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 hauteur.  C’est  donc  ùn  des'poissons  qui  vivant  dans  lés  
 plus  hautes  régions  du  globe. 
 Du  genre  BRQNTES,.  n 
 Pour suivre  la méthode  de  dénomination quelle  viens  
 d’employer,  je  désignerai par  le  nom  de  broutes, qui  èst  
 aussi  celui  d’un  des  Cyclopes  de  la-fable,  le  genre  qui  
 avoisine  beaucoup  notre  arges  Cjcîôpum. Cette  espèce  
 ,est  confondue  ayeo  la  précédente  p^r  lès  habitàns  dèS  
 plaines  servant  dé$|base  au  Cotopaxi,  sous  le  n om d e   
 prehadilla. 
 Le petit poisson  que  je  vais  décrive  d’anrès  nâtuïêf,  a  
 été envoyé au célèlto chimiste, M. Boussingault, membre  
 de  l’Académie  royale des  sciences,  qui  a  bien  voulu-mç  
 remettre  les  deux  petits  (Semplaires  qu’il  a  fait  venir  
 d’Amérique i i   notre  demande.  Cette  prenadille  n’a  pas  
 d’adipeuse ; d ailleurs  elle ^ressemble au poisson  décrit  par  
 M.  de  Humboldt.  MaIPcomme  l’exactitude  dèfee  savant  
 est  trop  connue  pour  que  je  pujsse  mettre  en  doute ‘ la  
 présence  de 1 adipeuse sur ce  poisson, quil a  vu  et décrit  
 surplace et d’aprèfgnature, je n’hésite pas à séparer celubçi. 
 .  Ce  genre desbrontes  s,e  distinguera  du précédent  pâr  
 l’absence  de  l’adipeuse;  car  ce  sont  d’aiEeurs  les  mêmes  
 dents,  les mêmes  nombres  de  rayons  branchiostèges,-  et  
 la même disposition  dans les  autres  nageoires,des rayons  
 externes se  prolongeant  en  filet. 
 Je conserverai à cette espèce la dénomination spécifique  
 de prenadille, sous laquelle M. Boussingault me l’a donnée.  
 Ainsi,  ce sera