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 sales du bouclier.  Ces deux  os  ont  leur  surface  finement striée. Les  
 sous-orbitaires ne forment qu’un filet grêle et lisse. La branehe latérale  
 du bouclier est  conique  et  étroite.  Le  préopercule  est  lisse  e*  
 caché sous  la peau. Les épines pectorale  et dqrsale sont assez, fortes*  
 La pectorale a plus  du  sixième de  la  longueur,  la dorsale  plus  du  
 cinquième  :  elles  sont  comprimées,  striées,  finement  crénelées riu  
 bord antérieur; la pectorale  a des dentelures au bbrd’postérieur, en  
 sens contraire d^célîes'de l’antérieur: à la  dorsale on n’en voit que  
 quelques-unes,  très-petites  (je  dois  dire  que dans:l’échantillon  du  
 Cabinet  de Leyde ces  épines  sont plus  fortes, plus  courtes-et plus  
 arquées  que dans  celui  du Cabinet  du  Roi^Jâ’adipeusè  est  petite;  
 la  caudale  est divisée  en deux  lobes peu  aigus,  du  septième  dé  la  
 langueur totale;  l’anale  occupent peu  près lè. prime -espace,  * 
 B.  6 ? D. MM -A.  11;.Ç.  17 et plusieurs petits;  P.  Î/IO^T*  1 : 
 La ligne latérale est garnie de trente-six  petites plaques  osseuses,  
 trapézoïdes-,-pointues en haut et en bas, à bord postérieur échaOeré,  
 quelquefois  dentelé,  et armées  au milieu  d’une  cajftne tranchante,  
 qui se  termine par une  épine  aiguë. La première’ dè  ses  plaques est  
 au-dessus  de l’extrémité  de  la production  humé râlé ;le s  dernières,  
 plus  sériées  que  les autres-, vont  jusque  sur  le  côté  de là  ‘caudale.  
 Lesdignes  obliques partent des intervalles déifies plàqTj'éè'ëif se dessinent  
 ’sur  lé dessus  et  le dessous du  tronc. 
 Notre individu  est long  de  sept  pouces  et  demi.  Celui  
 de Leyde, a près d’un pied ; tous deux paraissent d’un fauve  
 uniforme,  mais  étaient peut-être plus  ou moins argentés. 
 Le  D oras  n o ir . 
 ^ iD o r a s   niger, nob.)  ri 
 Cette belle et grande  espeôe a été déjà décrite-en  abrégé  
 dans le  travail  cité  plus haut, que  j’ai publiéjen.1817  sur  
 les  poissons  de  lAmérique  équinoxiale,  ,ejt,qui  est  inséré  
 dans  les  Observations  zoplpgiques  de- JV1.  de  Humboldt 
 (Û I ,P.  1 8 a  d’après lïnbel individu^donné par le Cabinet  
 de-Lisbonne à  celui  de^Paris. Plus  tard,  il en  a  paru une  
 très ab onne- figure  datis  les  Poissons  de  Spix,  pl.  V.  Ce  
 voyageur l’avait appelé cdrydoras edentulus; mais comme  
 il ne ‘répond point aux caractères attribués aux  corydoras  
 parfM.  de  L^cépède^ 1 éditeur, M.  Àgassiz,  a  préféré  le  
 nommer  doras Humboldtii. Çet  éditeur, fondé sur  quelque^ 
  d i^ ^   termes,;  a c r^ î^  poisson de’Spix 
 différent du notre; mais l’identité s’en laisse aisément cons-  
 t%|fijpar le seulrapptf^bement  de sa figure avec notre individu 
 « 
 Il  a  l’oeil  beaucoup  plus  petit  et la  tête plus  déprimée  en  avant  
 ? que  le  précédent;  son  museau  descend  moins.  Mesurée-  jusqu’à  
 Fouie,  sa tête  a  le quart, et jusqu’à la dorsale, un peu plus du tiers  
 de la longueur totale.  Sa largeur  entre  les  ouïes  est de moitié  de  la  
 distance du museau à  la dorsale. L’oeil a le huitième de la longueur  
 du  museau  à  l’ouïe,  et  est .à  quatre  diamètres du bout  du  museau  
 et  à  trois  de  celui  de  l’autre  côté.  La  bouche  est  demi-circulaire,  
 ouverte sous  le bout  du museau. La  lèvre  supérieure  est épaisse  et  
 proéminente ;  elle se prolonge  de chaque côté en un barbillon maxillaire, 
   épris  à  sa  base,  et.qui  atteint  à  peine  à  l’ouïe;  les  sdus-  
 mandibulaires  sont  de  moitié plus  Courts.  Je  crois  apercevoir à  la  
 mâchoire inférieure deux petits  groupes  de  dents, mais  infiniment  
 plus fines et plus rares que dans  le D. carinatus. Le  casque  est  fortement  
 granulé  jusqu’en  avant  des  yeux  :  il  en  est  de  même  des  
 sous-orbitaires,  de l’opercule, delà longue proéminence de l’opercule, 
  qui  est un peu moins  haute  qu’au  précédent, mais  tout  aussi  
 obt,use.  La branche  latérale <la bouclier  est  large  et  arrondie.  Les  
 épines sont comme dans le précédent II y a pour toute adipeuse un  
 léger repli, fort long, mais si bas  qu’il est à peine sensible pour qui  
 n’en est  pas prévenu.  L’anale  est assez petite;  la  caudale  est divisée  
 en  deux  lobes  obtus, du  septième  de la longueur totale. 
 B.  85  D.  1/6;  A.  i l ;   C.  17;  P.  1/10;  V.  7.