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 dé  la -dorsale,  et  ce  qjii  est  plus  marqué  encore,  cette  nageoire,  
 plus longue que haute, a douze  rayons, sans  compter le petit grain  
 qui  est à la  base du premier.  L’épine de  son adipeuse  est  grande  et  
 fort  arquée.  Les  rayons  extrêmes  de  sa  caudale  ne  se  prolongent  
 pas heaucoup. L’âpreté de ses pièeés de cuirasse est disposée comme  
 par  stries.  Sa  proéminence  interpariétale  est  courte  et  obtuse. 
 D.  1/11; À.  1/4; C. 16; P.- 1/6; V.  1/5. 
 Tout son  corps  et  ses nageoires  sont  cou-verts  de  points  ou  de  
 petites  taches  d’un  brun  clair,  qui  se  touchent  de  manière  à  ne  
 laisser  entre  elles  que  de  petits  espaces  rhomboïdaux  ou  triangulaires, 
  plus pâles, qui même sur la dorsale paraissent d’un blanc de 
 lait.  •   -   ; 
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 Notre  individu, long de  seize  pouces,  a été pris dans  la  
 rivière  de  Saint-François  au  Brésil  par  M.  Auguste  de  
 Saint-Hilaire. 
 Nous ne doutons presque pas de son identité avec Vhjr-  
 postoma edenticulatum de Spix, pl. IV. La  seule différence^  
 apparente  consisterait  dans l’absence  des  tenta eulesj mais  
 l’individu  conservé  à Munich,  sur  le’quel M. Àgassiz a  fait  
 sa  description,  étant  desséché,  il est  très-possible  quelees  
 petits  filamens  y   aient  été  enlevés  ou  caché» : 
 Nous  avons lieu de  croire que  c’est le  vrai guacari  du  
 prince Maurice, copié sous ce nom dans Margrave, p.  16 6 ,  
 et dans R so n , p. «p;  du moiqs  est-il certain  que sa -figure  
 marque  1 1   ou  12  rayons  à la  dorsale.  Cependant  elle a  la  
 tête  plus petite  à  proportion,  et  n’est  coloriée  que  d’un  
 gris uniforme, avec des nageoires jaunâtres,, mais Margrave  
 y  supplée en décrivant les taches brunes comme des semences  
 de moutarde semées sur un fond jaunâtre. H ajoute que  
 ce poisson,vit jusqu’à  cinq  heures  hors  de  l’eau, et  qu’on  
 le mange après en  avoir  enlevé la  cuirasse , il fait observer  
 qu’il  a peu de  chair»