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 B. A; D. ï?.Ali§*- 
 Cette espèce a la peau nue et muqueuse ; la couleur est d’un noir  
 olivâtre,  uniforme  et sans  tache. 
 - Ce  poisson  vient  du Rio  de  Palace,  prèë  Popàyan.  Il  y  
 est connu sous le nom-de pescado negri(>> et- atteint presque  
 quatorze  pouces de  longueur. 
 Le  nom  générique, composé par M.  de Humboldt, rappelle  
 la^positioDhlidrizontâîe djes  yeux sur  le* dessus ide  la  
 tête,  et regardant  constamment vëré lee ie i Quant amïfoni  
 spécifique',  lé  s&Vànt'voyageur  la   donné  >à  oetteespèee  
 pour perpétuer la mémoirefdît-il' d’un savant) respectable,  
 Don Mariano  Grixalva’, qui  a répandu  àP p p a y aole  goût  
 des  scièncès  physiques:,  en  les  cultivant  avec  succès.:! ïî  
 Ge pescado negro  se mange à   Popayan.  Il ne  se  trouve  
 pas  dans  la  partie  de  la  rivière  do  Cauca  qui >esfi  la' plus  
 voisine  de  la ville f et cela tient à un phénomène physique  
 remarquable.  _ 
 Un petit ruisseau, dont les eaux  sont imprégnées d’acide  
 sulfurique, descend  du volcan  de  Puracé :  à  causé  dë  ê'ôh  
 acidité:, les habitans lui, ont donné le nom de  Rio yinagre.  
 I l se mêlé au R io Cauca, et à partir dç:pe confluent ,Jusqu a  
 quatre lieues plus bas, cçitte dernière rivière  est.Æput^Jait  
 dépourvue de poissons;,  quoique dans  la partiel supérieure  
 dé  son  cours  le^Cauea  soit  poissonneux,  et q u e ■ la  ÿêéhe  
 Y  soit abondante. Dé petites quantités d’acidë,  qui  échapperaient  
 à nos analyses  chimiques, mais  qui  finiraient fiar  
 agir  puissamment  sur  l’économie  dii  poisson,  à  cause  de  
 la  continuité  de  leur  présence»  deviennent a^sez  considérables  
 pour  nuire  à  l’organisation  des  poissons. 
 CHAR.  XÏV..  .CLAMAS  ET  HÉ;TÉROBRAN.CHES. 261 
 v | u  H k  P ï  T R  Ë   .  ' J J 
 Des  Glarias, Gronovius,  et des Hétérobranchës 1  
 m*ÜSèterolb^nc}iusfl jÇreoff. ). 
 Les  siluroïdés  doBt  n o u s m a m t e n c m t ’vài  parler  
 n’ont ; : pas > la  nuque  arméeq « aucun  kbomdifÉrr ne  > garnit  
 l’origine  de  leur, dorsale,.« C’est  du "noté  dé  la  tempe ' et  
 sur,iles  joues:>que  les pfècesaoëseus e%^plus  grandes  qua  
 l’ordinairedonnent  ide  llextensif É fà   leur, casque,, Non-  
 seulement, leslbûs-o rb itaiges y, qui dansle. reste de la famille  
 s&rëduisehÆ à:de «implesjiiets, prennent plus  de développement;,; 
  mais  l^isprtempQraji^l ordinairement  si  petits,  
 HMqnl  datas la plupart dessiluraïdës  ont  entièrement  disparu, 
   deviennent: énormes^èt se; soudent? deux de chaque  
 -côté*  au  bord du  crâne,  le  Iqngi des Itrois fipntauxet  du  
 mastoïdien.  D’ailleurs  ces  poissons  ont,  outre  leurs  dents 
 un  arc  du vomer^, parallèle  
 apx  déprimééc, obtuse $ leurs 
 memhran es b ranchiostèges, ont des rayons assez nombreux ;  
 leuA ÇOrps est alongéj leur caudale tronquée^ une nageoire,  
 longue .tt basse, sans  grande.épine,  règne  sur leur dos, et  
 quelquefois,,sa. deuxième, moitié; est  remplacée! par  une  
 adipeuséi; tiapalAii^  également  longue  et  bas^ë j  l’épine  
 péëtOjale!ustnpe.titey8ipaai§  ces qui  fait pour tafe ,genre un  
 caractère  bien ^essentiel,  quoique,  intérieur,  et  n’ayant  
 d’exemple  dans  aucun ; autre, pôisspn,,  ce  sont  les  appendiçes  
 ramifiés  de  leurs  arcs  branchiaux..qui  ont  valu  à 
 l’un  d’eux  le  nom  que  nous  luiHçons$rvons,