
 
        
         
		Sa largeur est d’un sixième moindre  que  sa longueur du museau  
 à  l’ouïe.  La  courbe des  lames  de  la  nuque  qui* termine  en  arrière  
 le grand  casque, est plus  convexe;  entre  les:deux,plaques  frontales  
 est  une  solution  de continuité  elliptique  et  plus  grande. Totifcé  la  
 tête  a des petites  fossettes  serrées, légèrement  enfoncées.  Les lames  
 du  corps  sont presque  sans  poils.  L’épine  pectorale  est ^quatre fois  
 et  quelque  chose  dans  la  longueur  tlbtale,  et dépasse  un  peu  là  
 naissance  de  la  ventrale;  Son  extrémité  s’amincit  tout  d’un  coup  
 en  pointe;  sep poils  sont  plus  fins,  plus  ras;  elle  est  lisse  vees  sa  
 base ;  son' bord  interne  n’a  point  de »Mon; Les  parties des huméraux,. 
  qui  se  recourbent .sous  la  poitrine,  ne  se  touchent  que par  
 leur angle antérieur,  et  se terminent en  angle droit; il y  a aussi de  
 petites^ fossettes  à  leur surface.  La rangée des lames  dorsales  est  de  
 vingt-cinq,  celle  des  ventrales  de  vingt-quatre;  après  quoi  en  
 viennent derrière  chacune  deux triangulaires;  il n’y  a que les deux  
 lames  de  derrière  la  dorsale  qui  se  touchent;  ensuite  vient  une  
 rangée  de  huit pièces  impaires ju ^ u ’à  l’adipeuse; et  a^rès iéilê, on  
 compte  six pièces impaires  jusqu’à  la caudale; derrière l’anale, sous  
 le tronçon de  la queue, il  y  a aussi six pièces Ou boucliers impairs.  
 Le  preinier  rayon  dorsal  a  moitié  de. la «hauteur  du  suivant.  La  
 caudale  est  un  peu  bilobée,  et  ses  rayons  extrêmes  ont  plus  de  
 force que  dans les  précédens.! 
 D.  1/8;  A.  8;  C.  14;  P.  1/9; ^   6. 
 Notre  individu  est  long de  sept pouces,  et paraît d’un  
 brun  olivâtre^  sa  dorsale  semble  colorée  comme  d’une  
 ppûssière  nuageuse  brune. 
 Un* individu  très-semblable  d ’ailleurs  au. précédent,  
 mais  plus petit,  a la  pointe  amincie  de  l’épine  pectorale  
 un  peu  recourbée  eu  crochet..- Il  parait  blanchâtreavec  
 des  points  nuageux  brunâtres  :  son  épine  n’a  d’ailleurs,  
 pas. plus  que  celles  des  précédens,* aucunes  dentelures  à  
 son  bord interne. 
 Get indiviAu^envpy évivant en Eranceya vécu pendant  
 quelque  temps à la mégagêrie.  ; 
 C’eSt,'à ce que je soü'pçonne, dé  cette  espèce bu  d’une  
 espèce bieiftPisine  que M. Hancock parle dans le Journal  
 zoologîqué,'n.°  iAj p. '24^ sous le nom de  callichthys lit-  
 toralïs j  il mentionne  meme  expressément  le  crochet  du  
 bout  d elà pectorale - qt  féçhancmre:  d,e  la  caudale ; mais  
 il ne^CQHipte  que  ; 
 D.  l /f|   ftt A.  | g  ^ 
 Uéât1 le  hassar à  tête  ronde% des  Arowaks.  Il  construit  
 et gardé1 son nid â'véc âhtânt dévSoïù  que  lé hassdra  tête  
 plate  ou doras^ m^is  le^grampà  est la matière  qu’il y emploie, 
  et il esia^sèz  difficile de  dire  pommant;,  sans autres  
 dents  que la légère  aspérité^de  ses mâchoires,  il  le  coupe  
 et, le  transporte. Ce n esLpas, .comme .le doras, un poisson  
 vo^agènij; et  lorsque  l’eau tient à lui manquer il s’énfonce  
 seulementI dans  ia vâsé. tf| 
 Le ' C ilÛ b hthe*l issé  u 
 ( Callichthys Icëvigatus, riob. ; d’Orb., Atl. duYoyage dans l’Amér.  
 mérid., pi. V/fig.  2. ) 
 Aucune  des.  espèces  décrites  jusqü’ici  n’a,  comme  on  
 vient  de  le  dire,  le  bord  interne  de  sès  épines pectorales  
 dentelé,  si  ce  n’est  tout  au plus  un léger vestige  dans les  
 jeunes  sujets  de  la première. 
 En  voici  une < très-semblable  au  Callichthys  subulatûs  
 pour les  formes,  et  encore  plus lisse,  où  cette  dentelure  
 forme  un  caractère^ très-marqué. 
 M Nous l’avons  reçue de Buénos-Ayres par M. d’Orbigny,  
 de  la Trinité par M. Robin.  
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