a la disposition de ce vaisàëàü, que quelques observateurs inattentifs
pourraient prendre pour l’uretère. À la suite de la base tendineuse
sont des fibres charnues, réunies en un pédicule'qui»soft dès parois
abdominales et semble s’élever alors du fond de f entonnoir assez
creux que la peau réfléchie fait au^deyant du premier rayon de
l’anale; puis, quand le pêdicule e&t âTrivé à paraîtrè au dehors, il
prend la forme de pinèëau, en se divisant d’abord en deux faisceaux
principaux, eux -mêmes subdiviséa.-
Le gros intestin était rempli de; petits crabes entiers.
Mous décrivons le squeiette des plotoses d’après ‘C#ui
dune autre espèce.
C’est un des poissons les plus répandus de la mer d|es
Indes : MM. Gepffroy, Ruppell et Ehrenberg l’ont rapporté
de la p e r Rouge; M. Dussumier des, ^échelles pt de
la cote de Malabar.; MM. Quoy et Gaimard de l’Isle-de-
Franoe, d’où M. Desjardins nous la; aussi envoyé^ etoùsil
avait été plus anciennement observé par Commerson, qui*
le nomme, dans ses papiërs jp etit màchoiran. M.Réÿfeud
l a pris à Triuquemalé, M. Leschenault à Pondicïtéiÿ, où
sbn nom tamoule est akegédou ) et MM. Qu ©y éf^aimârd
à Amboine, à Célèbes, et jusquaux îles des Amis ;-MM.iÈès-
soulet Garnot l’ont eu aux îles dé la Société* et MM.Eydbux
<é Souleyetà Macao et aux Philippines.' •
Renardl’a représente/daprès Ylaming, mais en l’altérant
( I , pi. I I I , fig. 19)? ?ous Ie noin malais de sàmbilaiig , qui
est générique, et la même figure est dans Valentÿû, ma 4j)6,
sous celui d'ikan^binetra* te s Abyssiniens le nomment
kpomat, selon M. Ehrenberg* ,
C’est le plotose anguillé, gravé dans Lacépède d’apr-ès
Commerson, tom. Y, pl. III, fig. 2; l'ingeelée de Ruppell,
II ,p. 51, pl* C LX V I; \q plotose ikapou de M. tesson (Dict.
d toÆ M s t. n a t,,,X V 43,Sÿ.et Voy. de Duperrey, Poix-»
p l X X X I , fig. 3^ <11 est aussi figure dans Krusenstern,
pl. LXyfig: l&i et l 3. ! ■
I^eplatystacpst anguillaris de Bloch., pl» 373 , présente
les mêmes dispositions de couleurs, et des formes seulement
un peu plus alongées^ mais, pour croire qui! soit
de la mêmemspècfeil faudrait supposer que le peintre a
beaucoup tropfalongé lés barbillons, qui dépassent en partie
le$ pectorales, p tYquç le naturaliste a fort exagere le
noïâ'Bré des* rayons des Oagèoifes verticales, qu’il porte à
tandis ffee fidùs n’en avoùs trouvé, en les comptant
sur beaucoup d’individus, que irffty > > >- - ' >
&e pl9wm$àfé$immmr3Lhe dé h plupart des#uroï<fcs,
yj.j dans l’eau salée 5 il se,,tient enfouçe^dans la vase e,t ;dans
to a b |e de la: mer; çt fâtte habitude le rend à craindre
Gomméjios Vives,,et surtout la vive Bois d,e;roc (trachinus
nanu%rwoh.) sur leSiCÔtes sablonneuses de la Manche.
Aucun îp©isso,n ne .passe pour plus dangereux et nest
plus redouté dés* pêcheurs -..tous les voyageurs sont unar
nimeJLà cet égard* fes épines ,,petites -, et ,pachçe|j. dans les
membranes des ,nagepires, punissent peu; on nest pas
tenté de ,Ven défer p m a ^ O ^ p e elles spftt très-tranchantes^
et que leurs dentelure sont tres-âiguës, lps blessures
qu’elles font sont très-donlpiireUse^,(.etproduisant
souvent des infiammations qui vont jusqu a la gapgrène.
Çommerson, qui.en fut légèrement pique au ponce, éprouva
sur-le-champ une douleur atfocé, qui futjacpompagüee de
fièvre et. demeura tyès^intense jusqu au lendepiain. M. Ehrenberg
en a souffert pendant plusieurs jours; il assure que
l’on en meurt qpelquéfois; et que lés Arabes craignent ce
poisson plus que leur scorpion. Aussi ce savant naturaliste