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 pour aller en rampant cher cherdçs eaux nouvelles , lorsque  
 celles où ils séjournaient viennent à leur‘manqueripon assure  
 même qu’ils pénètrent dans la terre  et percent quelquefois  
 les  digues qui  retiennent les  étangs,  causent ainsi  des  dégâts  
 dans  les viviers,  en  donnant  aux  autres  poissons les  
 moyens d’en sortir.1 
 Le  tamoata  der Margrave,  type ,de  oe genre  et  long-  
 tempsla seule  espèce que l’on y. ait  comprise., parut pour  
 la première, fois en  17.4Ü nomme  un genre, à  parUy et*  sous  
 le  nom  de  calUchthySy  dans la  description  du Musée du  
 Prince de Suède, ouvrage de Linné, mais présentée comme  
 th èsé inaugurale par Laüren ti B alk K :Liun é l’in tro^iwsit dans  
 la sixième édition de  son Systema  en /i 748? p- ’ 45-  Gsro-  
 novius  l’adopta  dans  son  Muséum  en  Mais 
 en  i y%  Linné j  dans sa  dixième  léâiÊiiümp&fà&q- pfugeæfc*à-  
 proposa de  supprimer  ce î^nrqA ot de de* fondée  dans; son  
 grand  genre silurus,  où Gmelin  et Shaw l’ont laissé.  Puis  
 en;* w j  Bloch,Mans la Xtt.etpartie de sa grande Ichthyolo-  
 gie, p.  65,  l’en  retira  de  nouveau  avec  d’autres, espèces^ à  
 flancs  cuirassés,*  et  imposa  à  cè groupe  le  nom  de  cata-  
 phractus,  que  Klein  avait  employé  dans, un  sens  plus  
 général y én même «temps il  y ; ajouta  une. seconde  espÉUe#  
 Enfin,  enytBoây.M&de  Lacépède  (t..¥,  p^ma^le  sépUta  
 de  nouveau des doras,  efed’isok j; ou  crut  l’isoler^ comme  
 Linné; mais aima mieux lui laisser ce  nom vague Aè catn-  
 phraçtm,^p& dplui rendre celui de callickthy% que Linné 
 1  cité par Linsé, XlI.e,édiL, 
 W W oeM W b B? acad.  Liriïi.,  1 , 2 7 7 ;  Ü arlîâe'caU um ^irW  retrouvemême  
 oûrr. ,  3 >V ét Jréparaît dans  lAgrëmd&édïtistf'du MussiÆàfyhtWkd. 
 e s . r j$ £ î; f ;  j ij-sff-1  ' ; .*  I : V  »  91  &  '0 ffjl M M j|sp 
 3.  U  lui  associe, .comme  Gronovius,  Wcàtaphractus  amencanus,  qïn  est  uri 
 vrai  doras.  | 
 lui avait  donné dans l’origine.  Il nous'semble  que ce législateur  
 de  la nomenclature en histoire naturelle, ^inventeur  
 d e là   dénominations binait-e., méritait  bien,. puisqu’on lui  
 raptenàit  un ' genref que  l’on- en  Pèprif^aiis&i de  nom,  et  
 c’estnanssi^ ce  que M-, Cuvier  a fait' déjà  dans  la  première  
 édition du.Règne animal eiiifl.^. Il faut Cependant avouer  
 que' ce nom,< emprunté dies;anciens,  avait été'employé par  
 eux  d’une -tout  autre  manière,  quoique  les  passages  où  
 ils en; pla rient  la synonymie 
 de* ce poisson. Ils prouvent séelcuient, »Gomme nous avons  
 eu, occasion  de  le foire  remarquer  déjà,* que  les  nomenclatures  
 pOpulaifes nétaieUt-pas moins  embrouilléeS  chez  
 les* anciens .que: chez les$modernes. 
 AtheftéGL-cite d’abord le ©allichthe comme synonyme de  
 Ycmthias; car il intitule son chapitre VII AN0ÏA£, Kcc&.i%ôvsy  
 etplus bas2  il rapporte  que plusieurs aüt'eurs le  regardent  
 comme le  même,  ainsi  que  le  callionyme, l’elloppe  et  le  
 loup.3 
 Dans  ce même article  il rappelle qu’Aristote  établit que  
 le  était armé de dents aiguës;, Kuç%ctçoSovrctïet qu’il 
 vit en troupes*  ; 
 On  lit  aussi,  quelques;lignes  plus  bas, que; Dorion  regarde  
 le KC6%.t%ôvs  comme  different de l’anthias, du  callionyme  
 et  de  felloppe. 
 Nous trouvons aussi ce même pufssqiicité par Oppién4.  
 Si la  conjecture  que M.:  Gùvier  a: pftfeentéè  à  l’article  de 
 1.  Liv.i V3I,Tfp$ii82, A, 
 SI.  Ibid., D. 
 3.  C’est  par faute  de  corrections que dans le tonie II de l’Histoire des poissons,  
 p.  1 ç} 3 ,. oti  a écrit tekos au  lieu;de  Ifkosi- 
 4.  Liv. III, versirgi  et vers 355»;',