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 . "  (Arius  stricticassis,  nob.)^-' 
 Cayenne  produit  à la précédente 
 par tous les  détails  de  sa  tête,  de sa  bouche,  de  sç|~bar-  
 billons,  de  ses  épiinès^de,4Sseà nâgedïMsV 
 mais  dont  la- proéminence- interpariétàle  se  fait  remarquer  par  sa  
 -  forme  longue  et" étroite ,*  elle  a  en  longueur  pins  du-tiers  de  celle  
 de  la^têj;e^sa.largeur,iest. de. moins, du .tiers  de, sa  longueur,  et,  
 loin  de  s’élargir  vers  le  crâne,  elle  s’y   rétrécit  un  peu. L’opercule  
 et le limbe  du préopetcule sont irrégulièrement striés. Les ventrales  
 sont  aussi  longues  que  les pVctoralfes. 
 B.  6;  D.  1/6 ; A. %  C.  15;  P.’l/12^V. p.  
 t Notre  individu  est,.desséché, long  de dix-huit pouces,  et paraît  
 d’un  fauve  roussâtre, en  dessus,  blanchâtre  en  dessous,  s 
 Il  a  été  rapportérrle  Cayenne  par M.  Frère,  qtiiribiis  
 dit, que danrvefté cblonie on nomme l1 esp è*cëïegrondeur,  
 signe  qu’elle" Fait 'entendre  quelquefois^romme  on le rap-  
 pdFte  de  plusieurs  especes  de  la  famille. 
 Le  Musée  royal  des  Pays-Bas  a. reçu  de  Cayenâe^un  
 poisson  que  nous  rapportons, à, cette  espèce,  quoiquegsa  
 proéminence.inteçpariétale,très-étroiteà.sa base, s’élargisse  
 un peu plus ên  arriéréJét y prenne un peu plus du' ti’efSMie  
 sa  longuetlr  et  de  sa largeur. L’opercule  est  coùvèrt ’d’une  
 peau  veinee"j mais  daillejirs tout  est  semblable  ëûtlè;"‘%s  
 deux  e^p^ce^'. 
 Cet  individu  n’est  Ionique  de  onze  polices.  / 
 Viennent maintenant les espèces où l’armure de la nuque  
 consiste,*ponime à l’ordinaire, dans une production  interpariétale  
 en triangle isocèle tronqué au sommet,: et en une  
 plaque intètépineuse, petite et en croissant. Il y en a dans  
 les deux cobtinen's. 
 Z/’À.RIUS  A  NEZ. 
 • (Arius nàfulus, nob.) ' 
 Kous  distinguons  d’abord  dans  le  nombre  une  espèce  
 des Indes  que la proéminence  de  la  partie  supérieure  de  
 soù muséaii fait'presqüè ressembler à  un squale; mais  qui  
 est  plus  extraordinaire‘encore  par là grande  ressemblance  
 qu nV aveçnofre  tagrus  bilineatm.  Il  faut  comparer,; les  
 dents  de  l’une  ejude  l’autre. qsp^e “avec  la  plus  grande  
 attention .pour  les  distinguer  et  reconnaître  que  celle-ci  
 mêmé  appartient *|Sun  groupe  différent. 
 MM. Kuhl  et Van Hassëlt  font^ observée  et  dessinée  à  
 Javp,  et lwarçtit  appelée  caiastoma  nasutwh. M. Dussu-  
 mier  l’a  rapportée de la çôte  de Malabar  en 1837: depuis,  
 nous  laVohs reçue. raùssi de  la mer Rouge. 
 La  longueur > dé  la  tête,  mesurée  jusqu’à , l’ouïe,. prend  près  du  
 quart dejjeel^, du .poisson,  et  la.'proéminence interpariétale .ajqutè  
 . en sus le viers'de. ceUq.premi|re;loingueur.  Le museau  est def forme  
 parabolique;  la  saillie de  la. mâ^hoirp  supérieure  est  du sixième  de  
 la  longueur  de  la  tète.  La  fente./de  la  bouche  en  entame  le  quart.  
 '  Les dents,  en-fort velours  ou  en'cardes, sont  sur de  larges  bandes  
 aux mâènb’frfes'',1 t au' palais 'sènt deux  très-grands* triangles,  composés  
 chacuiüde  trois  pièces,  et  écartés  l’un de  l’autre par un large  
 x  espace  longitudinal.  LteiLest^ausmilieu  de  la  longueur  et  de  la  
 hâuteur; son dia&êtré/tongitudinal  est du-huitième de la  longueur  
 1  de  la;'tête;  il  y  a  près  de* cinq  de ees diamètres  d’un  oeil  à  Pâture.  
 La iprodûction  intërpariétule* est presque  ânssi. large  à  sa  base  que  
 longue;  carénée, fortement granulée,  ainsi que le .reste du Casque