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 »eriçémjEpnii  les  rameaux  la percent pour  se: distribuer  au qssù  
 qui  la  recouvra,;  ils  ont-  j|té  parfaitement  bien  r e p p s^ té f, pai-  
 ■ ;M.  Rudolpîn :  puis^sçuscepe  tunique  j’ai  trouvé  la„sec.()i?4de_ qui  
 a  fait  le  sujet  au  méïrîoi’r e é e   M.  RudolpÊ.  Mais  au  Ij^u  d être  
 simple  comme  l’Çcru  ce  célèbre  anatomiste,’ fai  découvert qu’elle  
 est  composél^e*  «i|  teuület^lra  moins,  sembla^«A eütrç  eux, 
 ;  parfaitement  disfincts,  faeileâ’M^tépàrersTun:  de  filt r e ,  ainsi: qlie  
 < *'#ès musiïes !s(>ùs--faè&ts,  auxquels ils ne tteppent que  par  un  tissu  
 *   cellulaire'.lâîlke  et  peu■  aboadant.  Cet %uüiet^ aponévrffciqùes  
 s’étendent  jusqut*à;la  caudalej  ils  sont  minces# çjenses,  sjé laissent  
 étendre  sous  le  doigt:  leur  surface .externe  devient ,.flaco.nn<|usç  
 par  l’imbibition  de  l’eaür  ^  ^  ;  7 
 Ces  espaces  de  âocqns.  qui  ressemblent  a  du-coton  mouillé,  
 présentent  à  de  forts  grQssissèmën|_u.n  feutrage  defibrilles.d^'e  
 petitesse  tetrême^entrql^êés^s^TOiqité^i^oi^ht par  leur jtecé  
 externe  des filets  trgs-fms,  du  même’ nerf qui"marché sous  1 aponévrose. 
   On ëfT Voit d’âutr|sV a%ssi très- fins, qui  traversent: leijsix  
 membranes , se rendrejà la face in®rne;;!&  naissent des intercostaux* 
 Cés  détails  donnentaüjourd’hhi^ne  connaissa&eeifesi  
 eXaète,j[èrcrois, qu’o n f iMe Tobtenifiaveedeslàoimàux conservés  
 dans l’alcool, deforgane,;eIee.tîTqne du malap^rtrreÊ  
 7  Je  'f^ral' 'irehiarçuér- <^è?%ntfalrem-ent-Wfe  q^è  M.  
 Geoffroy a  avaneë (Ann.  d^Mtii.,  tom.  I. r,  pàg.:^ô3),  lê  
 nerfdd'fëtgané'ëîêdtwq^e d l la torpille appartient; eOmmi  
 celui du malapterure, à la Witième.paîre, ét qu’aîtifflpetite  
 phrase1 2  : «Le  sy^me  nerveux,  qüWomplète*céWôrgante  
 «électrique,  n’a  pasiplus  de^rapparts  aygq  les  branches  
 « nerveuses  que  nous  avons,^examinées  dân't  la  torpill^et  
 «lç  gymnote,  que  les  tuyaux  de  eeux-cïfû’en  ont  ayee  
 l’enveloppe particulière du silure trembleurri .'. «i:  est tout*  
 à-fait in ex a c t Je pë fais cette observation que parce qu’ellfe 
 î.  Ann.  du Muséey tomél-®,  page  fa z . 
 est reproduite et copiée textuellemeot par M. Isidore Geoffroy;? 
 1,  et qu’on  pourrait  croire, dès-àl'p résent,  à  la  vérité  
 de  cette  proposition. Quant à la suj^dtifion  dé^iVt.  Geoffroy, 
  qflfe le malapterure pourrait être lie tvtyky *des anciens,  
 et*.qui  est  tüté  dans  Athénée *(fm  VII, pag.  3 12)  aveé  
 d’autres poissons du M , ritn ne me sèutble moins prouvé.  
 On  ne.  peut  dire  .du  malêjkémrë* qu’il ' esfr  un-  poisson  
 afëd|le, < et  quand  cfri voit  quë *kfela  d’ailléurs  était 
 naturel;, commeles  au.teurs grecs bht parlé de lefigourdis-  
 sement  causé par  la,torpille,  il  esfeimpossible  de  ne  pas  
 admettre  qu’ils  n’eussent  été;plus  frappés  dés,effets  d’engourdissement  
 sur -les membres pauses  par  le  contact  de  
 ce poisson, que par là mupdsiÉé^qu’Fj en s’épaississant surdeà  
 yeux,*tle rendraifi%veuglef; ;< 
 M.  Geoffroy  nous  apprend Kque  les  Arabes.ont  bien  
 apprécié  les  effets  elëctrïqùes  du  silurus  eîectricus,  et  
 qu’ijs  Kont^appelé  raad  ourÂÂsch;  qui  signifie  tonnerre. 
 La* puissance  électrique  de  ce,, poisson  n’^,point encore  
 été lob jet d’expériences exactes, Adanson se  borne  à  dire  
 que son  effet ne lui a pàsfparu  différer sensiblement  d[e  la  
 bautê®#dé.Leydej.et qd’ïltse  communique  dé thème par  
 le simple attouchemënt alréfe un bâfon ou une Verge de fer  
 de cinq op six pieds de long8. Forskal en reconnaît atissiïà  
 ressemblance aveclelèctWcité; maïs il le±e|$ësënte comme  
 très-faible et nejpouvan’t causer pneyeritable douleur; peut-  
 être nJa?àit-il qû’un individu affaïblû'Le coup a lieu lorsqu’on  
 touche  le  poisson  à  la tête,  et^ jï le  produit  en1  remuant  
 sa? queue  avetfdbree;  si  on  le  touche  ou  lë  saisit  et*le 
 1, ; Isidore  Geoffroy  Saint-Hilairé.  Descript. I d e P a n c L ,  in-8.°,'  
 1 8 2 7 , pag.  i5is7’B 
 2.  Voyajje au Sénégal*," pag.