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 l’oxyrhynchus* le lepidotus,  le  latès., l’alabès-,  le  coraeinus  
 e t^ a  phagrarinus oij^le^hagrusi-.Êje  revient  u n ,peu  
 plus  bas par un trait  emprunté  d’Aristobitle,  qui prétend  
 que les poissons  de la meï.vne..remopJ^pastdân^.JàiHïl  
 par  la .crainte  des  crocodiles  il  en  ek€^ptet le  mngilj  
 le  thrissa el le  delphinus5.ee dernier, à  cause  de  sa. taille,  
 ne redoutant pas le-dangereux saurien. Il ne* donne  pas de  
 raison qui pousse leIthçifsa à  remonter lei^iWGommeil  
 est  probable  ajhe  sous  ce  nom  était  désignée  l’alose  qu  
 une espèce  voisiner on devine bientôt Ifccause  qui ctetgr-  
 mine^nê ^oidsônc-à, tera^te*.- dans d’eaii  disuee^xeomme  il  
 le  fait  dans tous, les autres affluens de nos mers. Quant aux  
 mugils j  ceux-ci,   dit-il,   peuvent passer, sous la conduite des  
 5S#oî> ayep  lesquels  ils  ont Ibabitude  de  vivre? en,société»  
 Les  crocodiles  n’attaquent  pas  les poveus,  a  . cause  des  
 épines qu’ils - ont sur la tèteycar Strabon  dit :  .. . . .  •  K&  
 £%Mj!pMvl  ccKcevôotç ' g rifks(p.ctXviiy^ i» . ... .  eti^jf icé'qui  veut  
 bien  dire que \c %oïços a  des  épines sur la- tête,  et nonvpas  
 aux  environs de  la  tête,  comme M.  Isidore  Gep^roy  fa  
 interprété.^“ 
 » jQé passage ne s’opposerait pas a  admettre  quele porcus  
 ne  fjxt  le  scbeilan; mais Athénée®,  qui  cite  aussidq  
 parmi  les  poissons  du  Nil,  lui  donne.l’épithète  de  vms,  
 qui ne convient plus à notre poisson, et empêche. de croire  
 àd’identité  présumée.  -   r  ;  a 
 Ce  m êm e   auteur3  cite  dans  un  autre  endroit  le-%«*or  
 toujours  fluviatile, mais d’une  rivière  du Péloponnèse,  le 
 1.  bescript.  des poiss.  du- ifol, P» 
 'ff'îiv . Tff, 
 3.  J*T.  YIH,  pagrffli, E. 
 Clitor , iieoimme  un  poisson  qu’Aristote  comptait  parmi  
 ceux qui  faisaient  entendre  un  son. Ce  trait^  commun  a  
 un  grand  nombre  de poissons, «peut*  encore  moins  que  
 ceux  des  passages  préëe'dens j  servir  à  déterminer  id une  
 manièM?|tânt spit peu/ précise  ces  %©fe5'des  anciens. 
 A ce  sujet, je ferai remarquer que M.  Isidore Geoffroy  
 Saint-Hilaire1 a donné une explication bien peu heureuse  
 et*  élqdgaïéode  tous principes  physiologiques  de  la  production  
 sourdes  poissons,«quand  ib dit que  les isons  
 résuhtentidu  frottement des mpinesïdorsales é le c to ra les  
 dans’ leurs  cavités  articulaires. Ces  os,articulés  par  des  
 létesLarropdiesDli  double  mouvement,  ont  leurs  surfaces  
 articulaires recouvertes  de  cartilages  lubrifiésj. et ce mouvement  
 se  fait ..dans  l’articulation  sans  frottement  et « ne  
 fait  enltêndre/aucun bruit.. Tous ceux,  d’ailleurs, qui jEion-  
 naisseafelbfeteieet' natui5ellettdesipoissons,  savent  que, les  
 sons- qüe,ces^animaux font entendre sont dus  au mouvement  
 qu’ils peuvent  donner à l’air de leur vessie  natatoire,  
 en exerçant sur cet organe une compression plus ou moins  
 forte quand il;est pourvu de muscles çons&icteurs. Ornen  
 a  des  exemples  dans  les  sciènes,  danslgs  trigles^et, dans  
 un  gra^nd ;,nombre  de  poissons  qui  n ont  pas.  de  rayons  
 osseux à faire mouvoir avec un frottement assez rude pour  
 produire  un «on» Le  barbeau  de  nos  iimm^;{Cjrprmus  
 barbus, Linn. ) Lit aussi  entendre un son sons l’eau quand  
 on le  tient enfermé dans un vase et qu’on le tourmente,;et  
 surtout  quand, on le  presse  un peu  fort  dans  les»,mains.  
 Dans  ce  cas il ny a pas de  muscles  comme  dans l’exemple  
 . précédent, mais  je  crois- que  ees bruits  sont  produits  par 
 1 .-Poissons dû Nil,  p.. 1 6 7 .