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 'anguleuses,  irrégulières*, et  âpres;  mais  de  chaque,côté  du  corps  
 et autour  dé  la  qüeue-I m K cinq  rangées, longitudinales de pièces  
 •  '  ou.  d’écailles  osseuses;  et  vraiment  hérissées,  surtout  aux  bords; 
 ■ celles déla troisième rabgée de  chaque•côté’û è t  lé bordlégèrement  
 '  échancré au milieu ^'s'éùf vestige de ligne latérale. Derrière lâ dorsale 
 il y a  d’abord  sept paire^ d^oâilléS' appartenant à la première  rangée  
 longitudinale  de1'chaque'côté.  Entre  la  huitième  paire  en  est  ûne  
 petite,  unique^ét impaire,  premier  indice'de  la  deuxième  dorsale  
 des hypostomfes. Ensuite lés écaillés des deux rangées sé-réünissent,  
 et il n’y  en  a plus^ qu’une  seule  série impaire  sur  le'dos  de'cette 
 ■  dernière-partie’ de laqueue;  elle  est composée de  Sept'ipîèeësydont  
 les  deûx^ defnièresHsônt ^étroites';  celle  qui" termine' est Tpôïntue  et 
 '  appuie sur  la base du  rayoh sbpérieurdéla"Caüdale/ Sur lâ-bâsë de  
 ‘  cette nageoire'est  dechaquecôtétuné  ligne  verticale,  de  neuf ou  
 ‘  dix'piècës  écailleuses et triangulaires. 
 Ce  poisson  est  tout  entier  d’un  brun  noirâtre. 
 Notre  individu,  est long de treize pouces""." ~ 
 Selon M.  d’Orbigny^ a?’ qui nous l£^feons,  la  taille'.de  
 l’espèce  va  de ;db|ëæ?àf quinze  ou  seize  pouces.  Ce'naturaliste  
 l’a, rencontrée  dans  le  Paranà  et  d’autres  riivtëîes  
 de  la  province  de  Corrientes,  surtout  dans  les  petifeèaf à  
 fond  sablonneux.  Elle  se  tient  souvent- sous  des piérrfes,  
 cdmpie d’autres'poisSons de çé genrej'et quoique.répandue  
 silr un  grand  eSpWçe’f  eïïë'n’ésïab ôridânte  nulle  part.  §ton  
 genre  de vie est tranquille et pacifiquè. Les'Guâranis^i appellent, 
   comme  ses  congénères,  tandei  (vieille"),  et  les  
 Espagnols  yîega,  qui  est  la même. chose. i; j 
 JLe  R l S t E L ^ P I S ,   A P R E .   ,... 
 K  {R in elep is  aspera,  Sp.)  4 ¥ 
 Une  seconde.^spège  de.  ce. groupe,  qui  nous  partit le  
 rinelepis  aspera  de  Spix, 
 CHAP. XIX.  RIXELEPIS. 3 5 7 
 a  les  formes ^àfj^èsrpemprès ,lessjproportions  de  la  précédfnte;  
 mais, l’âpreté' de  sa  surface'est  plus  rase,  plus  douce;  il  n’y  a  de  
 vraies  petites  épines, qu’à une' partie du  bord  des  écailles-çt  sur le  
 bord  eitérne  du  premier  rày5n  pëctoral,  êf*toute  cette  âpreté  est  
 diÿisëTe p'ar de petites lign%s*'enfoncées ; très-serrées,  en  sorte'qu’on  
 peut 'dîrê^qué‘foutes’ les  parties "sbut  fibemént  sméeS/^e  premier  
 rayofa' pectoral, 'qùx  participera? cetté';dis|)ôsitio’n , est  tré's -fort, du  
 ciriquièihe  de  la  lohgybur'tôtàl'è*''cdiphrimé,  légèrement  arqué  et  
 ;  un  peu pointu".  Les  épinës 'ou Ira  grâinâ'3ë ‘son 'bord  externe  sobt  
 petits^et  serrés.  Le  prëmïér ' ïâybn  de  la  ventrale  est  aussi  long,  
 mais  plus'TO*nd‘iet‘,ïioii .Spié'.  ‘ J 
 d.  Y.  1/Sl  * 
 Les échancrures des  écailles de la troisième rangée., qui marquent  
 la  ligne  latérale,  sont  plus  profondes’ et plus  étroites  qu’a d’espèce  
 precedente. "Il ƒ  ;aùaussi  èjitre  lés  dëux^piècès de  la  huitième* paire  
 <|e  derrière  la ’ dorsalé  ünefpêtité .plaqué^ impâîréi  Les  petites  sur  
 *  le bout delà quêqe-soptau nombre de six.  Lé  Bout du mûsèau y, est  
 èüssi  plus  arrondi, moins  tronqué.  La  lèvre.antérieurecouverte  
 de  petites  pièces'^âuJ&usèsV'sç  prolonge  de  chaque  coté  en  une  
 petite‘'pointë‘l'e t "il  paraît  ‘que'la  postérieure  n’avait  qu’une  très-  
 courte membrane pôur^tqut  vestige  de  voilé.  TyouSjié  voyons  pas  
 dè dents  en  pëigiiès  aux* mâchoires  :  là  supérieure  en  a  seulement  
 en  velours  ras  et  rare; mais il  serait possible  qué  celles  en peignes  
 fussent tombées.  La figure delüpixén  repr'êsénte  d®  telles.  \ 
 Cette description est faite d’après un individu desséché,  
 brun  noirâtre,  de  deux  pieds  de  longueur,  .rapporté  du  
 Brésil  et  donné au Muséum  en  1822  par^M.  Auguste  de  
 Saint-Hilaire,  qui  l’avait  pris  dans  la  rivière  de  $aint-  
 Frajiç.ois* 
 s*  L e   R inelepis  barru. 
 {R in elep is1 gSnibarbis,  nob.) 
 Le  caractère  le  plus  distinctif vde  éêtte  espèce  est  un  
 paquet  de  poils; ou  d’épines  grêles,  roides,  serrées,  qui