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Ce n’est évid emment qu’un pimélode non casqué à six barbillons ;
ses barbillons maxillaires atteignent l’ouïe; les sous-mandibulaires
sont de moitié* plus courts^IfépinedoEsale- et la pectorale sont
fortes et striées, dans la copie, mais le peintre chinois, n’y a pas
marqué de dentelures. L’adipeuse est à peu près de la longueur de
-l’anale, qui elle-même est assez petite. La caudale est médiocre,
bilobée. Le dessus est verdâtre; sur le dos sont répandues*des taches
d’un vert un peu plus foncé,' rondes et, inégales; le dessous est jaunâtre
un peu argenté. Il y a des teintes rougeâtres sur les nageoires,
excepté la dorsale, qui est du verdâtre du dos.
Là figure longue de neuf pouces et demi.
M. de Lacépèdé âcrfi devoir faire un genre à part de. ce
poisson, à Cause de quelques traits que l’on ifoit^sur l’adi-
peuse, et qifii a regardés, dit-il,1 comme des Layons : il le
nomme tachisure, à cause de l’agilité de sa queue;'longue
et déliee ,’ét‘rcbtnme on peut en juger par la cdpie*1a&ez
mauvâisé d’ailleuTS, qu’il donne de sa figure chinois^jles
proportions de cette partie ne diffèrent pas beaucoup ^e,
içjl quelle est dans les espèces’du groupe actuel.
Il nous paraît donc que le genre. Tachisure ne peuLeJtre
conserv鮫«
Le P imélode lote
(Pimelodus mustelinus, nob.; d’Orb., Voyage dans l’Amér. mérid.;
Poissons, pl. I I, fïg,„ii)
pentre aussi dans ce groupe, mais il diffère assez, dès autres
espèces. %
Sa forme très-alongée,.sa petite tête déprimée, non casquée,
sa longue adipeuse qui va s’unir à la caudale, le
distinguent même éminemment de tous les siluroïdes.
Ij Déprimé jusque près du tiers antérieur, où est la dorsale, à peu
près rond à cet endroit, puis se comprimant de plus en plus jusqu’à
la caudale, le corps a sa hauteur au milieu â peu près quatorze fois
dans sa- longueur total@;la tète y est sept ‘fiais. Mie est de plus d’un
quart moins large que longue .et trois fois moins haute que large.
Soq. contour horizontal est à peu pïès parabolique. Une peau molle
comme celle du corps la couvre en entier; et il n’y a nulle apparence
de casque; La bouche n’entame sa longueur que d’un cinquième;
les mâchoires n’*avattcent pas plus l’une que l’autre. Chacune
a une large bande de dents en ifin velours; il n’y en a point
au palais. Le barbillon maxillaire n’atteint qu’à: fouie;*le sous-man-
dibulaire,est d’un fiers moins .long. jLes piïficesfies narines sont
quatre spetits trous formant un carré, les deux antérieurs près de
la lèvre, les deux postérieurs à moitié de distance de la lèvre à
r.çeil. Tous les quatre ont un petit lambeau cutané faisant valvule.
Les yeqx sont fort petits, à la fàg,e, supérieure, un peu avant le
milieu de la longueur de la’ tête’," à une distancé du fiers de cette
longueur, presque cachés sous la-peau. La membrane des oùies est
échancrée dans-son milieu, et a dé chaq.aé.'c©té neuf rayons, les
deux supérieurs larges et plats. Il n’y a aucune armure,à l’épaule.
La pectorale s’attache au bord de. la face inférieure, n’a pas le
douzième ‘de la longueur totale, e» arrondie au bout, et a huit
rayons, dont le premier, quoique simple, est aussi flexible que.les
autres. La dorsale, sur le tiers antérieur, jpar conséquent éloignée
dé la tête, est coupée carrément, à'peu près de la hauteur du corps,
et a sept rayons, dont le premier est de'moitié plus court, sans
branches, et durci seulement à sâ basér Les ventrales s'attachent Sous
la dorsale, sont de la longueur des pectorales et arrondies comme
elles.1 On y icOmpié sixraÿons, dont le premier est court, sans
branches, et un peu dur. L’anus est entre les ventrales. L’anale
commence beaucoup plus en arrière et un peu après le milieu; sa
longueur est du, sixième .dé celle du ppissqn ; sa hauteur est quatre
fois moindre. Il reste entre elle e t la caudale un espace égal à sa
longueur; ses rayonsjlsont au nombre de ; dix-huit. L ’adipeuse
commence un peù plus en avant, et, demeurant très-basse,, se continue
jusque sur le bout dé la ^üèùë,fe où^llè s’finîf à la caudale,
qui entouré le bout de là qùètié^au moyen dé ses petits rayons,