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 qui  entre  dans ;l’éebaocrujre ,de  cette  proéminence,;! en .arrière  il  
 s’élargit  pour  embrasser  les  deux  premiers  rayons.  Le  premier  pst,  
 comme  à  l’ordinaire,  un  petit  grain  ovale.  L’épine  a  presque  le  
 double  de la hauteur du  corps  et  est  très-grosse;cedji>it  être  fune  
 arme  défensive  terrible.  Sa  surface  est  striée'^ptôt  que  granulée,  
 et  à ; son  bord  - postérieur  elle  a  de  petites  *3ents  fines.  Lapine  
 pectorale  ne  lui  Gède  point  en  force,  mais  est  plus  courte  de  
 deux  cinquièmes,  finement  striée,  et  garnie  à  ses  deux  bords  de  
 fines  dents en  scie, les  antérieures  dirigées vers  sa pointe,«les autres  
 vers  sa  base;-son  extrémité  a  un  filet  mou,  mince,  et  de  peu. de  
 .  longuette  II  y  a,  chose  potable,  huit: raypns  aux ventrales.  L’adipeuse  
 est petite,  l’anale est cpù^te,mais haute de L’ayant. La caudale  
 est  divisée  eii ;deux  lobes  assez  pointus  et  presque  égaux. 
 B.  8;D.  1/6 j  A.  12 ;  G.  1 1   L/10j  V.  8.  , 
 La  ligne  latérale,  à  peu  près droite,  n’a  que  de  légères  éleyures  
 minces.  Il  y  a. comme .une  sorte  de  villosité  a  chaque  flanc  à  
 l’aplomb  de  la dorsale. Le: reste de  la  peau  est lisse. 
 Cette  description  est  faite-d’après  deux  individus  secs,  
 rapportés  du ÎBéngalè'par M. Lamarre  Picqupt , St  de .près  
 de  dix-huit pouces de  longueur. 
 Cette espèce remarquable a; été décrite pour la première  
 fois, ainsi que beaucoup  d’autres, par M. Ilamilton Bücha-  
 nan,  qui  en  a  donné  en  même  temps  dëux  excellentes  
 figures. 
 C’est  un  poisson  d’un  aspect  triste,  dont  beaucoup  
 d’indiens  ne  veulent .pas manger,  et  qui  atteint  fréquemment  
 dans  les bouches  du Gaïige  une  longueur dé  trois à  
 quatre  pieds. 
 A  l’état  frais  il  est  en  dessus S d’un  brun  verdâtre,  et  blanchâtre  
 en dessous,-avec  d i£ ‘®|flét# dojÉsyël  pourpres,  mais peu  brillans.  
 Ses  nageoires  sopt  tachetées  de  rouge,  ses yeux sont  jaunes. 
 I / A rIUS  R1T0ÏD E. 
 ! (ïJê'ÎÜs Vïfèide's'itioa . )y ’~ 
 M.  D u v a u c e k n o u s a ^ u fà y ^ d u   Bengale,  en  1826,  un 
 arius  extrêmement  semblable  agçet j(r.  rita^i0 t  qui:en  a  
 les  mêmes-  nombres,  et  toutes  lésa,singularités,-' même  la  
 villosité  dés  flânes^"4 
 mais  dônf l ’épaule  sé^ê^mfne^ en^pqinfe  non'en  rond',  dont  
 l’épine  pectorale  a  les  dents  plus  fortes/   et'dont  le 
 ” j^auâreresfen^angïè^rectiligneef ^tmalérâl.’ Soæeasqué  est fort  
 peu  granulé,  et  il  y, jf.  m1nns*de  dents,en  pavé  dans  sabduche;  
 mais  ce  peuvent  n’être  là  que desufàus  provenant  du  jeune  âge. 
 L’individu  n’est .long  que  de  cinq  pouces.  Il  paraît  
 ( dans la liqueur) d’uïi.grfe roussâtre. 
 Z /A rljjs  de  Ma n il l e .1-!, 
 | 1 {A ria s  MaràlïêftsiSj,  iidb;Ç^i 
 Une  espèce  voième' de* éelui^ci  yîèfiè guêtre  rappprtée  
 de  Manille par MM.  Eydoux  et )Souleÿ,<i. 
 Jusqu’à  l’angie  de  l’operculé, la  .t^t^jest  comprise..quatre  fois, et  
 demie  dins-la  longueur  totale;  et  jusqp’aus sommet  de  ,1a  plaque  
 intjerp^riétale, trois! fpis,:et  demie, seplemept; 
 Le  dessus  du  crâne  est «fortement .jciselé^et  grenu.  Le  oasque  
 formé  unvcarfé  long,  ej&  la proéminence interpariétale- est  ovalaire  
 /au-devant du,çhevron,de  la .dorsale.. 
 '  Les  mastoïdiens  ptd’épaule  ^ont-,  lisses.  L’oeil  est  petit,,< assez  
 ..  (re£Qnvfertpar  la  plaque  dp frontal antérieur.  „  1 
 Le, barbillon  maxillaire  atteint  à  l’angle  de  l’opercule;  les deux  
 inférieurs, plus courts,.spnt  dam  les proportions  ordinaires. 
 Les dents maxillaires sont sut une large bande eh corde, et celles  
 des  palatins  forment  deux  larges  plaques  opgfes-arrondies  > en