L I V R E X V I I m . M À L A C O P T É I L I G t E N S .
sa fente, oblique, s’arrête avant d’être arrivée sous le bord postérieur
de l’oeil. La membrane branchiostège Rattache aussitôt au côté d’un
istbme'fort large i elle ne contient que cinq rayons, dont trois ne se
découvrent même que par la dissection. La pectorale, attachée au
quart inférieur, a le septième de la longueur totale; son épine est
assez forte, comprimée et dentelée. La dorsale répond^ vis-àvyis .le
milieu de la pectorale, presque au cinquième antérieur de la longueur-
totale; elle égale la pectorale et a de même une épine plus grêle,
mais attssi dentelée en arrière. Les ventrales tiennent un peu avant
le tiers antérieur; la pointe des pectorales n’atteint pas leur base : elles
les égalent en longueur; leur premier rayon est sans branches et
assez roide. L’anale commence un peu plus en arrière que les pointes
des pectorales, ët se maintient à peu près au cinquième de la hauteur
jusqu’à une distance égale au onzième de la longueur totale. La
caudale en a le |i*ièmei; l’adipeuse est un peu après le tiers postérieur,
,ag^i&4 -vis leLtrente-septième rayon de l’anale.
B. 5; D. 1/5; A. 4ê; C. i l ; P. l / l i * V. 1&.
,_La ligne latérale forme de petits zigzags. Tout le poisson est
argenté, sauf le dos, qui est d’un plombé verdâtre. La caudale et
les ventrales paraissant plus brunes que les autres nageoires, qui
sont d’un gris fauve..
/Nos individus sont longs de six et de sept pouces.
IZ/AuCnÊNIPTÈRE DENTÉ. I
( Auchepipterus dentcitus, nob.)
Le poisson dont nous parlons ici a ' été envoyé fcle
Cayenne au Musëè de Leyde.
Nous ne savons si ces't ici une espèce ou seulement le
jeune âge de .la^ pt-écéd ente ; mais nous ne pduvoris les
distinguer quen deux chpses. L’individu qui fait l’objet
de cet article, et qui n’est long que de cinq pouces?
a à chaque mâchoire une bande de dents en velours ras très-mar-
CfflA®.rfVMI.-AWCHÉNIï!TèRESiT 4RH'
. quées j tet somanale ne compte-que quarante-deux raypns.Qn distingue,
aussi-un. peu mieux son casque au tpavfers.de sa peau, mais
seulement peut-être parce qu’il est un peu plus desséché;^’
dù ’f éStéh il est end^renïeütf's^rtiblable aux individus du
• Brésil. ^ » .
jp^st p^r 1% g ^ jg ÿ e égpjplaisance de M. Tqnjmpj<ck
que . nous ay&ns* pu, examiner ce ppî^on.^
Z/A U CftÉNJ PTÊRE A .tJ^EJ^E FOURCHUE..
(^jiucheriiptêtus füf'ciiiüsyboïx)P
La Guiane produit une .è§ptèce;mieux armée et àj§fje
un peu moins, petite«que la première qui s’en distingue
encore par unçt anale, bien pfus courte et une caudale
réellement fourchue ^ à lobes pointus*, pour le restç,
l’aspe^p de l’une rappelle celui de l’autre.
Là longueur*de sa tête est cinq fois et demie dans la longueur
totale; elle est de même large, rdpde, mousse au museau sa
bouché est petite; son oeil grand (du.quart* de la longueur de la
tête), tout près de la symphyse et à peine un peu plus haut placé.
Son casque se joint, dp même à un .bouclier en forme de chevron
par-upe prolongation dans laquelle entre une plaque du, premier
interépineux; la partie postérieure de ce,çasque est finement grenue,
mais les inégalités de sa partie moyenne et antérieure représentent
une aorte dë résëm, des petits compartiment anguleux. Il y a une
bande de dents en velours à chaque mâchoire, m a ^ e :;palais en
manque! L’opercule est lisse. La membrane des ôuïeü adhérente
au côté de l’isthme^ six rayons en partie, cachés dans la chair de <
fisthme. L’huméral â .ime. pointe trois fois plus longue que large,
à stries, grenues. Le barbillon maxillaire est, grêle et p aussi loin
que cette pointe * et jusqu?au .,tiers de l’épine ^pectorale. Les quatre
sous-mandibulaires sont d’un tiers plus courts; Lepine pectorale
est forte, striée, demie au bord postérieur, du cinquième et plus