
 
        
         
		LIVRE  XVII.  MÂLÀCOPTÉRVGîlENS.'  
 assuré qu’-iln’y aaucune branché -récurrente qui établisse une communication  
 entre  ces deux-organes.  La position au-dessus düjeorps  
 des  vertébrés  est  aussi  contraire  à  l’idée  dé  regarder  ces  organes  
 comme  des  appendices  de  la  vessie  aérienne; car  noiis avons  toujours  
 vu  que  les  vessies  natatoires,  quelque  compliquées  qu’elles  
 soient," ont. constamment  leurs  cornes  au-dessous  du  corps  ; des  
 vertèbres i  quand  elles  sesprolongênt entre des muscles  dèd»  queue. 
 iLes  os  du  bras  et.de  l’avant-bras ^-par- lètjr  partie  inférieure,  
 formènt sous le ‘devant du tronc une large ceinture humérale, striée  
 transversalement, près de. trois, fiais moins  longue que large,, qui  a  
 une pointe  en  avant  pt un bord  concave  en  arrière,  et  qui paraît  
 au travers de  la  péan* La :sui|uFëiqui#efgi®défedeux  pisÈpp%#§jif-peu  
 dentelée.  L’épine*de  la  pectorale: est forte-,i finementdenteléë  dans  
 les  deux  sens , et ?du  dixième  de  ht Iongueur  totaie ;  ellè peuti se  
 -fixer transversalement; il n’yfh que, sept  ray.Gns .mQusydqntle  premier; 
  est’ un ;.pèu  plus  long  que  l'épine.. Les  ventrales  placées .un  
 peu  plus-en  ayant  que-le^ tiers  antérieur,  sont» [rondes,  d:’ua%  tiers 
 et  branchus.  La  dorsale  est juste .au-dessus  des_ pectorales,  à-peu  
 près  de leur  grandeur,  et  n’a  aussi" que-six  layons  me^s. Lïanale  
 commence  un  peu plus  en  arrière,  et  se  continue  jusqu’à,la,qau-  
 dale, dont elle demeure distincte par une échancrure qui vapre^que  
 jüsq^’àdîPF! base. 
 Sa  hauteur, est de.près  de moitié  de celle du poisson.  Ses rayons  
 sont:tous  meus.  Au-devant  d’elle;est un  petit  appendice  charnu,  
 percé d’un  trou  en  avant,  fin comme Celui d’une  aiguille,, et  can»  
 nelé en arrière»La  eau^le ésterrondie, du dixième de. la. longueur  
 totale,  et  a  quinze  r£||§as;nnti©rs. .!;v; 
 B.  T; D. 6; A. UkfÿCaM çV pifîttf. 6. 
 La ligné  latérale  descend au  milieu  de  la hauteur,^qu’elle -suit  à 
 1.‘ je  ferai  remarquer que pour tous les' poisgoùsà très-longiipç nageoires,  dont  
 les Ayons sohï'Scfiès et empâtés sous une peau  épaisse, j’ai tbufoVs%ià l ’enféver  
 préalablement la peau ‘d’un  çôtéT, afih de 'mettre les rayoW-à nu, pour en'Connaître  
 le nombre avec  toute-.cérlittideicompter  
 duboutde.la pectorale : c’est une strie légèrement saillante,  
 f ji aveç déj petjitsSi zig-zags; peu  marqués., De  chaque , coté  du corps  se  
 . ; .monirent tles rides. verticales  assez marquées. :  y 
 Tp’^t ne. poisson^est  d’un  brun-noir  à: ppu^près  uniforme, ? ou  
 d’une. couleur chocolat. .D’après M. Buchanan,  elle s altère peu dans  
 la  liqueur;  cependant  elle  y  devient  quelquefoisiroussatre;  ; 
 ■ Noü|  é if'à io n s   d e^ bM b rëü x   individus.,  d e p u isL ih q   ou  
 's l x ^ p o ^ ^ p s q u  à  un  p îed?; mais l’espèce  arriv^  a  dix-huit  
 nmip.fi« .‘  selon  M.,  ly^sphénault. 
 L’anaipmie  de  curieux poisson,  faite  ayçppQm.j.pous  
 a  fa itÆp i r , 
 que  restomac est  petitnt  globuleux,  qu’il* donne V du ^ kipgauche,  
 une  branche  montante  qui passe  sous  le  foie  et dàné'le  côté  droit  
 de  l’abdomen.  Ce  duodénum, diminue  bientôt  de.çliamètre; devient  
 •très4treit,  et constitue un intestin.qüi fait  de  très-nombreux replis  
 dans  lfes 'deux hypûcondrês' avant  dë  remonter, de nouveau  jusque  
 sôbs  l è ‘féiëy d’cfu  il  ée'rend  sôus  la"  cblô'nne  vertébrale  jusqu’à  
 l’anus, en étant un peu pïus krgej Le S&é"ék petit', plurilobé ; ceux  
 de gauche  descendent assez bas dans l’abdomén; à  droite, une Vésicule, 
 du  fielobi onglée, mais assez'grosseêeurégard au volume du foie. 
 Les  organes  mâles  étaieny assezr d^dpppés  ;|’hii3ivi|3uj. que 
 fai  examiné.  Les  reins' spnt ausèi assez,gros^  et yers,ent  l’urine  dans  
 une  vé Mie ôfinaire "qui  se  bifurque  en" deux ‘ eorpes  assez  longues ,  
 mais étroites. Derrière le^àpôpK^es en cornet! de"la "grande, vertèbre  
 >  et im4-devant dés palettessotf é ^ l l ®  dQ '\PÆbw,  existé une petite  
 nessie  natatoire pà > parois minces .et argentées,' et fermant de chaque  
 pôté, .de  là  colonne  vertébrale  une: petite  houlette  arrondie,  de  la  
 gpossq^ d’^ |P |p *   jl; 
 s  Kous avonsî aussi  étudié le squelette du Saccob. singio,  
 et  nt§>us:y  'avons  fe.it  les  observations  ostéologiques  qui  
 vont  su iv re .  1 
 La tête et la grande vertèbre du singio  ont là thème  composition  
 et  les mêmes, rapports.que dans les hétérobranches. Le crâne,  com