courte, moins forte, arrondie; n’a aucune deütelure. Dans les grands
' individus elle est aussi verj^iq^ç. (Çette n^epire, est coupéç carrément,
du septième de la longueur totale, et un peu moins haute
' que longue. Les ventrales, attachées un peu après le Tnilieu, répondent
au bord postérieur delà'dorsale et sont-d’un quart moindres
queles pectorales. L’anale commènce après le deuxième tiërs
de là longueur, est fort courte et déuxrois plus haute..L’adipèlîSe,
qui lui répond, n’a que moitié de sa' hauteur et est Arrondie ;
tout son bord supérieur est garni de filets osseux qui- semblent
des vestiges .de rayons : il y .en a quinze oùseize. Là caùd'ale
paraît avoir - été coupée carrément ou légèrement échancrée ;en
arc de cercle.' ;
B. 9; D. 1/7; A. 8, dont lé; ptëmiëir caèbe dans le bord; G. 11 et (jîfélifues
È petits j P. .1/9* Y. 6. .
Bloch et M. Àgassiz parlent d’un -petit orifice muqueux
au-dessus de la baie de la^ec^®ale/quë nous n’à^bfis^as
pu reconnaître. *
A l’état sec ce poisson paraît d’un brun roussâtre, moucheté
de points,^noirâtres ; une large bande d’uhi jaiine
pâle^en parcourt le flanc dans toute sa longueur. La figqre
de M. Spix montre que ses couleurs n’ont pas; été. altérées
par le .dessèchement. M. Agassiz, qui l’a disséqué, dit, que
l’oesophage se dilfje en un granfl estomac:musculeux qui remplit
une grande partie de la cavité abdominale, et w d u *côté': gauche
une -boursoufflure aveugle. Le pylore est tout près du cardia: L’intestin
grêle Tait divers replis; eLdohhe dans uttagrhs intêStin feu
double plus large,' placé âtteop* gauche de l ’ëpitre et qui sè'fen-
drait à l’anus. Le foie est très-petit!; M rate est lobée j la veSsie bâ-
tàtdire en formé de coeur; la vessie urinaire, fort graflde, en^SRne
de poire, étcV
Ce „poisson devient grand. Le 'Gâbinet du Roi en pqs-
sèdeSim individu de trois pieds et. demi, cédé par le.Cabinet
de Lisbonne avec un autre de quinze pouces. Il y
ên a un à Munich de deux pieds et demi, et un d un pied
dans la liqueur. L’exemplaire. ^eiBlottovait quatre.pieds.
Nous n’en avons i trouvé' d indication dans. aucun des.
auteurliant^eUrS; à richthyolbf^stë de Berlin ; et nous-
mêmes n’avons reçu aucunes^ notes sur ses habitudes.
M. le docteur Rouira l’a vp. et dessiné én Colombie, où
on le nomme cajaro. Il y-parvient, dit-il, a deux pieds et
demi; eùil y en a une ràce°ôu une variété plus petite, qui
n’en diffère que paree que. sa ligne ^t^raje ^st noire.
DES PLATYSTOIVÏES. 1
yPUtiysjbgpia, Agassiz ).... Ù
M. AgâÉiJa ^aiementuîlangé en tonie la dé'nômi-
nation de Sorubim, que4fpix avait emplb^é^pour désigner
certains^, sümoeoades à museau déprimé ,.et remarquables, en
général, par le nombre- considérable de rayons branchio-
stejÉprÉés dents'lbùt’ sut une bandé tranSvérsë;* mais plus
néî^émbrft dïviséès eh Yfeïïix flaque1!' dë chaque ‘cbté fdé
la ligne m ie n n e du dansées bagués déjà
dSAts. Ges^pqces/cqjmmme^t à nou§. cqnd^rç \fërs
ces deux plaques de dents vomériennël bien distinctes
qui. caractérisent lesA Arius,.
Mous aurions même plaeé; les Platystômes comme une
sôus- division de ces-derniers, si nous n’aviôns un certain
noihbre 'd’espùces voisines* du Platystoma Vaïllûntii, qui
lient enéW^ pluë' intimement les siluroïdes 'à museau déprimé
aux bàgres ydbnt nous àyonsygléjà donné la description.
Le.s .Platystomes paraissent, atteindre à une longueur
assez, considérable; car nous en avons dans nos collections