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 sur  la^forme  des  dents  bifides- à  leur  extrémité ; -chaque  
 jointe  est  un*  peu  recourbée- en  dedans  aucun  autre  
 silure  ne nous a.eaipoæe offert l’exemple de ©etfce dentition f   
 et je. dirais même  aucun  autre  poisson. La sorte  de  herse  
 composée  par  la  série  de  rangées .«le  dents,  garnit^les  
 mâchoires  sur  une  rangée  -étroite'  et  peu  étendue  en  
 travers  par  rapport*»'la  grandeur  de’tl: ouverture  de  la  
 bouche; "’ouverture  qui  est  élargie  par suite  du  développement  
 âé8* lèvres.  Le  palais'est  lisse  et  sans  dentsf*il  
 n’y  a  que  deux  f&rbillohs  maxillaires,. car  l’ont ne  peut  
 donner  ce  nom  aux  petites.- pa^irestqûi; sont,  auprès,  de  
 la  narine,  La  première  dorsale  est | petite  et  n’a  qu’un  
 faible  rayon  en  avant.  La  nageoire  adipeuse -ost  longue.  
 Les  autres nageoires  ont  leurs ‘premiers’rayons  prolofigés  
 en  un  petit  filet. 
 On voit que ces poissons sont très-voïSffiS'jdésqnmélodes :  
 lés denfô*s’e’üfôsiwén d^tinguèbtrt^ntéfoîs étsuffisamment. 
 Le pimelodus Cjclopum die M. de Ilumboldt me paraît  
 appartenir  à„ce  genre;  car  il  a  aussi  une- petite  adipeuse.  
 Cependant je le place encôre avee doute, parce?que  je ne  
 coimais  pas la nature  de  ses  dents. 
 Comme reétte fespèee est rejetëeqjardes  éruptions volcaniques 
  du  ÇotÉfpaxi, M.  de  Ilumboldt  a  donné -à cétte  
 espèce,  qui!  plaçait  alors  fort  convenablement  parmi les  
 pMëlbdëS',  le  nom  de  pimelodus  Cf ùlopiim.  J’ai  voulu  
 eonsèrver l’idee de* cet illustre savànt, rendue par l’épithète  
 poétique  qu’il  a  choisie,  en prenant  pour  dénomination  
 générique  le  nom  d’un  des  fils  d’Uranus  et »de  la  Terre;  
 et  j’ai  choisi  celui  iïArges,  qui  a  lavantage  d’étre  bref,  
 et. d’une  consonnance  agréable; m 
 La  première  espèce  aura  pour  épithète  le  nom indien  
 sous lequel M.  Pentland nous  l’a rapportée, et la seconde  
 conservera  pour  épithète  celle  qu’on  lit  dans  le  premier  
 travail  de M.  de Huiriboldt. 
 Z /A rgès  sabalo. 
 ^Arges'^icÈiâlo,  nob.) 
 Le  Sabalo  est un poisson, à/.museau, déprimé,  mais  convexe  en  
 dessus;;:.et  aplati  en  dessous.  La-jconvexité  de  la  têt^e  se. continue  
 jusqu’à  la dorsale, dont .la base  du  premie||râyon  est  au  tiers  antérieur  
 du.’dorps.  Jusqu’à  cette  nageoire  le  tronc  est  arrondi mais  
 au-delà  le. corps  devient comprimé. La circonscription du museau,  
 ".set 'jLe  contour-général  délia  tète*  est*à< peu  près  parabolique ; -et  la  
 : distance  du  bout  du- museau, - jusque  pai*  le  travers  des  ouïes,  
 surpass,e?às,peine lediamètré transversal de* Jatête,  dont l’épaisseur,  
 prise  à la hauteur des -yeux^st',.contenue deux  fois  et demie dans  
 la Longueur  totale,  laquelle contient qu atre#^ celle de  la  tète;  
 i 'iiLes y.eùx  sont,tr^-petits,,iplacés  àpeu  près  aux  deux  tiers  de  
 la distance du bout bu museau à la. fente  de l’ouïekL}intervalle qui  
 les sépafe ne  fait  que  le cinquième  de  cette même distance,, et  que  
 le quart  dur diamètre  qui «passerait par  les  orbites. « 
 La  peau  molle- de  la  tête  passe  .sur  les  yeux., en  laissant  une  
 conjonctive transparente  au-dessus  de  l’oe ilm a is   sans  aucun  repli  
 ijKteçne.  ; 
 A moitié  de  la  distance-entre  l’qeiltejt, le  bol|t  du  museau  sont  
 percées. les. narines. Lés  deux  ouvertures  sontxtBèSrKapprocbées ;  la  
 postérièf,^ |st plus  grand.e^que J ’antérieure,  et elle .est  entourée par  
 line: papille-rçle^^utouç de son bord en forme; de tentacule, 
 La, bouche  forme  un  muscat*  avancé  parabolique,  à  cause  de  
 l’épaisseur' des  lèvres;  Il y   a  a i  .dessus  et près de. l’anglmde la  com-  
 •  rnissure,  deux  barbillons maxillaires ; mais on ne  voit  sous la  peau  
 aucun, de%:qs:*3i  lamâehoiîîeiÆ’ouvertuBe delahoueb© esttout>à-fait  
 eh dessous. La lèvre supérieure fait un bourrelet épais, et l’inférieure  
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