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 en  a  deux  ou .trois  çle peau  nue4ct?sans  pointes  osseuses. 
 En  examinant les  figures  2  et  3  de  la-.planche  XII  de  
 l’ouvrage. aÉgypte,  on  a  peine  à  croire  qu’elles  aient  été  
 faites  sur  des  individus  d’une même -espèce. 
 M. Rudolphi a bien reconnu cette tunique aponpvrotique  
 décrite  par M.  Gçofîroy.  effet,' voici un  Extrait  de^çe  
 que  dit le  célèbre ^natômis^e etipro%sseur dé Berlin. 
 Immédiatement  s&us  la  peM  est'une  membrane propre ^composée  
 «fô  cellülts  ÿhoniboïdâlèlf  dont  les paï*ois  sont  Serrées* lés  
 unes  contre  les  autres,  comme  de  petits  feuillets;'Un  raphé  apo-  
 névro tique  longitudinal,  allant  dè  là  peau  aux  muscles,..tant  sbr  
 le dos que  sou§ le ventréi la divise en deux parles j une pour chaque  
 enté- .Toute, sa  fàcë interne  est doubléje  d’une iaponéj^se. argentée,,  
 compose de fibres  qui  se gcroisent. Cette tunique s’étend  en dessus  
 r jusqoeaf l’oeilpsailf une  échancrure  pour  la  pectorale;  en? dessous.,  
 elle  ne  dépasse*pas  les  ouïes;  en  arrière/'sa  cellulosité  ne  va  pas  
 plus loin  que l’anale, et il né  reste que  râponévrosellLe  nerfyague  
 marche  sous  cette  aponévrose',  etfournit  beaucoup  dç* rameaux,  
 qüi^la^percent  pdqr  i^rèqdre  dans  lajçeïlùlbsi^  Il  est taeéom-  
 pagné d’une artère vénanjÿe-la^rtieantéraeiqfe dè ^FS&rlëjj et d’une  
 -  veine, qui  se  rend  dans  Jta  YpimejcaVe  près de l’oreillettë.a 
 Jusqu’ici M. Rudolphi ne donne qu’une (defetiption plus  
 complète =de  la  tunique,  décrite  par M.-  Gebfiaoy  ,  qui  
 n’arvu entre la tunique et f â  iPuscÎibs qü?un tissu’cêllulairê  
 rare  et  pëu ©büsistant.  f 
 M.  Rudolphi,  au  eontraire ,  ajQuie ,  qu’iL.existe  encore  iine  
 tunique  propre, Jeo]averte*Re „peu  dé  cellulolpfei,! ët » consistant  
 en  un  tissu  floconneux.,  irrégulier,1  d’un  genrfe.uout  particulier,  
 ^lorsqu’on,  en  prend  uifpeü  avec" des  pinces ,  ce  tissu  forme  aes  
 paquets laol^ade fibres tresàbopgsl diriges sans-ordre. Une bra^Re  
 nerveuse  se montré d è si®a| ,é f les nerfs.intercostaux  lui'dotfnent  
 »  aussi de  petits  filets, M, Rudolphi n’y   a‘ point  trouvé  de  graisse. 
 CHÀP.VXX.  MALAPTÉRÜRES.  '  '  393 
 Il accompagne son mémoire  de quatre planchès. On voit  
 sur  la  première  une  très^-bonne  figufè  du  pojsson,  déjà  
 bien représenté par M. Geoffroy  (/o£/ dit.).. Sur la  planche  
 II, la  côuche externe de l’organe1 électrique ,V)fcelle dont les  
 principaux  details  ont  ét,é déjfà  signalés  par M.  Geoffroy,  
 es%relevée; et Fauteuçdu mémoire: de Facademie' de Berlin,  
 y a fait dessiner, ayée'une gtainde  exactitude, le  nerf de la  
 huitièmè paire  et  ses branches, que M. Geoffroy  a repré-  
 sentéesbtrop  gro^es;  Fartèrei qui naît  de  Ifcorte ,î€a  veine  
 qui  versé  dans la  veille  cave.  Sur  une  troisième  planèhe.  
 M. Rudolphi montre l’organe floconneux, comme il l’appelle,  
 ét  les  nerfs  qui  s’yèçdistribuent;  les  muscles latéraux  du  
 cOrpS'sont mis à  découvert, .avec leurs  faisceaux de  fibres  
 en  chevron. Sur une  quatrième, l’anatomiste.,  que je cite,  
 a représenté le  crâne  ouvert, afin de mqptrer l’origine des  
 nerfs  dont  il a  tracé  la marche,  ët de  constater  ainsi leur  
 nom et leurs  fonctions.  1 
 Polir.continuer  la  méthode  de  travail  dont  je  ne  me  
 suis ; jamais  encore  départi,  depuis  la  rédaction  de  notre  
 Histoire  des  poissons,  j’Æ  vérifié  sur  la  nature  les  faits  
 avancés par les: auteurs  qui  m’ont  précédé. 
 .  J’ai Reconnu, comme les  deux observateurs que je viens  
 de  citer,  une  tunique  extérieure,  .celle  décrite  par  
 M.  Geoffroy,$$ 
 consistant  en  une  couche  épaisse., d’un  tissu  cellulaire  spongieux,  
 situé  immédiatement  sous  le  derme,  et  lui  adhérant  fortement,  
 composé  de  féuilléts m in c e s c ro isé s ,  abreuvé  d’un  fluide  gélatineux, 
  doublé à sa face interne d’une aponévrose argentée, à laquelle  
 i f  Adhère  fortement.  Cette  tuniqüe  s’étend  depuis ^lè  front  ;èt  les  
 ouïes  jusque  derrière  l’anale  son  opercule  se  perd  à..cët  endroit. 
 Sous  cette aponévrose marchent les  grands  troncs vasculaires  et 
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