P% V O Y À G E S
. 17©.*. fembilacbles à celles des:cannes,» .j’en ayhcanS-
^^iuiUet. fervé. nne qui eft toute noire.
On trouve aufli à Amboim , de. à T omette des.'
Forêts entières d’un certain arbre- nomme
Guhbe-gakbe y : don t les habi t ants, fe ferven t au
Heu de ris. Ils en fendeptla tige de les bran,-
ches , & en tirent une elpece de moële, qui
relfemblë a une éponge , qu’ils apprêtent
comme lé ris. Loti que cet arbre, a 7. à 8, ans*,
on l’abat de on le coupe: en morceaux, qu’on
fait tremper dans de l’eau , après l’avoir bien
Sagofo- nettoyé , de puis ôn en fait du Sagoe, dont
equx£d'Amboinay de la plupart des Orientaux
fe fervent, au lieu de pain. Ils en font aulli
del bifeuits, ,>qui fe confervent plufîeurs anr
nées... :
ai .Quant à l ’Iile. de Sumatra , qui eft vis-a»-
v ü d eM a k c c a jo r r croit quë c’eftle lieu d’oà
fe tiroir. ai^ieJVJementii’Clpii'feL& -’d lm ;les
Tyriens ont tiré de iî grands trefors j aufli r
^ f xïv; bien que Ips ferviteur-s de *rSalomon', comV
Sa 'me ^ ^ b f e x v é .dans smon premier vôy ar
igeLOn yoit mêmeençore ,.deyant Malacca*:
nhe petite file , que les habitants nomment
Ophir, de lès gens de mer, de lesOe.ographes;
l ‘IJJ? r<wge. ia. )\ On trouve auflfc* à l ’Eft de L
l ’Oüëft
(a V ’éê fëntimerrt qù5dn | dé vray-femhlânce, guoy
«vanee icy ne. manque.pas J que je n’ignore pas que 1%
de C o r n e i l l e le Br u y n : - 85
FOueft de Tille de: Sumatra, beaucoup d’or p i 7od.
dont ÿay vu de beaux morceaux , pefque
ronds, de à peu près de la grofleur d un oeuf
de-pigeon y de d’autres plus longs ,,fans aucun
mélange de pier.re,
.On.tvattNord-Oüeft de, l'Iile de Sumatra, jU^U.
ta Ville HAtchemoa d’^c/>irar oU: la Reine tient
Cour , .ce quartier- là n e tant gouverné que
pat des femmes , à ce qu’on m’a allure , Ici-
quelles tirent leur principal revenu des mi-
nés. La Compagnie HoUandoile y avoit autrefois
un Bureau ; mais ilmy. elt-plus depuis
un certain teras. • ,
Le feu. ayant prié-à, W Vâilleau Hollan-
dois , nommé le Vyavercn en 1691. 70. personnes
, entre lefquelles fe trouva une De-
moifelle Hollandoife , fe fauvérent dans les
Chaloupes, de après avoir erré fur la mer
l ’efpace: dë 1 9* jours ÔA autant dê nu its , |ils '
furent jettez fur la Côte dè Sumatra. Iis arrivèrent
10.: jours, après à Achim, dans un état
déplorable, après avoir forfe r t une famine,
dont il y a peu d’exemples. La Reine-ayant
' . . ÉÉg|| j ‘ appris
aux environs dé Sephola >
comme
ancien Evêque d’Avran-
,ches » dans Ion Hiji. du Commerce.
pp. 30. 31* 59* 314- S®*
‘plupart des Sçavants ero-
yént que l’Ûphir , dont il
eft parlé dans l’Ancien Te-
ftament, eft ou l’Ifle de
Ceylon, ou quelque con-
Gcnewfité-
de la Rev~
ne d'A-
éhina*