph es ôc des Sultans d’Egypte au
„ C a ir e , ell .aüflî h tue fur une Montagne ou
„ Rocher, comme vous le marquez dans vôtre
^premier V o y a g e , chap. 39. De plus, .corn-
„ me on ne fçauroit nier que le climat de la
„ Judée $c de l’Egypte ne foit plus , ou du
„m o in s aulh chaud que ce lui d’aucune par*
„ tie de la Perle, il mê femhle que le railon«*
?? ne,ment de Monheur Ch.ar.din ne £e foutient
p, pas b outre que la belle P laine; 3 auprès de
laquelle le trouvent ces fameux relies de la
„ grandeur de l'ancienne Monarchie de Per»
„ f e , ell arrofée de divers Ruilfeaux & de plu-r
??|jeurs petites Riviprps, qui fe débordent
alfez
(a) y oyez auffi fofèpb.rer. 1 lenient Chriftoph. Helde*
fiudàici l/yil. c. 2. & Buno | jnan in PaUJiin. c. II. n. iq,
in not. ad cluver. Introduit. I (b) L. X V I| rey. Geogr*
Çfogr. 1. y, c. 20. & pareilr J in fin. ôc feq. pr.
PE),B C o r KE I-LlE te B rü'y ^; -ÿ^r
^ allez fou vent , & modèrent l’ardeur des
„„rayons du Soleil en été : on ne doit pas dou-
„ t e r non plus qu’il n’y ait eu pluheurs Sour-
cës, divers Spute^fcajfls & un grand ndm-
;J, bre de Puits dans le-Palais meme , qui ont
„ été comblez par les décombres de ces fuper-
bes Ruines, & détruits par les Barbares, qui
„ Oftt Inondéune beau pais s -comme cela ell
.„arrivé à MemphlSj& 'à Jerufalëm. Qui plus
e l l , Moniteur Chardin avoue de bonne foy,
a la pag. 4.7-3. du meme Tome, que.les ha- Tom. iîr.
„ bitants appellent Cbelminart le Temple des V?ntsx L ^
parce qu’il y vente perpétuellement. Cela
étant.3 pourquoy n’auroit-'on pas pû y bâtir
„ un Palais aulh-bien qu’un Temple ? Ajoû-
tons à cela le témoignage d’Athénée > (a )
, , qui dit que Cyrus Si les Rois de Perfe , qui
^j.lui ont luccédé, palfoient les grandes cha-
leurs de l’été â Ecbatane , Capitale de la
Médie ; TAutomne à Perfépolis* l’Hyver â
„S u ie y & le Printems à Babylone. J’ajoute
i c y q u e de la maniéré dont Diodore de Si-
®$ ci le décrit le Palais de Perfépolis , on ne
fçauroit douter que ce ne foit Cbelminan car
quoy que cet Auteur falfe mention d’un tri-
mplie Mur , dont cè Talais étoit environné É
&c que ces trois enceintes ne s’y trouvent
Tom. V'. Z z 1 „plus
(a) L. XIL,]), w.;jij.w. ^a-c,