leur mâchoire supérieure, tenir de plus près au Pl. lima.
L’un des deux
a en effet la mâchoire supérieure tellement avancée que s^dents
ne rencontrent point l’inférieure quand la bouche se ferme. D’ail-
leurs ses formes ressemblent à celles du P l. coruscays, si'c eh ’est
que son adipeuse est nn peu pins haute et pointue, les lobes de sa
caudale ün peu plus aigus, et qu’il y a aes dents marquées aux
deux bords de son épine pectorale. Ses barbillons atteignènt aux
ventrales.
D. îyë; % ÎQi‘Ç. 19 j P. 44IÔ J. V. 6.
On ne donne point le nombre des rayons branchiostèges. Son
corps est enluminé de^uye, plus pâle en dessous. Il n’a point de
taches, »non plus que sur la caudale, et l’analej mais toute la tête,
les deux dorsales, lés pectorales "et'.’les ventrales sont sémejes de
petits pointa noirs. - ‘
D’après la figure la production interpariétale est obtuse; la plaque
interépineuse se montrer peu et n!est. pas; grande 5. l’opercule lest
strié, et la pointe de l’épaule granulée, aussi, longue que haute,
et aigue'.
Le Musée de Munich,'en possède un individu, mal
conservé, de plus de tfois pieds de longueur, .pris, dans
les eaux douces du Brésil équatorial : il, est étiqueté
p ira y a p e a .
L e ' P latystome a tête plate
(Platystoma plàniceps3 Agassiz; Sorubim pirapaca, Spix, pl. XÏI.)
a la-.mâchoire supérieure encore plus avancée, et les barbillons
maxillaires plus longs £ rts ^épa^sent les ventrales ) ; $gs épines pectorales
paraissent plus grêles; mais les lobes de là .caudale sont
représentés aussi pointus, ainsi que l’adipeuse.
ï D. % A. I23 C. 17$ Pt/l/âO} y„ ô., ,
Tout lé dessus est d*un olivâtré'foncé, tirant au noirâtre; semé sur
la 'tête, comme sur le front, de petites taches noires; les côtés et
le ventre sont argentés; et ünehande olivâtre interrompue y.règne
longitudinalement'#1 la hauteur de la pectorale. Les nageoires ont
une teinte rogss^e,.£xcepté l’adipeuse, qui e^t de la couleur du
dos. Elle a de petites taches noires, et la fdorsale et les pectorales
en ont aussi, mais il n’y en a pas sur lês autres nageoires. Il paraît,
d’apr,ès la figure, que la production interpariétalejst courbe, large
et obtuse. la plaque, inter épineuse assez, grande et en demi-ovale,.
et la pointe humérale fisse et moins longue qu,e haute, mais aiguë.
On en conserve au Musée de Munich un individu sec,
long de vingt-femq pouces, intitulé : piraya pecivi, pris
d&fis' lé Brésil équatorial. L ’espèce habite la rivière des
Amazdhes, le Solimôèns, le Rio négjro.
La iroièièmë' de xés espèces dé Spix,
1 L e P latystome tronqué
(Plcitystoma truncatum., Agassiz, pl. X I II , à .),
ressemble au contraire' beaucoup au PL coruscans et au
P l. punqtatum
par'sa mâchoire1 supérieure'' peu avandéë, par sbn adipeuse basse
éfc longue, par les'lobes arrondis dé sa candale, par sa production
interp riéialè rhédiodrè, et sa plaque épineuse ndn apparenté ; mais
ses barbillons maxillaires n’atteignent qu’à peine le bout dés pectorales.
Solri ce rapport il tient le milieu entre “les deux espèces auxquelles
niàas le comparons, et jéUé'm’étonnerais point que tourtes
les ti%is, mieux examinées, ne finissent ’pàr être reconnues pour
d es variétés d’une seule. Ses nombres sont indiqués
A. 12};0. I l 5 P. 'l'/lfr; V. IG;
la figure marque D. \Jfo. Mais dans aucun de cês platystomes M.
’ Âgâs&ii’ rie fait une mention particulière des rayons branchiostèges.
La^figurede- ce .platystome tronqué est enluminée de
fauv^eÆ n’ajdprtaches noires que sur la première dorsale
et la caudale.