dans le grand ouvrage d’Égypte, pl. XVII, % m On le
reconnaît parce que les dents vomérieMes ^ sont bien
représentées, quoiqu’un peu cachées sous les : pièoes^de
l’appareil Hyoïdien.
Ses forme«:sont à peu près les memes, que dans le. pré*
cèdent, si ce n’est
qûe son'êràne estfun peu plus large en avant, surtout parce %ue
' le grand sous-orbitaire postérieur-est plus large ; il est un peu plus
convexe transversalement, et;sa pointe mitoyenne, due à la proéminence
interpariétale, est un peu plus obtuse; ses barbillons sont
beaucoup plus longs. Le maxillaire dépasse la pectorale, et atteindrait
à la;naissance de la dorsale; le nasal a moitié de sa longueur;
le sous-mandibulaire externe en-a les trois quarts, et fduçÉe le milieu
. de la pectorale; l’interne èst de moitié pïü#<î&ûrt que l’externe. ÏJn l
autre différence bien marquée c’est qtfe ses dents VomériénOès'âr6nt
mousses, ou comme de petits pavés ronds, serrés, disposés ‘sur un
croissant plus large dans dtemffieu./
Les nombres diffèrent un peu de ceux de l’espèce précédente.
~B. 9 ; D. 70; A. 57; C. 17; P. 1/10'; 'V. 6.
Le dessus de ce poisson paraît cendré; et Je dessous, blanchâtre;
Les nageoires sont d’un cendré brun. Sur le dos sont de chaque
coté des séries verticales de points blancs;- au milieu de chacun
desquels paraît un. petit çljes ne dépassent pas la ligne latérale,
et; l’on en compte neuf ou dix depuis la nuque jusque j|ërs fe milieu
de la longueur, ou elles s’effacent- par degrés.
Nous avons un individu de cette -espèce, long d’un
pied, rapporté dans la liqueur par M. Lefèvre. ‘ Nous en
avons reçu un autre individu, long de dix-neuf pouces,
par M. Bovéj mais l’espèce devient beaucoiqyplus grande ;
carie Cabinet du Roi en possède un individu sec de trois
pieds qui lui a été cédé par le Cabinet de Vienne. Nous
avons aussi un. squelette voisin de cette taille, apporté
d’Égypte par M. Geoffroy , qui le prenait pour celui de
l’espèêe précédante'.
Outre , ce que l’on voit à. Intérieur des parties osseuses de
ce poisson, j’ai fait.les observations ostéologiques suivantes :
■ L’Cccipitalr pokérieür'est fortement uni à la première vertèbre,
dont ràpophÿsjè ëpiàeuse forme une lame mince, triangulaire, sou-
tenant- la lame de; la proéminence interpariétale, et articulée par
une suture -mince à -la crête de ^pccipilàl supérieur, qui soutient
aussi cette même voûte. L’occipital postérieur donne aussi deux
apophyses» transverseS, unies aux surscapulaires paF une suture
dentelée.'et une forte crête qui soutient’ l ’angle deTinterpariétal.
Il faüt remarquer ici qu’il, n’y a pas dans ce genre d’occipitaux latéraux,
au-moins je ne puis voir aucune pièce qui ^’y laisse rapporter.
îa famille des silürcSdes. '
Je compte-vingt vertèbres abdominales et quarante et une caudales.
Les rayons de l’éventail de la dernière vertèbre sont très-diviséS. Le
premier interépinèux de la dorsale porte sur l’apophyse épineuse
| dè-la? troisième vertèbre;!
J’ai dit que M. Geoffroy a fait représenter le çrâne de
ce poisson ; niais la détermination que M. Isidore Geoffroy
à donnée de cësbs n’est pas conforme'à notre manière de
voir*. Ainsi il?mêr paraît iïhpbssiblè de regarder (pl. XVII,
fig. g) l’os marqué de la lettre b comme l’occipital inférieur,
èlst le Sphénoïde 5 u est le mastoïdien, èt ne peut être
l’occipital; car cette pièce n’y touche par aucun point;
d’aillètirs, ses sutures sont mal limitées ; o et p sont pour
moi lès surtemporaux.
Ou dôît croire que beaucoup des traits de l’histoire du
même harmouth sont communs à celui-ci, et même, à en
juger par le nombre des échantillons apportés ou envoyés
en Europe, il serait possible que cette seconde espèce fût
plus abondante en Égypte que la première.