Le P 0RAjSf AR-MAJD ILtLE,
{Doras *-armattâtà,M4yÉWtf
Les rivières du Brésil nourrissent un dqr.âsjsi semblable
au préfi;édeiitvkpar les formes et meme, »par »les^ couleurs,
que l’on semitTttulé^^le prendrë ;patsr*,le rjeune de*jl*fes-
pèçu, sanâ quelques.dilforpneesde détail4que nous allons
indiquer, et s’il n’était pas ^constaté, qu’il reste fi toujours
beaucoup plus petit.
L’arêlje de. sa. grande proéminence humérale esî fortement .dentée
en scie : il n’a dfijçhaque „çj|té,jjue vin-gtrhuit où vingtrnenfjbardes
armé,es; de, çEpcfiets tranchants; toutes „ces bardes, sont-non|
nelées, mais hérîsséesde petites.épines couchées,, dirigées en arrière,
dont le dernier rang lepr forme „un bord postérieur épineux.,§a
caudale a des lobes autant et plus pointus, que le D. costaius.
d. a. pij^r;i v.j 7. .
(}e paisson^est çfun brun n,oiç; une bartde^fauve „ clair commence
au-djessùs de l’oeil, traversé,1e*.eôiéSjdu casqpe^et suit la_série gles
épines, jusqu’au',milieu de la caudale, dont le b'ord îsnipériepï^et
l’inférieurjsçlnt ra,us[si„fauyeA;,:;june^ligne -fauye moins_tra^ehi4ë
la longueur -du miheu, du
est fau^e «clair pu blanchâtre, la moitié supérieure estinoire. Jongle
a aussi „une. grande taphe noirâtre; ta partie <mqj^4ed a,p£SJÔrale
est noire, excepté Je tiers de sa.base,'qui^est blanchâtre. TJpût le
dessous qstd’un gris brun, plus pâle en avant.
Les viscèrêâMe*Oé^tévë^èçe^ifétaient pas ’^(fiîseW’és, et
jejne puis-rien dire^sur Sasplanchnologie ; mais le squelette
nous présente fos.èotfforjnations suivkptesi,1
Sa tête^SéiSe'Ébfontre à peu près le mérité'arrangement des os
autoUr^dé l’iixterpariétàï jque „dans- l-’aüchéniplère; mais le chevron
du deuxièmeiintserépinejix.est beaucoup plus large , et %s»^trém|léâs
,(3qf ses branches postérieures .plps., courtes-et non dirigées vers >le
bas. Les frontaux ne sopt pas, celluleux ,et sq rétrécissent en-avant
^pour porter un petit ethmoïdejil^'n’y a pas,de.renflement pierreux,
au frontal antérieur. Les sgu^-orbijtaires-;&o.nL dilatés ; les «suivans
forment ^autour d.e l’orbite un> demi-cercle très-régulier. LsPe<Jjaital
externe ne* se .montr^point en dessus èt* n’a pas de lame saillante.
.'II .y a dix vertèbres portant des côtes et dix-neuf vertèbre^ caudales
, y compris l’é.ygn tail i terminal.
G’éâtëün périt poisson qui ne passë jamais quatre policés',
et demeure-sbiivent pttfs côiirt.4 '
M. d’Orbigny l’a trouvéfdans le Parâna, mais non au-dessous
ydu 2 ^ âo* de latitude"sud; plus au nord il devient
très=a‘bondant. Il se tient toujours* dans les.lieux pierreux
où il »y a b eaucoup de- féburahs^ét ;ne" mord point à la ligne,
en'‘sorte que l’on' ùë" peut giièrW Igffifê' procurer qu’en
Octobre, ldrsauë la riviwe/^t' treg-bà-^së.' Il fait entendre,
quand on'lé prend, le même sén sourd que la plupart des
snùr o ,p m ^ f
Armadillo („petit^çmé) .esVspîpnom espagnol. Les Guaranis
le nommentyata-boti, oxLyarufita-cua (grand-mère
dés teous des piètres); mais ce nom est commun à beaucoup
dWt-res poissons qui* se tiennent, ‘-comme* celüî-ci', parmi
les piérrës.
“ ,p e Encras cuirassé
(Dfo,r.as cptaphraçtus, ^nob^ Silurus cataphractus, Linn.;
„ Cataphractus■ americanus, Bl. et Lac.),
a.jéfo établi ,parf(Lmnéfsur desffïgures etj sur une description
dé. Gronoviu§ 4Jd,us. I, p. 2&,. et pl. III , fig. d et- 4 ),
qui pré^ntent sur, la plupart des points des ressemblances
si frappante.suavec çét armadillo, que je n^puis presque
m’empêcher de,,croire que les différences; tiennent,à l’imper-,
fection-de l’individu obse.rvépar l’ichthyologiste hollandais.