
 
        
         
		Les laitances étaient vides  et  réduites4 deux filets arrondis,  d’un  
 petit diamètre. : 
 Les  reins  forment  une masse  asseg  ,épaisse^  divisée  enucceur  de  
 carte  à  jouer  à  isa  partie;antérieure,; terminée  en» pointe,  çt .qui  
 verse presque  directement la bile dans une vn&^e urinaire nblongue  
 ett^troite.-  , 
 La vessie  aérierine-est  d’une  résistance  remarquable;  èlle és|  dé  
 forme  circulaire  ou  mieux  cordiforme, GÔnvexe  en  dessous,  et  à  
 deux  forts muscles, dont  les fibres se perdent dans les aponévroses,  
 qui s’étendent sur  les  côtés de  la  vessie. Vue par la fàcë supérieure,  
 gn  trouve  encore nette  résistance des parois de  la  tunique externe,  
 qui  Sont  fixées  sur  la  crêté  transvérsè,  formée  par le bord  postérieur  
 du  corps  de .la  grande  vertèbre.  En  détachant-les  tuniques,  
 on  voit  que  le  corps;  de  cette  même  vertèbre  fait saillie  comme  
 une  arête,  et  entre  dans  la  vessie  sans  cependant  la  diviser  plus  
 profondément.  De chaque -côté  de nette  vertèbre,  c t  SOüs  ses  apophyses  
 tr ans verses,  : la  tunique  fibreuse  cesse  de  s’étendre,*  de 
 __manière  qu?eU  enlevant  la  vessie,  on! découvre  deux -grands  trous 
 'ronds,  qtii laissent' à nu la membrane excessivement fine et argentée  
 de  la  vessiè  aériepttë.  La  saillie- du  edödyle  de  l’öe6ipital- äförme  
 de  même  une  sorte  d’échancrure  à  la Vessie,  qui  s’appuie  dessus.  
 Des deux çêtésdü bagilairé naissent deux faiseéaux de fibres musculaires, 
   insérées sur les parties latérales de là  Véssie, etïdès a p ||^ s e s   
 externes  et  transverses  de  la  grande  vertèbre  naissent  aussi  deux  
 forts muscles,  qui  s’étendent  sur  la  face supérieure. 
 Elle n’occupe  guère que la  moitié  de la longueur de  l’abdomen ;  
 elle  est aussi  large  que  longue. 
 Quant  au  squ e le tte ,  il  nous  a  offert  les  particularités  
 suivantes,  . 
 La  tête osseuse  de  ce Galéichthe a  d’assez  grands  rapports  avec  
 celle  de plusieurs  de  nos  bagres,  et en particulier  avec  le bagrus  
 bîlineatus,  surtout  pour  la  partierposférieure,  et  pour la lame »qui  
 va  de  l’occipital  externe  à" la  grande  vertèbre ;}inais  elle  offre une  
 circonstance fort particulière, en  ce  que la face supérieure  est ren- 
 • fiée-;et» toute  poreuse  eomoeje une  éponge,  et donne  ainsi  une lame  
 la rg e ^ p a is s e ,,  qui-  s’avance  ^sur  le-grand  vide'  laissé  entre  la  
 bifurcation  de  ces mêmes, ,og excelle  des  frontaux  antérieurs ; vide  
 que ; cette  lame  recouvre  par là   en  grande  partie,  mais  que  l ’on  
 ” retrquV'ë^sdüSi^lïè'r^''' 
 il  y  ‘a  manifestement  quatreWfrteBrës  souaées^pour  former  la  
 grân’de” vëirèBfe.1 Eosüité  Ai Viennent qmtorzlyayaht des apophyses  
 trabsVérs'eS  assez  loh‘|*êfes^ dont’les neuf ptëûfiérëÿ sont formées en  
 cuillerorf1 e#%ftt  uâé  4 ôtë‘ ittaidiéc AoUs* sa-faôë 'inférieure.  Dans  
 les  suivantes Ja .côte »’attache plus» vers le bord. La  quinzième à  ses  
 apophy&es-^réhrîïes' par ûn^tPavër^^, et il  en  est de même des quatre  
 suivants,  qui  o ®  ’ ptçhrq^éypptipp, côtes.  La  dix-neuvième1 peut  
 êtreJrégârGé,Â^mm e  la  dernlerë  abdominale; .plie, n’a qu’une  apophyse  
 épineuse  inférieure^ aplatie Idwant  en  arrière  et  tronquée.  
 Les  trente  suivantes^onfdë Traies  vêrfèjîfes^’caudales  à  âpophyses  
 épiri&hfets^siffîplës.  La  d émi’ère est- 'elî! évfentâil'et  formée de  la  réu-  
 ni'ofi^te  qohtrë  SpO-physèV 'siipérîeùrëâ^èt1 de" quatre mféiàeüres.  Les  
 t’rb^d'U'fqua'tife  premières  vertèbres‘ libres  ont  des -apophyses  épi-  
 nèuses  süpériéùreV,  divisé^ en  deux  lamfes,  une  à-droite,  l’autre  
 à  gaiidhe";  et « ’est  dans  fintAfvalile  que, se, logent des  ipterépineux  
 aMfer dorsale  et  leürs  mUg<?lifes|îLes  suivantes'les  ont  simples. 
 Les'petits  rayons  supérieurs  et  inférieurs  de  la  cauda%,  ét  eh  
 grande-partie  cachés  « o u s p e a u *   ont  leurs  interépineux,:  au  
 nombre  de  quinze  ou .seize,  tant  en  hapt  qu’en  bas,  portés  sur  
 ■  les  trois apophyses épineuses  qui précèdent la  vertèbre  en  éventaiil. 
 Nous  a   avons  des  individus*  depuis  six  pouces  ju sq u ’à  
 deux p ie d s  do  lon gu eu r* v enu s  les  uns  de N ew -Y o r k *   pa r  
 M; M ilb e ït  et  par M.  P lé e ,!  ou  de  Cha rle stown,  p a t  M.  le  
 do c teu r H o lb ro o k e ;  les  autres de  l^ N o u v è île -O rle an s, pa r  
 M.  De spinv iïle j  et  de  B io - Ja n é iro ,  par M. Delalande. 
 A in s i^ ’e s p ^ g   sè  trouv e   dans .to-utes  les  parties  chaudes  
 d e sp o te s   de  l’A in érique  sur  l’Atlantique. 
 G’est probablement  ici le  d e u x ièm e   b a g r e û t  Margrave,