188 LIVRE XVII, MALACiOPTÉRVGÏENS.
l'air qurs’échappe de la vessieaérienneiïQiiând*CMia disseqoié
k-véssiie^ri,e«tie' -tlsâhsBtttfêsyil est facile de*se convaincre
que la vessie , si grande, si forte^ pourvue'de muscles propres
si puissans, et ï^bôuvërte seuleinent par lés productions
osseuses, de la..grande plaque intërpariétale, doit ^etve
sono^ ,^qt,f^p^ïle doit r^^»ieppor^î,plus dans les; sciais
que dans les autres siluroïdes^ à ^auge, de^ la grapdeur r,de
cette plaque osseuse qui les recouvre dans les espècesf.de
ce genre, de sa minceur, et de l’absence-d’une -peau..
épaisse ;et: muqueuse ^en dessus; qui amortirait pW^sOn
existence la communication des vibrations sonores.
L e ' SCHÀL : SEN-EUf -
(Sjnodpntis fnmcrodpri; Jsiâ.. GeofF.,S. H il.1 ; Rimeloduç sfnodon-
tis ’ Geoff. S. Hil., Egypte, pl. 12 , fîg. et ‘ 6g j ilu ru s'cla ria s,
Hasselq.) ;a
est l’espèce la mieux caractérisée . ,par la longueur denses
dents pendantes j par les dentelures,du »bord antérieur de
sonJépine dorsale et par ses barbillons maxillaires^ frangés
comme céux de la mandibule.
Elle est fôrt bien représentée dans le grand ouvrage sur
l’Égypte , .Zool., Poiss., pl. X.II, Q;ti>
-^Sa plus grande hauteur (au pied de l’épine dorsale et au tiers
antérieur du corps) estquatvedois dans sa longueur totale^saplus
grande largeur s (à. répaule)pest. d’un peu plus des. .trois quarts de
cette, humeur; mais ses côtés se rapprochent à la .nmquç , qui est
en dos d’âne, et tout l’arrière du corps est comprimé, |
A partir de fépirie dorsale, leproftldescend obliquement jus-
- qu’au-dessus, des : yeux, où i f ÿ a une convexité transversale, et
de là il prend un peu plus de courbure et descend un peu plus
il.!Poi$soas du Nil ;• p. *56.
CH M L X ; S C H A L S .
rapidement jusqu’autmuseau,? qui va horizontalement se terminer
en an^^ arrapdi ap sommet- ha distancedu bout du museau au bout
de .l’opercule es,t quatre fois et,demie dans la longueur totale; mms.
-le casque entier.,'-avec le bouclier qui eu fait.partie, n y .est que trois
ïo is f la production occipitale et îéhoùcüer ensemble ont près de
“Mêiti'e du reste‘4le la tète Vèst -a 'peu ‘.pfes aussi la largéùr du
laires, sont largès -et obtuses/-et ont? dMëunè le tierV de la largeur
• du: casque -entre elles. L’teil â -son bord anterieur au -milieu de
la distancé du>museaü à^ l’ouïe, èt-ison. diamètre longitudinal esfe
quatre, fois et demie dans cettee.mAtnéj distance : il y a* deux de ces
diamètres,d’pn^e^L à l’autre. Le,bouclier, le casque, sps branches,
sont fortement granulés :jusques entre les yeux., ou,est une solution
de-continm-té: en ellipse très-alongéq, de près du tiers de la
1 longueur du .mus^eàu à l§ tjprsalè. .Au-d'evarit des yeux le museau
! e’st lisse ; la joue, lopercule, le sont également. La bouche est une
•‘î^uyèrturè parabolique so'us"'lé-museau','que la macboi¥è inférieure
n'e peut fermer entièrement. La lëv.rë.supérieure-est charnue', et
. de .son; épaisseur sort une rattgéelde très-qieütes dents pointues et
doaéé^j au nombre de quatorze OU seize.
quel pendent les barbillons soqs-mandibulaireS, et dont la face
supérieure «...dans une fossette rassemblé comme en un faisceau,
les 'sept ou huit longues dents, caraâêristiquès du genre. Leur
ÜOJp^uëÙr égâli^’p re sq ^ 'lé ■dikmètîfiè- dé»ïoeu; %llfe/sOn‘tv'n ù ^ ”mi
dix fois moins»-hautes, extrêmement minces, crochues au bout
et très-pointues,: leur sommet Ost doré. La mâchoire inférieure,
qui partoæettèlèvre conique^ est unopetite traverse à l’aplomb du
bord antérieuRid© l’oe il, èt fort loin™© pquvqiE^irapprochgr: de
iasupérieÙEef La lèvre que nous venons de décrire elle-même ne
• remplit pasUont ce videj*il^vla;aqeunès dents aü palais. Le barbillon
maxillaire n’atteint que le;-milieu de l’opercule; lessous-
mandibulaires sont de moitié plus Courts;.tous les six ont de ohaque
côté des filamens grêles. A la base du maxillaire, en arrière, est un
lobe anguleux, membraneux, sortedecontinuation de la lèvre.