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 iriàte  son  crade1 est  un  peu  plus  étroit  e t ’manque  d’une  
 sorte  d’apophyse  postorbitaire,  qui est  encore  dans le P.  
 catus comme  dans le silure d’Europe. La dernière d^s vertèbres  
 qui  composent la grande, montre encore  très-bien  
 sa  séparation  en  cbssOus, M a i s à u   corps. Il y  eri  afen  
 outre - quinze  abrreminales^dont  les  deux  dernières, ont  
 une  traverse  en  dessous,  vingt-huit  caudales  et  l’éventail; 
 Ce poisson, dit M. Lesueur, habite il lac Érié, l’Ontario  
 et  les  riyièies  qui  s*y; jettent.  Il  vit . sur  les  fonds vaseux.  
 Son immobilité  le  rend  facile  à  pêcher  avec  la  fouane,  
 même  de jour; la nuit on le prend aux flambeaux; ccittnie  
 les  autres  poissons  de  ces  lacs.  Il  parvient  à  une  grande  
 dimension  et  est  très-bon  à  manger. M.  Richardson  cite  
 ce Jioisson parmi  ceux de  son Fauna borealis americanà;  
 mais  il  la  tiré de M. Lesueur,  et  il ne paraît pas qu’il l’ait  
 observé  par  lui-même.  Il  en  change;  sans  doute  par lance  
 simple  inadvertance,  le  noin  en  celui  de  P.  rifgfcescënS' 
 Lé  PlMÉLODE  PIQUÈT& s  
 (Pitiïelôüus punctulatus, ncb.jfv 
 M. Lesueur nous a envoyé èh l’année  r8 3 i  de lŸewhàr-  
 mony,  viltë  foude^ depuis  peu  d’après  leS  principes'de  
 M.  Owen, un piméldde  à' tête  large et lisse  et  à huit barbillons, 
   conime  î#î ^preeéuâas,  mais  qui  a  déi^^fâ§ifls  
 aUx  ouïes.  On  le  nomme  dans  ce  cahfon  blacJi^càtfish  
 ( silure  noir),*; ôu1 mud-catfish  ( silufê^’dé  vasèî).  n 
 Ses  formes^ sont  a  peu  prës  celles  dù'catus;  mais  son  anale  est  
 beaucoup  plus  courte;  sa  mâchoire  inférieure  dépasse  FâutreA Sa  
 tête  est  fort  déprimée,  du  quart  de  la  longueur  totale,  d’un  cin- 
 . r+qujème  plus  longue  que  large.  Son  barbillon  maxillaire,  élargi  à  
 .  sa base;, n’atteint  pas  au-delà  du milieu  de  l’opercule.  L’opercule  a  
 quelques  stries relevées  enrayons, qui même ne se voient pas  dans  
 le  frais.  L’épine  dorsale  est  faible  et  sans  dents.  L’épine  pectorale  
 est  plus  forte.  Sa  partie  ossifiée,  de moitié plus» courte que  la  nageoire, 
   a  ses  deux  bords  dentelés  en  sens  contraire  elle  se  prolonge  
 en  une  pointe  molle  et  articulée.  L’adipeuse  est  petites la  
 caudale  est  cbispéèfearrément. 
 B.  D. U6;  A.  C".  i l ;   $  ï}W < k   11;  V.  8. 
 Tout  le dessus  èst’tnnm,  Seané  de-très-petites mârbrures’ret  de  piqueter  
 es irrégulières noires; lie dessous-est blanchâtre: Les nageoires  
 sont de la couleur.du d’as. Elans le frais, le.fond eàt d’un grisargenté. 
 L’individu  es.? ïdug^dé  deux’pïeâs  neuf fiOlices. 
 Cfést ïe  plus  grand  que M. LëSueur  'ê$t vu. 
 Dès 102$ jf nous  cri avâit envoyé’ de la Nduvelle-Orléàhs  
 un de vingt pouces dans la liqueur, mais déeoloM.  * 
 Le  P iméloHë  euivitÊf * 
 ^Pimelodus ‘oeneus,  Lesueur. 
 ""ïlbus avions soupçonné, que  çe, poisson de la Nouvelle-  
 Orléans pourrait, être le même que  celui de l’Ohio, décrit  
 par  M. (Lesueur  dans  les’Mémoires  du  Muséum  (t. "y,  
 m U m m  le n°m de pimelodus oeneus,  | 
 et qui- à la'mâchoire inférieure  plus longue, le corps cuivré; màrbré  
 dê noirâtre, la  caudale tronquée, l’épine dorsale  sans dents,«l’épine  
 pectorale  dentelée  aux  deux  bords,  huit  barbillons,  et ’ deux1  ou  
 trois  pieds  dei longueur;  tous  caractères  qui  se  retrouvent dans  le  
 •nôtre ; mais ses nombres >ont  marqués 
 B .. ..  D.  1/6'; A.  11J  6.  25jfen comptant les petite);  P. 1/8; y .'9. 
 Et  indépendamment  de  ces différences, qui pourraient  
 s’expliquer  par  la  difficulté  qu’opposent  des  membranes