216 LIVRE XVII. m a l a c o p t é r y g ie n s .
sales du bouclier. Ces deux os ont leur surface finement striée. Les
sous-orbitaires ne forment qu’un filet grêle et lisse. La branehe latérale
du bouclier est conique et étroite. Le préopercule est lisse e*
caché sous la peau. Les épines pectorale et dqrsale sont assez, fortes*
La pectorale a plus du sixième de la longueur, la dorsale plus du
cinquième : elles sont comprimées, striées, finement crénelées riu
bord antérieur; la pectorale a des dentelures au bbrd’postérieur, en
sens contraire d^célîes'de l’antérieur: à la dorsale on n’en voit que
quelques-unes, très-petites (je dois dire que dans:l’échantillon du
Cabinet de Leyde ces épines sont plus fortes, plus courtes-et plus
arquées que dans celui du Cabinet du Roi^Jâ’adipeusè est petite;
la caudale est divisée en deux lobes peu aigus, du septième dé la
langueur totale; l’anale occupent peu près lè. prime -espace, *
B. 6 ? D. MM -A. 11;.Ç. 17 et plusieurs petits; P. Î/IO^T* 1 :
La ligne latérale est garnie de trente-six petites plaques osseuses,
trapézoïdes-,-pointues en haut et en bas, à bord postérieur échaOeré,
quelquefois dentelé, et armées au milieu d’une cajftne tranchante,
qui se termine par une épine aiguë. La première’ dè ses plaques est
au-dessus de l’extrémité de la production humé râlé ;le s dernières,
plus sériées que les autres-, vont jusque sur le côté de là ‘caudale.
Lesdignes obliques partent des intervalles déifies plàqTj'éè'ëif se dessinent
’sur lé dessus et le dessous du tronc.
Notre individu est long de sept pouces et demi. Celui
de Leyde, a près d’un pied ; tous deux paraissent d’un fauve
uniforme, mais étaient peut-être plus ou moins argentés.
Le D oras n o ir .
^ iD o r a s niger, nob.) ri
Cette belle et grande espeôe a été déjà décrite-en abrégé
dans le travail cité plus haut, que j’ai publiéjen.1817 sur
les poissons de lAmérique équinoxiale, ,ejt,qui est inséré
dans les Observations zoplpgiques de- JV1. de Humboldt
(Û I ,P. 1 8 a d’après lïnbel individu^donné par le Cabinet
de-Lisbonne à celui de^Paris. Plus tard, il en a paru une
très ab onne- figure datis les Poissons de Spix, pl. V. Ce
voyageur l’avait appelé cdrydoras edentulus; mais comme
il ne ‘répond point aux caractères attribués aux corydoras
parfM. de L^cépède^ 1 éditeur, M. Àgassiz, a préféré le
nommer doras Humboldtii. Çet éditeur, fondé sur quelque^
d i^ ^ termes,; a c r^ î^ poisson de’Spix
différent du notre; mais l’identité s’en laisse aisément cons-
t%|fijpar le seulrapptf^bement de sa figure avec notre individu
«
Il a l’oeil beaucoup plus petit et la tête plus déprimée en avant
? que le précédent; son museau descend moins. Mesurée- jusqu’à
Fouie, sa tête a le quart, et jusqu’à la dorsale, un peu plus du tiers
de la longueur totale. Sa largeur entre les ouïes est de moitié de la
distance du museau à la dorsale. L’oeil a le huitième de la longueur
du museau à l’ouïe, et est .à quatre diamètres du bout du museau
et à trois de celui de l’autre côté. La bouche est demi-circulaire,
ouverte sous le bout du museau. La lèvre supérieure est épaisse et
proéminente ; elle se prolonge de chaque côté en un barbillon maxillaire,
épris à sa base, et.qui atteint à peine à l’ouïe; les sdus-
mandibulaires sont de moitié plus Courts. Je crois apercevoir à la
mâchoire inférieure deux petits groupes de dents, mais infiniment
plus fines et plus rares que dans le D. carinatus. Le casque est fortement
granulé jusqu’en avant des yeux : il en est de même des
sous-orbitaires, de l’opercule, delà longue proéminence de l’opercule,
qui est un peu moins haute qu’au précédent, mais tout aussi
obt,use. La branche latérale <la bouclier est large et arrondie. Les
épines sont comme dans le précédent II y a pour toute adipeuse un
léger repli, fort long, mais si bas qu’il est à peine sensible pour qui
n’en est pas prévenu. L’anale est assez petite; la caudale est divisée
en deux lobes obtus, du septième de la longueur totale.
B. 85 D. 1/6; A. i l ; C. 17; P. 1/10; V. 7.