LIVRE XVII. M A L A C 2 4 0 O PT É R Y G JE N S.
et ensuite obliquement, mais presque en ligne drpite, jusquiau
museau, qui a à peine en épaissqur le, quart de la hauteur à la puque.
L’oeil est près de la ligne du profil, p joigne d’uii .diamètre de l’ouïe,
dé trois du bout du museau : il y. a un diamètre et demi d’un oeil à
l’âutr^La production Ôècipità'le va en pfiinte joiifidré utî bouclier
triangulaire presque de même dimension. Lès pièces du casqué sont
à peu près lissés ou%ëlqSteü âpfilq Üïnli que 'kŸdMôil^s^^iîÉnre
des lamés dorsales. L’opercule, Wiuméral, qui est large ét obtus,
mais ne descend point en desstms'de la pectoralej ’e’t dë reste des
lames, sont tout-à-fait lisses sur la partie nüè de là joue. Entre le
préopercule et le bout du museau sont implantés dès poils ou des
soies roides, perpendiculaires à la -joue, d’une ligne de longueur.
La bouche est fort petite, assez protractile. Les barbillons ne vont
que jusqu’au milieu de f Opercule. L’épine4pectorale a près du tiers
de la longueur, totale, mais se termine çn pointe molle, quifest
dépassée encore par le filët qui' termine le'premier rayon mou.
La pectorale dépassé ainsi la pointé des ventrales. Là dorsale est
pointue, plus'haute que le corps; mais son épin'e/ qui est grêle
et légèrement âpre, n’a que moitié de la hauteur-des trois rayons
qui forment sa pointe. Il y a en avant le-petit vestige»ordinaire aux
silures. L’adipeuse"est petite, et son rayon est foçt et pointu. La caudale,
du quart de la longueur, est divisée en .deux lobes pointas.
D. 1/T, dont. Je'.deraj«t.jaa^Mi_4| ^— 1; A ..!, id.; C. 13; P. 1/10; V.
U y a vingt r cinq lames à la série dorsale, vingt-quatre à? là
ventrale, et au bout de chacun® trois pièces rondès.en triangle.
Les lames qui suivent la dorsale se touchent dans le haut, et il
y a ensuite cinq écailles impaires jusqu’à l'adipeuse : il y en a de
même trois ou quatre avant la caudale. ,
Ce poisson paraît brun jaunâtre avec des points noirâtres et
nuageux sur les lames dorsales, et six ou huit séries détachés
semblables en travers'des rayons à la dorsale et quatre à’i ’analè.
Les pectorales èt les dorsales sont1 teintes de noirâtre ; le dessous
de la gorge et du ventre parait avbir été blanchâtre. Le brun et le
pâle forment sur la joue -et sur la nuque une marbrure déliée.
CHAP. XII. CALLICHTHES. 2 4 1
Nos individus ne passent pas trois pouces et demi.
Ils sont dus à MM. Quoy et Gaimard, qui les ont pris
dans un.petit ruisseau [près d-e Rio-Janéiro, et les ont
décrits dans le Voyage de M. Freycinet (Zool.? p. 234).
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