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 est long de* deux pieds  dix pouces; mais il y en  a de bien  
 plus-grands.  On  a  assuré "a- ce  zélé  voyageur  quon  en  
 pêche  à Corrientes de  plus  de  six pieds. 
 L’espècëjSe rencontre depuis les Missions jusqu au-dèssus  
 du  confluent  du^ Par an a et  de  la Plata,  dans  les  endroits  
 les,plus  prpfp,nds;et.4es  plus  vaseux*  11  est  très-rare,  et  
 Cornest-souvent plusieurs  années sans le voir. Ce n’est que  
 lorsque  lps  eaux  sont très-basses que  l’on  en  prend,  et.  à  
 la ligne de^ontbieujement.  Les habitans  éh ont  une sorte  
 •d’horreur a'eâüse de  sa laideur. 
 Le  PlMELODE  RÂNIN  ' 
 ^pmtP iw elodiis  raninus,  nob.} 
 vient, aussi  des^ eaux  douces  de  l’Amérique  méridionale,  
 li a  été  envoyé  de  la Mana.au  Cabinet  du Roi par MM.  
 Lesëliënault 'et Doumerc en 1824^ et nous voyons  par un  
 d » iO d e  M. Menestner,  qu’il.sp, p^rtb  au  sud  au mddns  
 jusqu’à Rio-Janéiro. 
 Sa  tête  est. encore  plus  large/ et  plus  plate  qu’au  Pimélode  çra-  
 paudinj-sa largeur  égale sa longueur, et n’est que  trois  fois  et deux  
 tiers  dans  la longueur-totale.  A peine a-t-,elle  en hauteür en  arrière  
 plus  du  tiers  de  sa  longueur.  Ses  barbillons maxillaires  dépasser^;  
 un  peu le  bout  de l’opercule ,-*et  il y   a  dix  rayons  de  chaque  côté  
 Aa  ses  ouïçs.  Ses  mâchoires  sont  h  peu  près  .égales;  ses^dents  en  
 velours ras sur d.es  bandes; peu larges :,s,on  épine pectorale  est large  
 çt assez fortement dentelée  aux deux bords. Sa caudMeWt arrdndié ,  
 légèrement  écfianci'ée^ au  milieu,  et  c’est  sa  partie  supérieure  qui  
 ? Ripasse un  peu  l’autre.  Du  reste  sés  formes  soiît  à 'très-peu  près  
 1  celles  du  précédent: '*'* 
 *  B:  10; D. 171;;k.  11;*©*.  13,  et en^ite les autres diminuent pour  s’arr<mdir;  
 en  comptàntrtoutyèHe  en  aurait 25>* ou26 ; • P.  1/1;; V. 6.