'Ex t r a i t d*ux V o y ArcT,
delà V ilie efl un grand Aqueduc, qui joint
^ deux Montagnes j entre lefquelles coule la
« R trierez M a quarante-cinq toifes de long
P» lut huit de hauteur. Il conduit, d une Mon-?
3j tagne a l’autre, vingt pouce^d’eaulurr y,
„.qui vient de plus de deux lieues, & & qui,
„ fournit de l’eauiune partiede la Ville. Cet
„ Aqueduc eâ un ouvrage des Chrétiens.f.
» comme on le voit a une Croix qui eff au
>9plus haut.
» Quatre ou cinq Mations , différentes en
w moeurs, gouvernements, ôc Re lig ion, oc?
» cnpent;ces Montagnes, depuis Tyr jufqü’è
s, Laodicee. Les cjMethouly, ouSe&ateursd’.^-
>»fy , depuis T y r jufqu’à Seïde. Ils ne font'
,^pas plus de iooo. mais ils ont été en plus
„ grand nombre. Les Drufes de Seïde à Bar :
ÿg routh, reffès des Frane%quife retirants dans
„ les Montagnes s’allièrent avec les Maronites
, & fe maintinrent dans une'affez gran^
>9 de puiffance , jufqu au régné d’Amurat.1
3 Ils avoient alors > en 1585.* cinq Princes ;
„ Ebrenan , qui eommandoit aux Pais , entre
„ Çefaree , Ac re, T y r Sc Sydon. AbremanjoUY»
éfW çeiai de Barouth & d’Anafe , & réùdoit
» ^ Oa/Ir , gros Bourg dans les Montagnes,1
■33 i V £ é t o i t maitredu pars voiffn de ce der-
^ nier , dont il étoit grand ennemy. Ehnefer
9» avpit l ’arriéré Lyban, vers Balbéx ; & l’£-
ÎP A R M. D E S M O U C E À U x: 409
! j | w Mi:abne Carfus 3 vers les Sources du Jour-
^ daim, ôt Céfarée de Philippe. Le Vifitf Ibrar
oybim Pacha trouva moyen de les defunir &. de
j i les obliger a fefoumettre. L’Auteur en don-
^ ne le détail , tiré de Thomas Minaday de
„ Hoyigo 3 qui étoit alors à Conffantinople.
j , Commeil èn périt alors un grand nombre»
I33 ils de font refferre-z entre Seïde Ôc Tripoly»
„ ôc n’obéïffent qu’à un Emir. XlsTont habill
i e z comme les Arabes, & leurs femmes, fe
jjj diftioguent par un grand voile noir» qui
„ leur couvre lu moitié du corps. Ils n’ont»
à parler jufte, aücurte Religion, quoy qu’ils
‘ ■ foient circoncis pour la plupart.dis ne pro-
^ feffent point fe Mahoraétifme j ôc s’ils par-
lentde JèTus-Chriâ: d’une façomf efpedtueu-
3J fe , c’effpeut-être plutôt pour leur comnier-
,, ce avecles Francs, qu’ une fuite deleurori-
„ gine. De Baneth à T ripoly, font les Maro-
,3J ni t e spa rmy lefquels les Turcs n’ont pu
ÿ, encore s’établit.
v ,, La,Nation des Affafflns demeuroit au-def-
^,’fus de Tripoly , aux environs de Tiortofe »
■ du tems des Croifades^lQs Meurtres fréquents
qu’ ils coramettoient, ont fait donner , en
H François» leur nom à ceux qui tuent quef-
-, qu’un* de fan g froid v ils* étoient, plus, de
, oooo.liom mes, a vo ien t dix bons Ch à te aux,
qui tenoient une affez grande étendue de
TW K JFff v „païs