128 LIVRE 3EVÏÏ. MALACWTÉRŸèlEffS.
ën donnerons d’atitreS à celles de l’Amérique, qui en
diffèrent, comme ori voit, meme par le genre»
Ici nous entendons 'décrire Tespèce comprise -sous le
n.° 83 de Gronovius, ut représentée dans Seba, pl. XXIX,
fi g. 5ÿ et nous lui donnons le nom de eeoëlèbje collecteur.
Elle nous paraît répondre mieux qu’aucune autre au rham-
dia ou bagrè de Rio de Margrave, p. ;
Cest un poisson répandu dans toutes les parties dé
l’Amérique méridionale.
Nous l’avons de^ Surinam par M- Le vaillant, et .de
Cayenne par M. Poiteau et par M. Frère. Le Musée royal
de Leyde l’a aussi reçu de Cayenne. S,on nom français,
dansièette colonie, est Barbe la roche. •
M. Ménestrier nous l’a envoyé d’e Riq-Janeiro, où il
l’a entendu appeler Luvier. '
M- d’Orbigny nous fa envoyé de Bi^O^A|ie«uous le
nom espagnol de bagre negro, qui liii e%t commun ayec
d’autres espèces^ et^sous" celui d e mandii àu^qui enfost la
traduction en guarani 5 et nqus ne .y’Qjy'Qps aucjuii moy|îi
dede distinguer du pinré/ode Qné/en, pris àiMonte^-Addço
par MM. Quoy et Gaimard, Ut qu’ils ont décrit et représenté
dans le Vdyage de M. Freycinet (ZO’oL, p. 2*àSet
pl. XLIX, "figV 3 *et 4*)."*Enfin‘, nous ne poUvoùs douter
que cè ùe soit le même pôiSson qui est représente dans
l’ouvrage de Spix, pl. X I, sous le nom de heterobranchus
sextentaculatus. Les traits dont le dessinateur avait couv
e rt l’adipeuse auront fait illusion et passé pour des rayons :
aussi le texte, p. 28, rédigé seulement sur un individu
^ mal conservé, n’a-t-il pu donner lé nombre dfevèes
prétendus rayons.
Nous voyons aussi par les individus râp^ortëS dë Guyaquil
par MM. Eydoux et Souleyet, que cette espèce se
trouve même répandue dans lés’ eaux douces qui descendent
du versant occidental de l’Amérique du sud.
Sàtête, mesuréé'jusqu’à l’ouïe, est cinq fois ou un peu plus dans
■ Sâv longueur totale-; elle a de (o^c>jqsrten largeur toute- la longueur
de l’ope^cuje qqlç^tiers' de; s i longueur., Sa production interpariétale
~ y ajoute un quart en ‘ sus.'ÇejEtn production est. deux fois et demie
’ t^aùssi longue que large.’ et "sa moitié antérieure seulement est ridée
et se montre’ âu travers de là peau. Elle né se joint pas au bouclier,
qui est Wrt-’petit, triangulaire,.pointu en avant, et à peu près
entièrement cache so.ùs la peau.' Le casqué a en largeur quatre septièmes
de-sa longueur; il est ridé plutôt que grenu. L a solution du
continuité va jusquës entre les Lords postérieurs>d’es yeux, qui sont
au milieu-dîna longueur delà tét-éj dirigés obliquement en dehors,
du sixième de sa longueur en diamètre, effjtft deux diamètres et
demi l’un de l’autre. Les,narines spnt.deux très-pe,lits trous: l’un,
près de la lèvre, un peu en,dedans du^barbillon maxillaire, a un
petit lambeau à peine visible; l’autrej.au^gssqs, -à un tiers de la
distance, djq premier, à l’oeil,, n’a.qu’qn .l<|ger; rebord. La bouche
occupe le travers du devant du museau, et,n’entame pas la longueur
de la tête de plus d’un sixième. Les mâchoires sont à très-
> peuiprès^égalës *’ on si l’une dépasse l’autre',"' -fe’ést la supérieure; Les
: dents sont? en fin velours sur des bandes assea étroites#:Lé barbillon
.maxillaire atteint au boutide fanale ou au deuxième tiers de l’adipeuse,
et même quelquefois au-delà; le spus-mandibulaire externe,
au. bout de là pectorale, et l’interne, àj sa base. L ’qperçule . çst ridé
en rayons; il y a huit rayons aux o,uïes.
La pdinte humérale est aiguë, plus longue que large, fortement
striée ; Fos a aü-dëssus urièléchàncrure marquée. Çepmé pectorale
est assez forte, strië^â^dents serrées au bord interttë,'et dtf dixième
de la longtièur-Hotàle. Le premier rayon dorsal est grêlé .èt sans
dentelures; sa pointe est molle. Cette nageoire est coupée carrément,
et des^ deux tiers ou des trois quarts de la hauteur du corps.
Sa Ipngâeur a plus d’un: quart en sus, et est du septième de la