
 
        
         
		Le  fond  de  sa  couleur  est  en  dessus  d’un  brun  noirâtre,  en  
 dessous  d’un  brun  clair  marbré  de  brun  foncé.  Une  large  bande  
 fauve  va  d’un  opercule  à  l’autre en  travers  de  la nuque.  Il v  a une  
 tache  fauve  de  chaque  côté  du  dos,  entre  la  dqrsale  et  l’adipeuse.  
 *  La dorsale,  l’anale et les  pectorales sont noires? chacune  avec- deux  
 larges bandes fauves,  une au milieu,  l’autre au bord. L’adipéuse  est  
 fauve et a une bande  noire;  les  ventrales  sont  noirâtres; la  catidâlé  
 est fauve, piquetéetde brun,  et a  suirsa moitié postérieure iitielarge  
 bande  noire,  suivie  d%n  bord  blanm  Les" barbillons  maxillaires  
 sont Sauves, annelés  de  brun. 
 Son  anatomiê? nous mtontre  un  petit  foie,/formé de deux  lobes  
 grêles,  tgiqdres  et  prolonges;  une  tjrès-petite, vésicule  du  fiel;  un  
 estdfenac  oblong,  arrondi  en  arrière,'gros,  a parois  épaisses,  l£n -  
 testin  est  replié  et  sinueux ;dl  est  grêle:  Les  laitances'forment  de  
 nombreuses  houppes  distinctes. 
 Sa  vessie aérienne  est  grande,  beaucoup plusJaRge que  longue,  
 argentée,  sans muselesïBpfables-- 
 Les  reins  sont  fort  petits;  la  vessie'urinaire  ést  cependant  assez  
 longue,  q. 
 Nos  iuMVidus n?ont  que  trois  et  quatre^p'pCcégr  
 M. Lescheriaült noüs^apprend  que dette*êspèçjjîVe' ti en t  
 enfoncée  dans  la  vasfe.1 Elle Ve  noùfri|  dësgrafnes  légumineuses  
 qui  vivent  sur  le  to rd   des .e^ux  doupes^ parmi  
 celles que j’ai gpùftpp à l’examen de M. Adj;iepjd§ Jussieu,  
 il y a observ é de grosses graines de XArouma iguyannensis  
 d’Aublet. 
 L e  PflffiÉLODE  CHA-RUV' 
 ’  I  (PimelodwT chccrus, nob.*)?1^  T* 
 Nous  ^parlons  de^icertè  es^ecé  qtié^ <îaprès An  dëslin  
 fait  au  Brésil  par  Kl.  Ménestrier. 
 JElle  doit^ingulièrement resserafeler^au Pimélode  ranin. 
 ^Cependant  sa  tête  est  près depèinq  fpis  dans  ^   longueur,  et  sa  
 ©tudale  est  coupée  en* croissant et  à  lobes  pointus. 
 Quatre  larges  bandes .irnég^lièEes  tr^y^rse^tymücale- 
 ‘jwifflflli'iit un,  fpûd  d’un, brun  plus ,olâio  La  dorsale  a  deux  bandes  
 brunes, p , ;U |  fo.nd-çj^ (^j^êjme. brun  BU a  sur l’adipeuse, 
 et la  caudale  en  a une .paçallèlë^-sp^boqlï.çonpave. 
 ;  Les nageoir,es. paires  et l’anale «paraissent .posées:, et cette dernière  
 .  offre,- ^insii qu,e  les  p'eciorales-,  quelques  traces, de  bandes. 
 i i i 
 La  figure  est longue  de*six  pou-Cés/dille  porte’1 que  les  
 Portugais  du ‘Brésil  nomment dé poisson  choru,  et qu’il  a  
 été pris  dans le; Rio Sahara, 
 Le  Pim'ELôde ' Zü^èAKo  
 ■  (Mrnelodus 2kingaro3 Ilumboldt),  
 que  nous ne connaissons <rifi par la figuffe'etla descnption  
 que M. îtè Humboldf en" a  données dans  le Mémoire  que  
 fai  lu  le  bonhèur ^ïïe  publier  aveu  lui  èii  1817  sur  les  
 poissons  fiuviàtiles  de  l’Amérique méridionale,Te.fc  qui  est  
 inséré  dans  jsçs  Ol^eryationsvZQologiques,,(t.  Il,  p.  17P,},  
 me  paraît  appartenir  aussi  au  groupe  actuel. 
 Les  formes  rappellent  eelles  du  P.  crapaudin,  à  l’épine  de  la  
 dorsale  près5,  qui,  du  moins-dans ‘cette-figuref ne  ser?ihôntT‘e‘pas  
 fortê ni  dentelée;  lè  corps  èstë^olivâtre, tout semé de  petits  ocelles  
 noirs! M;d’è- Hünibaldt 
 ÉÉ^SsIP^B^ P .1 3 ; ’ V.  1 0 ,  et  dit  toutes  les  nageoires  sans  
 piçpians; 
 mais  il  n’a  probablement pas  disséqué  les  membranes  épaisses  qui  
 M^ajoute-tsil)  recouvrent  ces .parties  au  point que l’on  a peine  à  en  
 sentir  lès" os.  ^ 
 Cette>reSpeePhabite le haut Maragnon, dans la province  
 de jaè'ri de Bracamoros,,  contrée  où  les  eaux  qui  descendent  
 des  Cordillère^ .entretiennent  dans  ce  fleuve  une  
 température  cessez froidifr^J