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 fUÎ( Pimelodus  CùhtonensiS!) SÉÉtpiH 
 La  difficulté, oh, polir mieux dire, l'impossibilité  de  se  
 procurer les poissons d’eaü douce de l'intérieur de la Chine  
 e td u   Japon j nous  en^ge  à profîter,  comme M.  de Lacei  
 pède,  dësîWconrs  qué  nous  fournissent les peintures ‘éxfé1  
 cùtèès dans  cês paÿs^là / en hoiis^ïUr^aant ïoutéfôis  quej  
 fidèle^'^lÉi  général  pour  l’ensemble  érpour  lescbuleurs,  
 les peintres  chinois  et japonais sont  peu.  exacts  pour  tes  
 détails  dès  dentèlhrësret  autres  caractères  minutieux,4et  
 pour  les  nombfe!  des  ràyons.  Ainsi,  fc’ést  sur  l'autorité  
 d’une  figure  faite "a- Canton  pour M. Busshniiér  que  nous  
 introduisons ici  cette  espèce. 
 Çrest un  pimélode  à iftç  ronde,  à huit barbillons,  sans  casque, à  
 longue  anale  et à  longue adipeuse.  Sa tête  e&t du1  cinquième-de la  
 longueur totale.-Sa mâchoire inférieure avance plus que-l’autre. Son  
 joéîl  est presque," au  quart  an teneur. ^Le  barbillon maxillaire fattemt  
 1’oute;  le  sous-mandibulaire  externe  est  d’un  tiers  plus  court,  le  
 nasal de deux  tiers.  On j e  voit  pas  dans  la  figure  le  soüs-mapdi-  
 bulaire  interne.  La  pointe  pectorale  est* longue' et  aiguë':  L’ipmne  
 pectorale  est.forte^jt  dentelée;  pelle de  la  dorsalé, âûs^i.'g^^e,--ne  
 montre point, de,dents.  L’anale a en longueur  luquarL de:celle:du  
 poisson,  et  le  peintre  y  a  tracé  au  moins  dix-huit  rayons;  L’ÿli-  
 peuse  est, d’un tiers plus courte.  La caudale  est échancijee ën crpissant; 
  tout le dessus  est  olivâtre',  ainsi’ que  les Horsaîesélè  dessous,  
 blanc  jaunâtre.  Le  bord  postérieur  de  là  caudale  es « transparent.  
 Les  nageoires  paires  et  l’anale  sont blanchâtres,  teîxi^es^delgSe. 
 Cette  figure  est  longue de  dix  pouces,. 
 L e   PlMÉLODE  JMOUCÇrETÉ.^  -  
 (Pim elodus  guttatus,  Lacép. 1  
 ..%On  peut soupçoqnqr que çèst egàleinentici que doit se  
 placer le  pirpélpde moucheté  que M.  de Lacépède  ( t. Y,  
 p,,§di et  i i 3 ,  e t pl, V, fig. r) a  donné d’aprj^ urne  peinture  
 chinoise  de la bibliothèque  du Jduseum. 
 On  né jf i i t  aucune armure â^àî'têtef;jônHïpinè dorsale-ne  paraît  
 pas  dè®téïée;pmais  celle  de  là J^è^rMe ' l*ë^  bord 
 postérieuf ;' s’a mâchoire  supérieure  dépassé  l’auTrel ^ e s  barbillons  
 inaxillairés  stiif nu  peu  plus'alongês ^^^eVjiébtb'raïes ;  les  alutres  
 ‘  h’pn'é  que le   tiers  'devinette’ lon^ùeùr.  Ljdij)eu^!,e,st”fe’ès-longue,  
 deuxfois plus'que l ’anale,  qui  est’ peu  longue. La  caudale  est médiocre  
 et  divisée  en  deux  Hobes.1 Le - corps  esft  d’un  griê  argenté,  
 tui  peu veindatre  susr  lé dds;  iiregüfièiément jenre  sur cfette  région  
 et  sur  les nageoixês de  petites  tâches 'obscures r  ses barbillons sont  
 bkiièsvJ 
 La peinture originale le représente long de onze pontes. 
 L e   PlJI&fcOpE  LIVRÉE,  at  
 { Pimelodus  lemniseatus, Lesueur. ) 
 Une  espèce  à  huit  barbillons,  bien  deiehninée  et  sur  
 laquelle  nous  n avons  pas  d'hésitation,  attendu  que  nous  
 l’avons  reçue,  avec un dessin, de M. Lesueur  lui-mcme,  
 Igt celle que ce naturaliste é hiiSquié (Mena, du Muis. d'hist.  
 natur.  de  Paris,  t.  Y,  p.  t 5 5 )  sous  le  nom  de  Pimélode  
 livrée.  Elle  pourrait  former  à; elle  seule  un  groupe  particulier. 
 Semblable aux autres par la tête ronde et lisse, les huit barbillons,-  
 et  les  huit  rayons  branchiaux ,  elle  s’én  e'carte  beaucoup  par  lès’  
 nombreux  petits  rayons  qui  étendent !sa  caudale  en  dessus  et  en