Dans la grande échancrure, entre le bouclier et la proéminence
de l’huméral. ise voient* trois petites plaques vermiculées; ensuite
en vient une, haute et étroite, puis dix-neuf en forme, de papillons
ou de chauves-souris, c’est-à-dire deux ou trois, fois plus hautes
que longues, pointues à .chaqçe extrémité, échangées au milieu et
relevées d’une forte arête en crochet pointu j les dernières sont plus
longues j et ont leurs ailes plus obliques, plus obtuses et leurs crô-
chets plus saillans : toute^ ont la' shrfâce hérissée d’àFêtes grêles,
serrées, qui ressemblent à des épines couchées et qui forment en
effet de petites épines au bord postérieur.-
Notre individu est lôngde^Snngt-deux pouces, et la dessiccation
la rendu presque noir. Là' figttre ' ™
enluminée dun vert soniîÿrëi Ses indiVfditS', éoüservés* à
Munîctolont délllx à vingt-quatre pondes5®: ils vréhffetttMë
la rivièfe de Saint-FranÇôisr‘âu Brésil.
C jH A P IT R E X X L
Des <3allîcMW ÇCàliïcJi't}0\ Linn. et Gronov^
Les câllichtes sont.;: comme les doras, des siluroïdes
cuirassés et à deuxième dorsale adipeiise; mais cette deuxième
dorsale a un rayon*'dans son bord anterieur, et la
euirasse^s^ *tGé%P®t®emeM &iteï que dans les doras. Elle
consiste en > deux rangées de : fepû^iiefiroites hautes- de
chaque ; bote, qui embrassent la totalitéf de la hauteur,
chacune -recouvrant un peu la suivante, et celles de la
rangée supérieure : jse. croisant un peu aylc celle : de la
rangée, inférieure le dongcde la ligne latérale, ou plutôt
dans, la direction qu’aurait icette ligne , si ellè existait :
cest une armure défensivey rèmarquable par son extrême
régularité et par la facilité quelle permettà tous les mou-
vemenspitôut-eh ne laissant que le dessous de l’abdomen
à* découvert. 1 Ces poisàous sont d’ailleurs la tâté couverte
d’un easque plus ou. moins analogue jài.celui de plusieurs
poissons de oettfô famille; la .bouche petit^ presque .sans
deh$sf^eux«baæbiléQp|i| c h a c u n a n g l e s , et trois,
rayons seulement à la mèmbranef ; des j>uïes; leurs pectorales
ont une; épine, mais souvent velue plutôt que
dentée, et il arrive soravçntqadssi que leur épine dorsale
es&s&ible et seulement velue,. Leurs formes sonfc courtes
et raihassiée^JéUm habitudelîçnéère plus paresseuses que
celles des genres voisins. Ils se tiennent sous les herbes,
dans la^vase. des marais, et comme , dans lès pays chauds
qu’ils habitent, ces eaux stagnantes sont sujettes à se dessécher,
la nature leur a accb'M^é a un très-haut degré la
faculté 'de'vivre assez long-temps a "sec", et ils en profitent