On en doit la connaissance à- M. Geoffroy Saint-Hilaire,
qui a observé en Égypte, sur lp Harqiouth *oes organes
bran^hus., retrouvés déduis aans loutés les autres espècès,^
mais plus ïOU moins ^développés. rHassel(jui§tg n’avait pas
remarqué eetfo singulière organisa^îom Lès arbusGuïes qui
forment ces. organ'és * bût? ût é 1 dis^équ és et préparés spar
M. ^Cuvier fors du* retint de*M. Geoffroy^après Ja* campagne
d'Egypte, et ees préparations ont été dessinées par
l’illustre professeur d’anatomie comparée du Muséum d’histoire
naturelle.
?,ÿe possède ces beaux dessins originaux, que: je ê©âs au
legs qu’il m’a laissé. Ils sont faits à la mineyde plomb, et
représentent les organes branehiaux etdemrs ramuscules
supplémentaires, ainsi que la -splanchnôfogie du. poisson.
Ils ont -été gravés dans le grand ouvrage* d’Égypte;sans
doute à la piière; de M. Geoffroy, quoique ni lui ni son
fils n’aient fait aucune mention de leur auteur.'-Ce sont
les figures;*!, 2 et 3 de lap lan ch eL y ; mais je - fe ïa io b -
âerver qu’elles n’ont pas été faites au miroir,* et quë les
organes sont dans une situation renversée. M. Isidore
Geoffroy n'a pas même décrit- les
blanchie avec plus de détails que ne l’avait fait* M. Geoffroy
Saint-Hilaire *, quoique celui- ci eût négligé> de signaler
plusieurs points intéressans de leur organisation.
fJe dois faire remarquer ici que M. ■ @èofe#y ,ôfe a reproduit
l’hypothès© généralement admise que les aîbus-
cules supplémentaires des branchies servent à la respitar
tion du Harmouth pendant qu’il s’avance dans la' vase des
canaux affluens dans le î^|l,,‘ ou pendant le* temps qu’il
1. Bulletin de la Société ^mtly ï8 o t / r i. 02.'
, J g H A P . X I V .U G L A R I A S CH? sH É T .É K O E R A N C H E S . 265
peut vivap t iQ E S «de ,fêau;,jÇe q»e;M. làidore Geoffroy poifè
à plusieurs#ipurs. Je ne\s^|s „pas a,p jqsje le,rôle que jouent
nés organes dans fa^teid© là respiration; 1 examen anatomique
q u e j’aifait des pièces* mnpeut plus etre assez exact
sur des organes déplacés;*,et conservés depuis plus de quarante
ans dans l’alopol!, pour éclairer suffisamment ces points
encore obscurs 5 mais* il faut faire bien attention que,.des
organes, supplémentaires »aux branchies ne sont pas necessaires
aux poissons pour vivreaplosiéurs jours rhors :de 1 eau.
Ainsi, dans le chapitre pkéeéde'ntion a v a que> les eal-
lichthes traversent ien bandest des plaines, .et qu’ils vont
pâr tercet dune rivièice.a une autrç, sans anonp ^g an e
accessoireauxbranchiesiBlosanguillessortentfréquemment
dqjHêftU pendant les nuits chaudes dqd’étfi;.si elles se sont
trop éloignées de leur retraite .aquatique, elles se blottissent
dans une touffe d’Éjerbe^ ..et .elles y passent très-facilement
une joûrnée,ÿet peut-être davantage : leurs branchies m’ont
eependamt aucun organe accessoire. On conçoit, dailleurs,
que sces houppes ou arbuscules ne sont pas nécessaires pour
respirer; car les phénomènes d’endosmose qui président à la
j^iûbinaison ide Pair et du sang pour rhématoser?!,s.e font
dkectement par la .lame même 'des branchies, comme pat
la muqueuse des poumons; ainsi que les expériences de
M. Flourens, et eelles plus anciennes de.MM. Huniboldt
e£ Provençal, l’ont prouvé.
Il ne faut pas oublier d’ailleurs, ainsi que M. Isidore
Geoffroy a soin ,de l’établir dans sa note , que l’idée de
regarder les branchies surnuméraires du Harmouth comme
une branchie aérienne, est la conséquence de la supposition
, que tout animal possède élémentâusement deux organes
respiratoires, l’un branchial et l’autre pulmonaire :