lobes communiquent sous le corps dé la vertèbre. Toutefois* la
vessie étant déjà déplacée * je ne suis pas très-certain de la manière
dont elle est attachée. Ses ligamens mériteront une dissection nouvelle
et spéciale.
Je n’ai pas le squelette de cette espèce.
Cette description est faite sur uü individu de vingt-deux
pouces, rapporté d’Égypte par M. Geoffroy Saint-Hilaire.
Dans la liqueur le malâptérure- paraît entièrement* d’un
brun Jaunâtre foncé! Çè savant naturaliste, qui a vu le
poisson frais, le décrit comme noir bleuâtre sur le dos et
les "flancs, et blanchâtre sous .le, ventre; les femelles ,|t;|és
jeunes mâles «sont plus clairs ; et ont ^cle petites tache s
noires éparses sur le-corps et les nageoires.
Outre l’individu bien conservé, dù-à M.-Geoffroy Saint-
Hilaire, et qui est long de* vingt - deux pouces, taille
ordinaire de"des ^ f p f f e ^ s ù i vant cèt!‘auteur, noua ën
avons de pliis petits, rapportés par MBÏ. les/c^èiêrs'â^la
marine royale chargés d e J p n d u iip e ^ F rançe l’obelisqu e
de tuxor, qui a été érigé avec tant d ’flabileté sur la place
de la Concorde, par M. Lebas. Ceux déposés a-u Cabinet
du Roi sont deux petits individus, longs de neuf à onze
pouces, offrant les mêmes formes que ceux de M. Geoffroy,
et qui viennent confirmer la fixité des^aiactères <’dë
cette preiuièrè espèce.
Le harmouth est commun dans le Nxl en toute sâisëh ;
il se‘tient surtout dans lès roseaux, où il sç laisse attraper
avec une telle facilité, que les pêcheurs de Rosette^<îe
saisissent avêtÿ- la main et en prennent ainsi un grand
nombre : ©n le trouve aussi dans le lac Menzaleh.
Les femelles, selon les pêcheurs, sont plus farouches
que les mâles é t restent plus éloignées du rivage; elles
passent pour avoif la chair plus délicate et se vendent
à un prix plus élevé.
Sonnini donne d’autres détails sur l’histoire de ce poisson.
C’est aussi une taille de deux pieds qui! lui donne; et il
fait remarquer que dans le frais il y à des marbrures sur
le gris, et des teintes plus ou moins:rougeâtres au ventre,
aux barbillons et à quelques; nageoires. ILajpule que c’est
un des poissons du Jïil les plus communs et les plus
mauvais & manger; que sa chair n a ni fermeté ni saveur,
et ne sert d’aliment qu’aux pauvres. Il U est'peut-être pas,
dit-il, de poîss,on plus vivate. On en a vu un, qui avait
passé une journée enii^re^hors de l’eau, ét après avoir
reçu plus,iqu^H coups de naactéarU^r^la ^êtèA il était encore,
plein .de force et de vie. Coupé1 en deux, les parties
séparées*conservaient- du mouvement, et sou oesophage, se
contractait encore une demi-heure après ;avoir été .détadié
desuiuscles qui letivirountfient.
Le I I a r m o ü t h l a z e r a .
(Clarias lazera, nob.)
L’Orient, comme nous l’avons dit, nourrit d’autres
poissons de ce genre qui n’ont pas été distingués par les
naturalistes nos prédécesseurs, bien que les caractères tirés
de la disposition dès dents vomériennes soient très-sensibles.'
Nous trouvons une figure parfaitement reconnaissable
dé l’un d’eux parmi les dessins faits dans la haute Égypte
par M. Riffaud : elle y est intitulée harmouth lazera; c est
le nom que nous conserverons à cette espèce: :
C’est d’elle aussi que M. Geoffroy a fait dessiner le crâne