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 en a deux  ou trois» mal marquées,  eti§on bord est noirâtre.  Les  nageoires  
 paires  sont  grises  et  sans  taches. 
 D’après  le  dessin  de. M.d’Qrhigny,  le  frais  ne  diffère de ce  que  
 nous  venons  de  dire que,par une teinte  jeosééa la caudale, k l'anale  
 et au^ ventrales : mais ce dessin pprtésiltn&ite qtie les taches noires  
 se  joignent  quelquefois  de  maniéré  k'forèierdës  lignes- entpelea  
 tr fts  blancs*^ qui pourrait faire regarder le P l. tigrinwmÉ  
 comme  des variétés.” 
 Notre  individu»,isiian^’ la  liqueur,  est  long  de  vingt  
 pouces.  Je  n’aijpu  en  examiner les  viscères, qui  n’avaient  
 pas  été  conservés  dans le seul  exemplaire .parvenu au‘f6 a-  
 binet  du  Roi.  Ompeut couipter les vertèbres abdomitiales  
 qui  suivent la grande vertèBrF:  elles^ont aii. nombre ,de  
 -treize. | 
 Voici les  renseignemens que*M.  d’Orbigny-.nous a communiqué  
 sur  ce  poisson. On  le  connaît  à Buéfrôs-Autres  
 àdbs  ïe  nom "gSStadi  àè^puroubi, "ijui  pàràft  aussi ^ttôir  
 une  aÆeptiob’ ‘géîidHque:  5a  tMile^va quelque® ïS  à  huit  
 .et neuf pieds.  On  le  pêche  tout? l’année  dans  Te  Pafüna  
 jusqu’à  Gorrientes,  surtout  dans  les  lieux  sablonneux.  Il  
 arrive à  Buénôs-Ayres au mois de Septembre,  et en repart  
 jtour le nord  en Mars  Avril. ‘Cffesti 'en^ôVèllibre^ïlÎÈér:  
 cembre et Janvier qui!^abonde-le.-plus. L’espèce pst soli-  
 taire, 4ét  ne  s’approche  du  bord  qfie la  nuit.  Sa natation  
 est assez rapide jpélle Sê  nourrit  dè pebts ^èrs  aquatiques.  
 Çest un trèsyjbon Man^efy fort  estimé dëfbabrtàns. 
 J’ai  fait  r^resenter  cette "b'élle  espèfiê  sur les  planches'  
 ichthyologiqu’es  du Voyage de  M.^â’Orbigny dàhs  l’Amérique  
 méridionale,  et je me  suis  fait  un. vrar plàisir^dè la  
 lui  dédier. 
 Le  Platystome  barre. 
 .  (Plptystoma fa scia tum ,  nob,;  S ih iru s fa s c ia tu s ,  Bl.) 
 Si  l’on  peut  s’en rapporter  entièrement  à  la  figure  de  
 Bloch, pl.  366, ce  serait  une  espèce  différente  des  deux  
 précédentes,  quoique très-voisine. 
 Ses barbillons maxillaires vont jusqu’aux ventrales ; les deux lobes  
 de sa caudale  se  prolongent en  pointes  aiguës ; deux caractères qui  
 pourraient tenir à là jeunesse  de  l’individu;  Les  bandes  transverses  
 de!  sdh  dos  sont au nombre  de  trente,  et  toutes  régulières  et  parallèles  
 pntre  elles.'Bloch  compte,  ; 
 B. &; D. VA.  14J.Ç.  14; P.  12* V.  6,  
 et  ne donne point  d’épines  à  la  dorsale  et  aux pectorales.  Mais  je  
 doute  beaucoup  de l’exactitude  de  ces détails,  surtout du nombre  
 des  rayons  aux  ouïes.  Schneider  rectifie  même  dans  le  Système  
 posthume,  page  38a ,  ce qui  concerne les épines :  il  dit  expressément, 
   qu’elles sont légèrement dentelées. L’Ichthyologiste de  Berlin  
 l’enluipine  d’un  fond  vercjàtre  sur  le  dos,  argenté sous lé  ventre,  
 • ?  avec,des bandes  transverses noirâtres, et  upe  partie  de leurs  intervalles  
 teinte de  fauve. Les nageoires Ont,  comme  dans notre  tigre,  
 des points  noirâtres  sur  leurs'rayons. 
 Isoïi  individu  yçnait  de  Surinam,  et.  était  long  d’un  
 pied. 1 
 Blocji  rapporte  à sson  poisson  la  fig.  6  de  la  pl.  2 9 ,  
 tom.  III,  de  Seba,  qui lui  ressemble  en  effet beaucoup 
 par  les  formes  de  la  tête,  des  nageoires,  et  par  la  longueur  des  
 barbillons ;  mais  dans  cet  ouvrage,  Artedi l’a décrit comme ayant  
 le  dos. noirâtre,  parsemé  seulement  de  quelques  taches  noires  le  
 long  de  la  ligné  latérale,  et dé points  noirs sur une partie des  nageoires  
 :  les  nombres sont indiqués, 
 l. Syst. posth., p. 38s.