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 longueur totale, L’aéipeüse; qmeOmmenee presque immédiatement  
 après,  est  trois  fois  aussi  longue  et  trois  fois; pW; basse.  L’anale  
 commence sous  le milieu  de  fadipeuse,  et  a  a peine  le  
 de  la  longueur  totale, en  longueur  et  en  hauteur.  La  caudale  est  
 à:  peu  près  du ^mqüième;  eïlé  êSt'Jôiifc^ê'iùSqü’â ^ûiôitl^;  son  
 lobe  inférieur  est  un  p‘eü plus  ÎOng et  J)lüs  large. 
 B .   8 ;   D".  l / 6 ;   A.*  X T ;  i T   1 7   et  q u â q S ^ s   p e fe t s ;  P .  1 / 7 ; J y .   6 . 
 Le  dessus'de  ce  poisson  est  d’un  brun  plus  ou moins  n^ratre,  
 varié  de  petits  nuages  plus jfences.  Le  dessous  e'st  blanchâtre;  la  
 dorsale a  sur sa base une bande noirâtre, et ses deux tiers supérieurs  
 ont les intervalles  des râlons plus ou &ojn§  remplis par deVtaèhes  
 noirâtres, qui  sont queïqueîois  cô'ntirlus",  etriie laissent alors  qurune  
 bande  blanche  entre tès  deux parties  fonè&^Èes  autrés  iia|eoîres  
 sont brunes ou  noirâtres, |>Ius  pales -vers leurs  basés1.. 
 L’examen  de  ses, viscères nous  a montré  
 nû  foie  assez  épais,  divisé  en  deux  lobes  plurilobés;  une  petite  
 vésicule du fiel, un  estomac  arrondi et  grand, un  intestiti  si'ôüëux  
 ét'd’un  diamètre  assez  grand.  Les  laitances  sont  composées  de  
 houppes;  îtf’ Véæiië  aerienne  est  grande  et  ovale,  et  arrondie  en,  
 arrière fiés reins  ihédiocfes.' 
 Nous  en  avons  des  individus  depuis $ix jusqu’à  quinze  
 pouces. Cestà peu près, selon M. d’Orbigrly , le terme  de  
 l'accroissement  de  l’espèce/ Sa  couleur  est  d’autant  plus  
 foncée  qu’elle  vit davantage  dans  deS  eaux  stagnantes%)û  
 boütbeüsès.  Les  ridèÿou  graneldres  de Sofa.  casque é td e   
 son  épaule  sont  d’autant  plus  fortes  quelle Jést  plus,âgée.  
 On  la  rencontre  en  àbondafacë  dans la rivière  de la PJata  
 et dans ses âfïluens,, dans les eaux courantes aussi bien que  
 dans les lacs et les marais, surtout dans les endroits couverts  
 d’herbes aquatiques. Les individus vivent isolés et paisibles  
 au fond  des eaux ,Se nourrissant de petits vers, et ne venant  
 tenais  d’etix-mêmes  à la surface.  Ils  ne se prennent que  la 
 nuit  à  la  ligne,  et remdeotq lorsqu’on les  tire de  léau,$ies  
 mêûies sons que  les  autres  espèces éLu  genre.  Les Indiens  
 de l’intérieur ’sorif'pfesque ies seuls qui én mangent. 
 ? 'uL e  ' P i .aTè m J e   :■ 
 p a ti,  nob.) 
 esï une grande .è‘s'f)eCë '’^ ^ P ^ I ) u |f è ,  facile à  ^connaître  
 aux  taches  rpndes  qui  cxmvrcnt "oiaimLÎrep^ëtnt^^g flancs,  
 et aplpsieprs,cag^tèi^.àç ifpFWÇ. 
 M. d’Ôrbigny noue en a envoyé’un bel individu, long de  
 Cr,eüîe pouces5 mais  il y omf avait déjà*!au Cabinet  du Roi  
 un plus pe3pf,  donné par le Cabineftedé Lisbonne, et nous  
 en aviJ@nsvu une'figfai’é dans^ëSmanùscrits du père'Feuillee|j  
 é^fnservé§-dans la fiiblf oifa'éfiùè de M.'Hrfeafd. Elle est^ïfati-  
 t u barbatiis jjtuviaiïliif 
 Sa  tê&e.  jet  S®  général  ispu^h^his^à:appelle  un  peu  les  pla-  
 tystomes  pu  hagrëSfà,oiseau ^-^Epcfaet, -So#- .çasqijeJ naesjjr^-derrière  
 l’oeil,  n’a  auère.en  largeur, plus  du  ûp^s  d?  gueur|,sa 
 f  surface  a ,des  stries- J égères^a ;peu  -près  toutes^len^itudinales,  et  
 non  des  rides  partant *a'e  plusiei^f ^ ilrès.'  Sa  produètiôÀ  injter-  
 parîêtalé,  du  qU'art  de  la  longueur  du  '« 'i p v t e i n q   ou  six  fois  
 ihdins  large  qûé iorigüêi'IJiie  largl  sdlùtion deîêbnttnuité rèrhonte  
 jusqu’à la  -naissance même de- pette p r o d u c t if  qui laisse plus  que  
 sa lougweiir émt«e élle ét  un ^rès-ipetk’bouclier .presque  caché  sous  
 la peau,  a 
 L’peilnun peu gn arrière du' miliejf de la'ftanguew;(de la -fête,  n’a  
 ,  que  le  douzième ,de pette longueur en diamètre.  Il  y  a quatre  dia-  
 mètres-d’un oeft  à  l’autrg: le(d&vant  du.museau  est en  arc' moindre  
 qu’un  demi-cerel*"Ia boÜche  entame  latéralement  d’un  cinquième  
 la  longueur  de la  tête;  i f ÿ  a! a !Chaque  mâchoire,une  large  bande  
 de  dents  éù  fort  Vèlûür's^ïié “barbillon  maxillaire', quand il  est entier, 
   atteint jusqu’à  l’anale; le  suus-iùandi-bulaiTe externe, jusqu’à là