2 5 0 LIVRE XV il. MALA G O P T É R Y G IENS.
s’étend en un barge bord contins à l’angle de la commissure avec la
-supérieure, ce qui doit former une.sqrte dé ventouse ou de suçoir *
à l’aide duquel l’animal doit adhérer fortement aux corps plongés
sous l’eau.
La mâchoire supérieure a six rangées de dents : la première composée,
de dents simples et coniqiies, obtuses ou légèrement tranchantes
à la pointe; celles dès rangs- internes sont -terminées par un
double crochet, dont ehaque\denticule est très-pointu.
La mâchoire inférieure n’a que des dents à doubles pointes crochues.
Le palais estsMsse et sans dents. La langue est grosse,-épaisse
et obtuse, mais^trèsrpeu - mobile.
Les ouïes sont fendues sur les cètésidela tête, -Couverture monte
p u en dessus, ne descend pas sous la gorge^ ce qui rend; ïisthme
branchial large et aplati. Les rayonslffe la membrane brancniostège
sont tellement engagés et caehés'dans -la peau de*cette membràne,
qu’on ne peut .les coffipter que par la dissection. Ils sont au nombre
de quatre et assez remarquables, par leur forme : le premier, celui
q«i est sous l’oprcule, est large, courbé en arc de cerclé, dont
les deux extrémités ne sont pas dans le même plan : ce rayon s?at-~
ténue aux deaibouts. Leapivant, mince et pointu du eètêâhtérieur,
par-onit shosèÀe sur de cirps, hyoïdien ; ^est élar gi du côté du 'bérd
de: la-membrane et taillé en biseau, de manière à suivre 1©contour
de l’ouverture branchiale. Le troisième est pointu et grêle dans toute
sa longueur. Le quatrième, sauf la taille, qui est moindre , res&embfe
au second. I l y a^omme dans tous les poissons, quatre arceaux
branchifères; les peignes des branchies sont courts, les rât-eha-res
se réduisent à d^simples tubercules, petits et rugueux.
Les pectorales sont attachées sur une ceinture;osseuse, assez large,
mais qui est entièrement cachée sous la peau; et qui ne pourra
être bien décrite que sur le squelette. Ces nageoires sont tellement
avancées que là base est couverte par le bord membraneux deToper-
ctde quand le poisson écarte ses nageoires ; dans cette position, elles
deviennent horizontales et presque à angle droit sur le plan du côté
du corps. Le premier rayon n’est pas osseux et poignant, comme
dans les pimélodes; il est cependant simple, sa surface est couverte
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de fortes âpretés, surtout du cité élntérièhr. Mue gros que les autres,
il se prolonge en ffl'et, qui’dépâSse les antres rayons seulement d’un
quart de sa longueur‘iotâlêv laquelle ’ esÉfCôtfaprise quatre fbiàflet
trois quarts dans céllë du poisson. Les douTe autres rayons qui
süifeût sont tons branchas*; aplatis • le dernier n’à que lé quart du
premier. Le bord de la nageOirC Cât arrondi; 4
Les ventrales sônt a u s s i - e l l e s sont au’ tiers antérieur
du tronc, les caudales n?y étant ‘ ^as èoinprïses. La distance
de la ventrale à là pectorale n’est que dîU^riiiiibëf du tronc. Elles
sont attachées à deux os pelviens- àSyëê l-Ottgs, pointus en avant et
formant unepièee trfeï^^lairé par leur réüriiOtt àntériem*e, et res-
tantÿâu tmntrâiréjdistînctifs'-leiflpiî^S'èn a^ère, Lesxdeux premiers
rayons de la nageoire son^àplatis, plus rOguétix qhë-èéùî^oê la
pectorale. Ils sont rapprodKës de màhièrë à ce qu’il faille les'regarder
avec grande attention poür refcdnnak‘fe la membrane ‘étroite
qui les réunit en un seùl, paraissant alorJ»ârgè ë t‘trèS-^Os. Ils se
prOfongent en un filet plus1 coUrt^fd# ƒ? a CÙSlht'e Cinq* thÿt^S bran-
chuS. B
La dorsale est attachée au tiers antérieur de là longueur' totale.
Le premier rayon n’a pas d’articulati|mKqul lé rende fixe, Comme
celle deS autres sifefOïdes ; il sé pr ôiollge rài fil èOîïrf, èt sS pâttîe
antérieure et supérieure a quelques rugosités très-^fines.
L'adipeuse est létigiiè'et1 basse j éhé^ëOfifanéncélautrdisième tiers
de la dongueurKfffi tronc, la'fclùdsle non comprise, ët ëïïe s’étend
jusque suprbi base des rnyonp déhi .ÇRu^e^.Sahai^eiçr n?çst quç du
sixième ou au septième de sa- longueur! » -
La*caudale est Coupéë carrément, mais les deux rayons' externes ",
supérieur ;et inférieur , se, prolongent en filet et en dépassent le
bord. Quand elle est étalée1, sà hàfiteur fâitde mntblë 'diôTsa longueur :
on lui compte treize rayons.
L’anale est assez reculée en. arrière, car elle est sur le second tiers
de la longueur totale, et elle paraît d’autant plus reculée que les
autres nageoires sont plus avancées. Le premier rayon est simple,
gros, filiforme et grenu; elle éët d’âillêüfs pins d’e moitié plus
courte que haute.