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cèinture humérale, entre les. pectorales. Toutes ces plaques sont
légèrement âpres, excepté celles du dessous de la queue, qui sont
lisses. Trois pièces, longues et pointues, se portent de chaque coté
sur la base de la caudale. i
Ce poisson paraît en entier d’ün* brun.-olivâtre clair. La longueur
de notre -principal individu est de près de onze pouces,
sans le filet, qui en a plus de dix, et ne paraît pas entier. Nous
en avons des individus plus petits, où le filet est de-moitié plus
long que le corps.
Cette espèce habite la Gùiane : noüs t’ayons reçue de
Surinam par Levaillant, qt ,de Cayenne nar ;M. Banon et
par M. Frère. -Cehiopunous apprend quelle est conque à
Cayenne sous le nom de pilote, .
. C’est le véritable loricaria cataphraçtci de Linné,„comme
il est aisé de s’en cénvaincre par la figure qu’il en-^donné
dans, le Musée d’Adolphe-Frédéric, pl. '"XXIX^figare
excellenteoù seulement le barbillon latéral esrurop court jr
mais Linné l’a confondu à tort avec une espèce 3 e Groho-
vius {Mus. n.° 68, pl. Il), dont nous parlerons"pfips loin;
‘tandis qu’il en sépare le n.° 69, qui est.jbién, de l’espèce
actuelle, ou de celle qui va suivre*;
La Lôricaire petite' vieiele.
(L o rica ria ve tu la } .juob., apud d’Û rb., Yoÿ. dans l’Amer,
mér., atlas icfith., pl. 6 , üg.j ÿ ) ^
Cette espèce offre absolument les mêméS' caractères que*
la première pour le nombre et la disposition des parties;
mais- ses proportions sont moins ulqngée^.ses pectorales
plus grandes;sa surface est plus âpre,sonmuse.au plus obtus,
ses yeux plus petits, ses-narines plus avancées, et ses dents
blanches se terminent en tranchant arrondi,légèrement doré.
Sa largeur entre les opercules n’est que huit fois dans sa longueur,
et égale celle de la tête. L’angle que-forme le museau serait
droit, si le sommet n’en était un peu arrondi. Le diamètre des yeux
n’a que le cinquième de leur distance au bout du museau, et le
neuvième de la longueur de la tète; ils sont à un peu plus de deux
diamètres transverses Tiin de l’autre. Leur orbite n’est pas échancré
en arrière. Les barbiMèns làtérâux sont plus longs et mieux séparés
du ‘fVOÎlë:' "Le premier rayon des pectorales est du quart de la
longueur du.corps, et celui des ventrales d’ün tiers.moindre. La
distance entre les ventrales n’est que du tiers de leur longueur. La
dorsale occupe le huitième de la longueur totale. Les plaques du
dessous de la poitrine, entre les quatrièmes séries latérales, sont
infiniment plus nombreuses ; on peut en compter plus de vingt
oti de vingt-cinq d’un bord de-ce1 espace à l’autre.
Tout ce poisson paraît d’un brun olivâtre en ' dessus, jaunâtre en
dessous. En-avant du bord antérieur de chacun des rayons de sa
dorsale, il y a une ,rangée de petites taches ùpirés. Les intervalles
des rayons de ses pectorales, sont d’un brun Foncé, avec des taches
transversales noires, Il y a quelques points noirâtres sur les ventrales.
L’individu est long de dix-huit pouces, ët le fil en a
quinze. '
Il a été apporte à M. d’Orbigny en Octobre par des pêcheurs
des environs de Buénos-Ayres, où il doit être d’une
grande rareté; car ces pêcheurs assurèrent que c’était le
premier de cette espèce qu’ils-,eussent aperçu. Ils l’appelaient
vieille à longue queue : il avait été pris à la seine. C’est
d’après^cet individu que nous «n donnons une bonne figure
dans l’âtlas ichthyologiqué déréé\voyagëür, pl. YI, fig. 2.
La même espèce avait été vue par Gommerson, et il en a
laissé deux dessins accompagnés d’une description incomplète.
Ces figures sont faites d’après un individu où la
queue était mutilée. L’auteur les intitule : esturgeon cuirassé
de la rivière de la P lata, et M. de Lacépède en a
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