Z /A sprède VERRüQUEUX
(Asprectb werrucosus, nob.; P la tjsia cu s 'ùerrucosus, Bl.)
ne nous est connu que par les descriptions et les figures
de Gronovius {Mus. ichth. II, n.° r S3; pl. ¥,àfig.:3 ) étjle
Bloch ( pi. S’]3 y fig. 3 ); favoue même que é’est avec dbüte
que je le laisse dans ëjb genre. !!
Il paraît qu’il est beaucoup plus court à proportion que les
autres; sa largeur aux pectorales n’est que trois fpis dans sa (longueur.
Il n’y a que six barbillons. Sa caudale* e^t arrondie; ^n^amle
;|fort petite,:ce qui le différencierait beauc.oup fi^sprécédens. Il a,de,
chaque côté du corps, selon Bloch, quatre séries loqgiîjjdiqales
de petits tubercules; mais Gronovius {si,son çspçce.ÆS.t| la oeêirté)
ne lui attribue qu’une peau rude, semée partout de petites papilles
saillantes.
B. 5; D. 5; A.JB; Ci 10; P. 1/7; V. 6 .
La couleur des individus que Ton a observes brune,
et leur taille allait à peine à quatre poüéèS. ?
On n’en dit pas l’origine.
CHAPITRE XVIII.
Du Chaca et du Sisor.
■4 je place dans ce chapitre, à la suite de ces siluroïdes
dont les formes sont encore faciles à faire rentrer dans
celles du plus graiÿi nombre des espèces connues, deux
espèces de l’Inde. Nous avpns vu lune; l’autre n’est parvenues
notré connaissanee que par les travaux de Hamilton
Buçhanân et lés collections du majoÿ-gëhéral Hardwick.
La première, le Chaca dé Buchanan, a quelques affinités
ayéç les Âsprèdes; la^seponde tient aussi de ces poissons,
en même temps quelle,a bien, quelque analogie avec les
Loricadrés. Outre sa forme générale, les boucliers perdus
dans* sa peau molle justifient ce rapprochement.
DU CHACA.
Le poisson qui forme .ee genre a été parfaitement représenté
par *M. Hamilton Buchanan dans son Histoire des
poissons du Gange,, pl. XXVIII, fig, 43 ffinais il le rapportait^
p, i 4ô) aux piatystes de Bloch, et le nommait
platystacus chaca. Comme ce n’est ni un asprède ni un
plotOSé, les deux véritables genres naturels dont se com-
posàit: le genre artificiel des piatystes, il est’nécessaire de
le distinguer. Depuis, ayant" eu occasion de décrire les
espèces rapportées par M. Belanger, j’ai publié1 dans la
partie zoolügique de son Voyage la figure et la description
de ce singulier genre.
1. Belanger, Voj. aux Indés orientales, partie zool., Poissons^ page 385 et 386,
pl. IV, fig. a.
i 5.