peut le prendre en yie saris que dés .mains et les bras
soient frappés de douleurs $ mais que quand il est mort,
il devient comme un autre poisson, &stfà-dire: qu’il perd
cette faculté5 ion y ajoute que le poisson est estimé ï et
de trè£-bon goût. Ces passages * que M' le D.r Boulin
m’avait Ait exister dans.; Purchas et. que f’ÿi ai retrouvés ,
désignent de la manière la plus claire un poisson électrique,
qui ne peut être autre qu’un -malaptérure, sinon de la
même espèce, au moins très .-'voisin de celui du Nil et
du Sénégal. .
Après avoir rappelé ces preïriî^es indications/ j è d ois
citer, pour continuer l’iiistoriquede la decouverte de*'CeS’
poissons j qu’en 1 5 les éditeurs des manuscrits: de. Forskal
ont publié une description fort • étendue, laissée par ce
savant Danois; mais aVee le faux intitulé de raia torpédo:
Ce n’est qu’en 1782 que Broussonnét, dans les Mémoires;
de l’acadéiriie’dés:sciences, donna la première figure" du-
poisson dont il s agit,.et le rapporta au genre dés Silures-
La gravure du mémoire de Broussonnét a été copiée lassez
fidèlement dans l’Encyclopédie méthodique, DepuiscOn
a obtenu une connaissance beaucoup plus complète de
cette espèce par les .observations faites à sonsujet en Égypte
par M, Geoffroy Sâint-Hilaire, -et consignées en grande
partie dans l’ouvrage, descriptif de. ce paysv et en partie
dans les Annales, du Muséum'. Beaucoup plus tard, vingt-
deux ans après le travail de M. Geoffroy Saint - Hilaire,
M. Rudolpbi, dans les Mémoires de l’académie de Berlin
pour i 8a4 ) .ri donné une description et^des figures anatomiques
fort détaillées de l’organe auquel ce poisson doit la
faculté remarquable qui lui est Commune avec un si petit
nombre des animaux de sa clrisse. Le travail du célèbre
professeur de Berlin' fait beaucoup mieux connaître la
structure de l’organe,électrique du malaptérure, et on doit
regretter que M. Isidoje.ÇeoffroyjSaint-Hilaire^ en publiant*
en , la description du ùli^rus eleQtri^s,, n’fit pas pu
connaissance dubeau travail duilanatomiste allemand, ou
que du moins, il n’en ait pris profité. On va voir ceperidant
qüe malgré ces-travaux, il m’est rëstéEricére plüsieurs ob-
seiyations^nritoiTiiques à faire sur cépbiss'on, dont il n’existe
pas jusqu’à présent de description faite aveVâsisé'Z de détails
pour le bien faire connaître. JA
' ® GPëst un poisson 'gros et court, ârrpndi, à têtëdéprimée,
-J* à queue- 'èomprirnéeî mais; légèrèinent^ «Ïonï'l’épaisséur paraîtlbeau-
, coüp varier, séton I’.éta# des individus. lie plus obmmunément* sa
'hauteur|vers le milieu, qui est-'ëgàlé!{'à son ' diamètre transversal
au même-endroit, est environ cinq fois*îet demie dans saUongueur.
La tête1 est enveloppée,domine le-rësté du corps, dune peau molle
et lâche. Mesùrêe jusqu’au boutde-lopercule elle-est* un peu plus
de ëiriqfpiS dans la’longueur totale. Il ne s’en'faut^pas'd’un sixième
qùe&Sâ. laYgëOr‘ sîî’ég*âlè sa longôëhr; métis sa hautfeur^à la nuque
n’en fa itpas tout^à'- fait moitié. Sa facehsujaérieure est presque
plane. Vue en dessous, elle paraît presque çàjrrée, un peu1 rétrécie en
avant, et,tronquée de ee coté en are très-pS^ert. La bouche oecUpfe
toute la làrgërir dé fcét 'abc, ; et • n’éntàmë- que faiblement lé côté.
L’oeil est un peu plus'près du boüt dëiboperdule que duJ bout du
muspau. Il a le' septième de la lôbgùeur dé la tète-/'ét est à près, de
six diamètres de celui dé l’autre côjté. Les lèvres sont charnues-
la supériëüré dé Wll^e^^lus àvàricée'^tte l%trèl LèS^quàWè onfîtees
dés’riannés sur le devant 9ù museau oht-des rebbids membraneux
et tübiilëux; Les antérieurs’ sont ^lus rapprochés. La base du barbillon
maxillaire répond à peu'prèâ àëleur intervalle ; niais' la cbmmissüre
se porté plus èfà deho’rsPCè barbillon‘ est 3 ’un tiers/rikiS cbriït que
r a f t . • Iil 1