et est arrondie, mais obliquement, de sorte que ses plus longs
rayons sont à sa partie supérieure; la longueur de ceux-là est neuf
fois dans celle du corps; Le^nférieurs se raccourcissent par degrés,
en sorte qu’il n’y a pas , conÉne pour les supérieurs, de limite entre
les grands et les petits. Au total.il y en a environ trente-cinq,
dont quinze peuvent être regardés comme analogues à ceux que nous
comptons ordinairement.
# B. 9 ; 15 et 20 petits; H
’ La ligne latérale est presque imperceptible.
Dans la liqueur ce poisson paraît d’un plombé nbirâtre; ibais
d'après la figure faite, sur le frais par' M. d’Orbigny, il est d’un
fauve un peu’ rosé, avec des nuages grisâtres en travers du d'os. Ses
nageoires paires et l’anale sonfrésées; les àùifreS tirent au grisâtre.
Cet habilé observateur ajoute que les teintes varient beaucoup eütre
le brunâtre, le jaune et le rosé.
Il ç*st fâcheux que nous n’ayons pu rien, voir de ses
viscères.
Son crâne est très-platfort étroit entre les joues, quoiqu’il V y
ail point d’epine dorsale à porter. Sa grande vertèbre est': sfort
" dilatée, mais son épaule ‘est étroite en dessous. Il y a treize’ ter-
tèbrës àbdôtiifiales, partout des côtes grêles^, quarante et une
caudales et l’éventail.
Notre plus grand individu n’a que huit pouces.
L’espèce n’en passe pas neuf, selon M. d’Ôrbignyi; ;qui
1& trouvée le long des bords du Rio de la Plata sQus ,les
pierres, qui demeurent isolées lors des marées très-basses.
Elles?y«tient par familles, et l’on peut souvent lever deux
cents pierres sans en rencontrer une, tandis que plus de
vingt, de meme taille,.se rencontreront sous unè seule
pîerle. A terre elle saute continuellement, et dans l’eau
efle page avec nue rapidité étonnante > et même alors
elle cherche encore à se porter sous les pierres.
Elle se nourrit de petits vers, fort communs dans ces
eaux. -1
G’est, dit M. d’Orbigny; un excellent manger, et néanmoins
il ti’en a jamais vu au marché de Buénos-Ayres, peut-
être à cause de; sa. petite taiBe.
Il y ,en a bien.plus au nord. M. Diepering en a envoyé
un individu de Surinam,,au Musée royal des Pays-Bas.
Des pimélodes qui ont, comme les précédens, les bar-
billons seulement (ail nombre de six, ont un casque plus
prononçé, quoique non continu au bouclier, parce que
sa. production interpariétale est trop courte pour atteindre
sa deuxième plaque interépineusè, et pour couvrir ou
enchâsser la prqùûèr^; ,
Ceux dont nous aRons parler ont l’adipeuse très-longue.
Leurs rapports apparens avec les bagnis cavasius, ery-
tk ro p te ru s , etc., sont assez grands; mais.ils s’en distinguent,
pÈÙce .qu’ils n’ont que six barbillons, que leurs'dents ne
sont que sur une seule rangée à la mâchoire supérieure,
e t’que leur palais est lisse.
Le Pi MÉLO D E d e Seba.
, J^Pipielodus Sebçe, nob. *)
Un naturaliste qui s^est occupé avec quelque soin de
la distribution 'géographique des poissons;, èst toujours
•étonné lûrsqü-il voit affirmer par des hommes tels que
Linné, et répété^ sans examen par une infinité d’autres,
que la même espèce peut se trouver dans les rivières de 1
1. Linné el ses successeurs le confondent .avec le clarias.