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 l’interépineux  qui  porté  l’épine  dorsale. La  pectorale  a le  septième  
 de  la  longueur  totale;  son  épine  est médiocre,  .comprimée,  finement  
 dentelée en ahièrêr Les ventrales s'attachent au  tiers antérieur,  
 juste  sous  le  milieu  de  la  première  dorsale,  qui  n’a  que  lés  deux  
 tiers  de  la  hauteur  düf cchipSj  et  dont  l’épine  êst'éilcdre  un  peu  
 plus faible que celle deSpectorales. L’anale^cjommenc'e un  peu avànt  
 le  milieu  de  la  longueür^Otalef  et  ëntîocéüpè  trois  dixièmes.'Ses  
 trois  premiers  rayons  sont  courtsiêbsans . branchés.  La caudale  est  
 fourchue,  à  lobes pointus,  et prend  un  peu plus du  cinquième  de  
 la longueur totale. L’adipeuse est très-petite, et sur le tiers.postérieur. 
 b.; ïz f& h M 
 Nos  échantillons  dans  la  liqueur sont  argentés,  plombés  sur  le  
 dds,  et  ont  lés  nageoires  jaunâtrês,  avec  du  noirâtre  au  bord  
 poMéSeur'dëlà  caudale  et  aùsommet  de  la dqrsale. 
 La tête osseuse du silundia ressemble Beaucoup àcjdle du scliilbé;  
 sa  pointe interpariétàle' -èst  plus  courte,  et crêlise^ en dessus  d’une  
 fossette, profonde; sa  grande  vertèbre est'plus  profondément échfin-  
 crée  sur  les  côtés.  Il  y  a  en  outre  trelle  yêrtèbres  abdominales  et  
 trente  caudales;  la -trentième  fait .l’éventaiî.  Excepté  les  deux  'ou  
 trois, paires antérieures,  les côtes  sont  grêles  comme  des  cheveux. 
 À l’état frais,  selon M. Buchanan, le dos ést teint de vert ohsçur,  
 les  flancs  sont  argentes, la  dorsale  et  la  caudale  sont  verdâtres,  et  
 les  autres  nageoires  blanches. 
 Ce  poisson  est  très- commun  aux bouches  du  Gange,  
 et  fort estimç  comme  aliment. 
 11  n’est  pas  rare  d’en voir  dé  trois  pieds  de long,,  et  il  
 atteirLt  quelquefois  le-double  de f*o#tte* taill^il^ 
 L a i  Sl LOp DMî - CHA^DR AMARA'. • - » 
 (Silundia  chandramara,  nob. ; Pimekdus"chandçamara3 Buchàn.) 
 M. Hamilton Buchanan décrit sous ce nom umtrès^pctit  
 siluroïde  à petite adipeuse, 
 qjii  nfat jjpsi,quévdfI|Xyh?rhfllqn§  fà  peipp  pdhléSi à^dqupe.,,  et  
 dout^t^t  le  çorps  es|( transparent,  exçepjté SfUïventre,  où,  ïeupéri-  
 toine  argenté  se montre au travers des  chairs, et  le long de l’épine,  
 “ , pù  fl  ÿ   à*du  noirâtre.  Des  amas  de  points  noirâtres  forment  de  
 pétitès  lâches  à  la  surface, ?et  il y" a  de chaque  côté  une  raie longitudinale  
 dorée. 0 i 
 .  „ M.  Buchanan  n’a  pu  fixer  que  les-, nombres  suivants : 
 D .l/^A . HîfrîV.*6. 
 iyialgré  la  différence  considérable  des  rayons  de  l’anale,  il  se  
 pourrait:qnei^e|fiît  aussi  un  silundia.. 
 Ce  poisson,  qui  n’exçède  guère  dix-huit  lignés,  a  été  
 pris  dans la  rivière  d’Atreyi.