LIVRE XVII.392 MALACOPTÉRYGIENS.
en a deux ou .trois çle peau nue4ct?sans pointes osseuses.
En examinant les figures 2 et 3 de la-.planche XII de
l’ouvrage. aÉgypte, on a peine à croire qu’elles aient été
faites sur des individus d’une même -espèce.
M. Rudolphi a bien reconnu cette tunique aponpvrotique
décrite par M. Gçofîroy. effet,' voici un Extrait de^çe
que dit le célèbre ^natômis^e etipro%sseur dé Berlin.
Immédiatement s&us la peM est'une membrane propre ^composée
«fô cellülts ÿhoniboïdâlèlf dont les paï*ois sont Serrées* lés
unes contre les autres, comme de petits feuillets;'Un raphé apo-
névro tique longitudinal, allant dè là peau aux muscles,..tant sbr
le dos que sou§ le ventréi la divise en deux parles j une pour chaque
enté- .Toute, sa fàcë interne est doubléje d’une iaponéj^se. argentée,,
compose de fibres qui se gcroisent. Cette tunique s’étend en dessus
r jusqoeaf l’oeilpsailf une échancrure pour la pectorale; en? dessous.,
elle ne dépasse*pas les ouïes; en arrière/'sa cellulosité ne va pas
plus loin que l’anale, et il né reste que râponévrosellLe nerfyague
marche sous cette aponévrose', etfournit beaucoup dç* rameaux,
qüi^la^percent pdqr i^rèqdre dans lajçeïlùlbsi^ Il est taeéom-
pagné d’une artère vénanjÿe-la^rtieantéraeiqfe dè ^FS&rlëjj et d’une
- veine, qui se rend dans Jta YpimejcaVe près de l’oreillettë.a
Jusqu’ici M. Rudolphi ne donne qu’une (defetiption plus
complète =de la tunique, décrite par M.- Gebfiaoy , qui
n’arvu entre la tunique et f â iPuscÎibs qü?un tissu’cêllulairê
rare et pëu ©büsistant. f
M. Rudolphi, au eontraire , ajQuie , qu’iL.existe encore iine
tunique propre, Jeo]averte*Re „peu dé cellulolpfei,! ët » consistant
en un tissu floconneux., irrégulier,1 d’un genrfe.uout particulier,
^lorsqu’on, en prend uifpeü avec" des pinces , ce tissu forme aes
paquets laol^ade fibres tresàbopgsl diriges sans-ordre. Une bra^Re
nerveuse se montré d è si®a| ,é f les nerfs.intercostaux lui'dotfnent
» aussi de petits filets, M, Rudolphi n’y a‘ point trouvé de graisse.
CHÀP.VXX. MALAPTÉRÜRES. ' ' 393
Il accompagne son mémoire de quatre planchès. On voit
sur la première une très^-bonne figufè du pojsson, déjà
bien représenté par M. Geoffroy (/o£/ dit.).. Sur la planche
II, la côuche externe de l’organe1 électrique ,V)fcelle dont les
principaux details ont ét,é déjfà signalés par M. Geoffroy,
es%relevée; et Fauteuçdu mémoire: de Facademie' de Berlin,
y a fait dessiner, ayée'une gtainde exactitude, le nerf de la
huitièmè paire et ses branches, que M. Geoffroy a repré-
sentéesbtrop gro^es; Fartèrei qui naît de Ifcorte ,î€a veine
qui versé dans la veille cave. Sur une troisième planèhe.
M. Rudolphi montre l’organe floconneux, comme il l’appelle,
ét les nerfs qui s’yèçdistribuent; les muscles latéraux du
cOrpS'sont mis à découvert, .avec leurs faisceaux de fibres
en chevron. Sur une quatrième, l’anatomiste., que je cite,
a représenté le crâne ouvert, afin de mqptrer l’origine des
nerfs dont il a tracé la marche, ët de constater ainsi leur
nom et leurs fonctions. 1
Polir.continuer la méthode de travail dont je ne me
suis ; jamais encore départi, depuis la rédaction de notre
Histoire des poissons, j’Æ vérifié sur la nature les faits
avancés par les: auteurs qui m’ont précédé.
. J’ai Reconnu, comme les deux observateurs que je viens
de citer, une tunique extérieure, .celle décrite par
M. Geoffroy,$$
consistant en une couche épaisse., d’un tissu cellulaire spongieux,
situé immédiatement sous le derme, et lui adhérant fortement,
composé de féuilléts m in c e s c ro isé s , abreuvé d’un fluide gélatineux,
doublé à sa face interne d’une aponévrose argentée, à laquelle
i f Adhère fortement. Cette tuniqüe s’étend depuis ^lè front ;èt les
ouïes jusque derrière l’anale son opercule se perd à..cët endroit.
Sous cette aponévrose marchent les grands troncs vasculaires et
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