Les-laitances sont remarquables par la longueur des houppes
qui les constituent. La vessie aérienne est forte et ovale; la vessie
urinaire est très-longue.
Nous nen n’avons pas de plus de onze pouces.
Lu mystus n.° 8;| de Gfonovi«s , ou la figure
pl. XXIX, tom. III, do Seba, ne me paraît différer des
individus que j ai s'ous les y eux, que parce que sek barbillons
ne* vont que jusqua la racine de la . caudale, ce
qui, vu les variations de la longueur auxquelles ces organes
sont sujets, ne me paraît pas suffisant pour caractériser une
espèce- Le pimelodiis rigidus de Spix, pl. Vil, fig. a , me
paraît dans le mèmè cas. Il ne diffère du poisson de^Seba
et du nôtre que par dés barbillons qui ne vont que jusqu’à
l’anale, e t parce que les lobes de la caù'dalè sôrft représentés
égaux; mais cela peut tenîcral’état up f échantillon
qui a servi de .modèle.
Le P im é l o d e d e M awtLlE.
(Pimelodus M ânillehsis, nob.)!>
MM. Eydoux et Sonleygjt ont rapporté des: eaux de
Manille un pimélode voisin de celui de. Bloch.
Le casque est plus lisse; la tête, mesure à peu pçèsde quart de la
longueur du corps..La première dorsaieest haute,et pointue ; l’adipeuse
courte et arrondie ; le lobe supérieur delà caudale plus long
que l’inférieur; l’anale échancrée;^es nageoires paires pointues. Le
barbillon maxillaire ne dépasse pas l’opercule ;des sous-mandibulaires
sont plus courts.
;;i D. 4 /7 « A. 2 0 , etc..
Lé dos est plombé, plus ü o ip su tlë haut; Gette fëinté- passe à
- l’argenté sur le bas dés côtes, le dessous est-blanc mat. Les Nageoires
pajtiisiiwl noirâtres^ fueâtîi fc: loupe, elie&séoivenifc avive <teinte à
, .un fin sablé noir. «
L’individu est long de cinq pouces et aemi.
(Pimelâdus mâcülatwf',Éaeep.j'oOrb., voyageq’aps l’Amer, mérld.,
' atlas dohtrUf, tpï '']4 fig! ’ a df ^
deoiit par Commërson à^ BuénosnAy-res en 1767, et d’apiès
lui p^r Lacépède;(t.‘ M^%t 107}, ùdus d êîê eüvoÿéltlu
même lieu par M. dVfrbigny'; iriaismods VàVîfüé ^ussi ‘r^çu
dé üuyë'ijînp!parM." Pqjfeau,!èt du lac^Lë^Mafàcaibo par
M. Ph|è, m aorte quil habite presque toute rétènduçj de
l’Amérique m é rid ion ale .,
;i^n^ Colombie ijsp. dénomination espagnole bagre
pivutada (bagre tacheté); à Buenos-Ayres«, bagre amarillo
(bagre jaune), et les Guaranis disent mandiî s,aigu, gcë
qui signifie là même- ch,Osé'.
Ses, formes et jtous ses détails] sonf ,exactement; compiej dans
l’espèce que npqs yeppps de"dqerire» sif cèjn’est ft(out au plpsque
s® çétrépi|t un peu d^v^ntjrgejf; et^que, ..ses bairbiIlons^|du
pas .tout-àrfait aussi prqlongés,
Ge qui Je 'diâtipgpe c’est d’avpir le d,os.,et les flancs s^pés de taches
noiptres, tantôt fort nombreuses ’étj dispersées,JaptQt sur up ou
deux rangs,paais tpuj6urs sans régul|irité. Il y ep amêmepù l’on
n’en'voit qu’un petit nombre, pubien, pù ellqs soqt }ayées<et peu
sensïMèlyl
• Le fond de * s.à couleur paraît varier : tSelôfî M .'a ’Orbignv il
tifé plus ou mpîns au jaune; dç>ipmerspn l ’indiqué pommé dôyé,
nuancé de b le u â t r e w !P dos, blanchâtre1 sôW le veïitre, a^teC
du rougeâtre à la caédalë'ëtI|KÉé vèhttalesi ’
Dans la liqueur la plupart dènôs individus ëntune tèiote bronzée.