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 l’un  des  deux  étant développé  dans  le  cas  où  l’autre  reste  
 rudimentaire. 
 C e tte   th éo rie   to u t  h y p o th é tiq u e   a  é té  conçue:  par  M.  
 Geoffroy Sain t-H ilaire après u n  examen rap id e  d ’u n  birgus  
 latroy  cru stacé d e  HsIe-de-Franee -èt dés» a rch ip e ls voisins,  
 d o n t l’anatomie  m é rite ra it  d e   fixer r a tte n tio n   :des  zo o lo -  
 gistesaMM. A u d o u in  et:Milne E d ^ f e d ê io n t d ém o n tré  q u e ,  
 dans  lesiçru stacés  terrestres  q u ’ils ..ont e u 'o c c a sio n   d ’exam 
 in e r,  la  m em b ran em n te rn e ié ten d u e ÆOus  le a tp sty fo rm e   
 dans  la! cavité b ran ch ia le  u n  rep li p ro p re  à >conserver  l’e a u ,  
 e t .garantissant des  organes  Respma&firesAdja^aAlesshseâtibn  
 q u i  n e   m an q u e ra it  pas  d ’avoir  lieuià*' l’aindibijec D an s  le  
 birgus latro  la  partie,sup,ôrieure  de!  cetteCmeMibrane  est  
 garnie:de végétatibns  p lus o u  moins  développées „mais q u i  
 n e  so n t nullemen t, creuses,  e t  n e  so n t p o in t  perméables à   
 l’a ir,  em sorte  q u eace|t  organe.; n ’est  pas  p lu s ,u n   p o um o n   
 aérien  q u e x e lu i  des  aiitres  c ru s ta c é si te rrestres.  I l  se ra it  
 p o ssible  queVéfâ^ végétations  a in s i  rléveloppééss dans  le  
 ù ù ’gp&s'jîeussent  ctmime  usageusecondaire  d ’a rrê te r 'les'æeufs  
 rem o n ta n t  spùsj ces. enveloppes  à -cause .de  la  b rièv e té   de  
 la  queue» 'GétaciUJrganisa|Âeii  avait  même  f a it1 croire  a  M.  
 Gqvier,  q u e   les  d eux  poches  d u   ù r r g k ^ é te ie n t  destinées  
 àbrecevoir  la   p o n te   d e   c éx ru sta e é ït; i3  
 I ;-Màis  revenbnsti.’aux  clarias  o u  i h é t érobranohresp commé  
 M.  Geoffroy  les^a/nommés«. - 
 Lespdïssons de.ces  deux genres oht la  tête protégée par  
 un  casque  pss,eux yugranuleüx,  formé  par MtenÉue  des*3«©s  
 du i crâne J et augmenté p ar les surs capulairesr; :1a production  
 interpariétale  s’avance, sur  l’occiput  en  une  lame  plus  ou  
 moins mousse. Elle .est  supportée pàr  une  crête  dq »l’occipital, 
   qui < contribue, Jt  Isbutenirl etuà  .étendre  le  xasque ; 
 CH A P. XIV.  CLARIAS  ET  HÉTÉROBRAN CHES.  265  
 il  n’y  a  pas  d?occipitaliatéral :  les  deux  occipitaux postérieurs  
 ont  deux  grandes  apophyses  transverses,  qui  ont la  
 forme  de  deux  grandes  lames  roulées  en  cornet.  La  première  
 vertèbre^ai  aussi  deux  apophyses  transverses  en  
 lames minces  et  recourbées,1  qui  .complètent,  en  arrière,  
 le  cornet  des  apophyses  latérales^et dilatées de  l’occipital  
 postérieur  et  qui  reçoivent les  oiselets  de  Webber.  Des  
 restes de ligamens  et  de  replis1 du péritoine, sur ces  pièces  
 me  font  croire  que  les “'attaches  de  la  vessie  natatoire  
 occupent  aussi  une  partie  de  cette  région*,  quoique  ses  
 lobes  arrondis  me  paraissent dogés;dans les  creux  recouverts  
 par  l,est mastoïdiens. Le*vomer^a  des  dents  tantôt en  
 eardeytantot^grenues,  et réellesfo raient  un  arc  ou  une  
 bande,  dont  la  figure  varie  dans  les  espèces.  Outré  les  
 appendices  ramifiés - des1 brainchifesp.nous  comptons!  a  la  
 membrane  branchiostège  de  eés‘poissons,  un  nombre  de  
 rayons  variable  do  neuf à  onze.  Les  Clarias  ont sur le  dos  
 une.nageoire qui en occupe  toute  la longueur," sans toutefois  
 se  confondre  avec la   caudâle,  ni  cellè-*ci  avec  l’anale,  
 qui  est  aussi Jrès'-r étendue. • Il  n’y   a  pas  de  rayon  osseux  
 au-devant  de  cette  nageoire,  ni  par. 'donséquent  de  chevron 
 »  Quelquefois  eètté  dorsale  est  plus  éourte,  et  elle  
 est  alors  suivie  d’une  nageoiré  adipeuse;  c’ést  le  cas  présent^ 
   par  lés  Hétérobranchesi  Le  premier  rayon  dé  la  
 pectorale; est,  comme  celui  des  autres  siluroïdes,  osseux  
 et légèrement  dentelé sur le  bord. 
 Malgré  l’assertion  d’Iïasselquist,  je  ne  Ÿois  aucun  appendice  
 coecal  au  pylore ;ge  ne  conçois  même  pas  quels  
 sont les  organes  ou  les  vaisseaux  qu’il  a  pu prendre  pour  
 trois  ou quatre  petits  cæcums,  très - minces ;  il n’avait pas  
 aussi aperçu la vessie aérienne,-si remarquable par sa forme  
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