
 
        
         
		154 
 CH A P IT R E   Y I I I . 
 Des  Jiuchénipthrés  (^Atuchenipterus}  nobi|.^ 
 Le  poisson  que M.. §pix  a  namntèhypophthalmus  nuchalis, 
   ne  p eu t évilîemment  demeurer  associé  avec  .les  
 autres hypophthélmes,  puisqu’il n’a  ni là  formé  singulière  
 qelepr tete? ni la grande  ouverture  de leurs ornes, mfeprç  
 quatorze ou quioze rayons brâiicniosteges; mais/aailîeurs#  
 il  se  distingue  bien  parmi  les  siluroïdes!.à  adipeûse, 'aii  
 moyen  de  sa  petite tête •>  de  ses  dents  presque  imp ereep-  
 libles  et  de  ses*cinq  rayons  aux  ouïes.  Toutefois  il  a  des  
 affinitésassez  grandes  aven  les  pimélodes,  à  cause  de  
 Jgbstnce'tie dents palatmés, ét  du  riombrë  et  de  la  Forme  
 tres  Barbillons  maxillaires.  La  position  très-avancée  dé/sai  
 première  dorsale,  qui lui  avait valu  de la  part  de M. Spix  
 l’épithète  de nuchalis,  ngftus a suggéré .son  nom  générique  
 auchenipterus, qui exprime le même-caractère  (doLp^y, la  
 nuque). 
 Nous lui associons les siluroïdes qui ont la même armure,  
 c’e st-à - dire,  l&,casqùe  ou  le  disque  du  crâne  ctflffcmü  et  
 r.éuni par  stituffi avec  les  plaques  dilatées  du premier  et  
 du  second  interépineux,  de  manière  à  former  avec  eux  
 une  sorte  dé  toit,  qui  protège  la  nuque  jusques . autour  
 des  épines;  de  la  dorsale.  Une  disposition  semblable, jse  
 retrouve dans les  doras et dans les s chais ; mais les premiers  
 different  des  âuchéniptères  par  les  plaques  osseuses  qui  
 arment leur  ligne latéïffle,  les  autres  par leurs  dents  d’une  
 structure  toute particulière.  ' 
 ■  L ’AnCBÉHSIPTÈRE1' OTCHÀL 
 {AucKerèpterus  nuchalis,  nob.;  Hypophthalmus  nuchalis,  Spix.) 
 vient  des  eaux  douces  du  Brésil*  oh  il  a  été  obseryé  par  
 M. Spix: Le  Cabinet dü Roi en possède  deux  exemplaires,  
 venus  du Musée  de  Lisbonne. 
 Saj,  tête  estrpetite,  un  peu  dépriméej,  son  tronc  ne  .commence  
 guère à être fort comprimé qq’à.la  naissance de l’angle, et il est aussi  
 plus haut dans la partie  au-rdessus de  cette nageoire que dans ce qui  
 est plus  en avant.  ; 
 Sa  hauteur, ,à  la  naissance  de  l’anale,  estcinq  fois  et .un  quart  
 dans sa longueu ^totale; son épaisseur, y est leviers de cette hauteur.  
 La longueur  de la  tête .est. six  fo i^ t  deqiie.dai^  cehe.du trpnc; sa  
 hauteur‘à la  nuque* e|t de  nroitjé, _etsa  largeur  de$  trois quarts^de  
 celle du corps; &pn profiliest en  ligne droite;  sdn museau mous§ç/  
 à  cfrcpnscrmtio»Vrâhsversale  en  arc  moindre  qu’un  demi-cercle.  
 La mâchoire inferieure’défasse a peine Faufre;ïa feïfte de la Louche  
 prend  a peine un  quart’ du  profil.' S’il  y  a  des  dents'/o’ësf tout  au  
 plus  a  la mâchoire.supérièûre,  OÙ  l’oü  sent âpeine cependant  une  
 „légère  âpreté. Les  orifices  de  la  narine  sont'deux  très-petits  trous,  
 l’un près  du hord-djalè Anâchowe, l ’autre un  peu au-dessus. JLheil, 
 .  placé derrière la commissure,^  en diamètre le^quart de la longueur  
 de  la  tête,  et plus  de moitié de  sa hauteur  aüiÉilieu.  Il  est  à  trois  
 diarpètres  de  celui  de l ’autre  côté; il n’v  a poinPdé barbillon nasal.  
 Le  barbillon  maxillaire;  grêle'comme un* fil,  esif-'cépeflj^bt' Ossifié  
 sur  tout  son premier  il  est près  dé  deux fois aussi long que 
 la  tête  et  atteint  le  bout  de  la  pectorale ;  les  sous-mandibulaires  
 attachés  en  travtersisqus  la  symphyse* et tout aussi  grêles,  n’iraient  
 qu’au milieu de cette nageoire. Quoique les  os de la  tête  soient bien  
 recouverts  par la peau,,  le .tact  fait  apercevoir  qu’il  y   a Un casque  
 continu par unie production interpariétale, large,  avec.un  bouclier  
 en  forme  de  cheVron,  et  tel  qu’on  le voir plus  sensiblement dans  
 les  espèces  suivantes.  L’opercule  est  obtus;  Fouie  est peu  ouverte;