riétale est, plus aiguë. Le corps est plus grêle; le barbillon maxillaire
dépasse l’insertion de la pectorale et atteint presque au milieu de
l’épine. I
D. 76 ;A. 54 5 C, 17$ P. 1/11$ V. 6:,
La couleur du geul individu que nous possédons est
d’un brun très-foncé; il est long de seize pouces, et a
été rapporté par M. J, Verréaux.
Les harmouths des Indes, foft'semblables pour les formes
générales à ceux d’Afrique , orrt Cependàrit en commun ce
caractère distinctif, que le lobe moyëh dé'leur crâne rnest
pas en triangle, mais en demi-^sërcle, ou en feston plus
ou moins raccourci.
Nous eq avons distingué jusqu’à six espèc’esytoutéseon-
fondues jusqu’à présent avec le harmouth, sous le noriide
siîufus anguillaris.
Il y en a surtout deux très-‘Communes dansTès eaùx
douces du Bengale, de Pondichéry et de la côte^de^Mala-
bar : la-première a la tête plus rude ; la seconde la^plus lisse.
L e Harmouth marpoo.
( Clarias marpùs, nob.j Marpoô'ï Russel.)
L’espèce à casque le plus rude nous paraît être celle
que Russel représente, pl. CLXVIII, et qu’il nomme marpoo,
la confondant avec le silurus anguiliaris ou le harmouth
.-.cependant il en dessine la tête un peu trop large.
Dans nos individus venus de plusieurs parties de l’Inde, la tête,
mesurée jusqu’à ; l'ouïe, fait le sixième, et jusqu’à la proéminence
interpariétale, près du quart de la longueur totale. Sa, largeur,
.entre les ouïes, est près.des deux .tiers de sa longueur, prise, jusqu’à
cette proéminence. Ses côtés sont peu ârcJués. Sort bord postérieur
a au .milieu la proéminence mitoyenne ou interpariétale en feston
moindre d’un demi-cercle. Toute sa surface est légèrement chagrinée.
La solution de continuité antérieure est oblongue; la postérieure
ovale. Les dents vôinériennes 'so'nt sut- un croissant, et eii velours
ras. Leé barbillons maxillaires atteignent à l’extrémité de l’épine
pectorale, qui est du onzième ôu du douzième de la longueur totale,
forte, comprimée sensiblement;^ quoique finement dentelée au
bord externe et à l’inter-rie.
ï).. 68 ou (j9$ À. 48, etc.
Du ïeste, il ressemble beaucoup aux espèces d’Egypte.
| 'Nos échantillons sont longs d’un pied : dans la liqueur
ils paraissent d’un brun noir; -et M. Bussumier qui les a
vus frais , les dédit aussi .dq^g^J|ié^uleur. Russel leur
donne" une teinte plus.blanche en dessous, et des, teintes
d’un brun pourpre sur les côtés.
Ces poissons ont la vie dure 4 ils se vendant vivans au
marché de Calcutta, bien que l’on se contente/lp our-les
y apporter* de les mettre dans dès corbeilles avec de
l’herbe que l’on arrose filéquemmënt.
Outre les individus des jbfüches du Gange et des étangs
de Calcutta que nous devons à MM. Bussumier, B.uvâucel
et Belanger, ce dernier en a envoyé de Pondichéry, et
M. Reynàud en a rapporte de Rangoun sur riraouaddi,
dans lé pays dès Birmans .; ainsi c’est l’espèeé la plus répandue;
elle paraît se porter même jusqu’en Syrie. Patrice
Russel, qui prit son poisson à fa ligné dans un étafig à Tar-
toor, Je reconnut pourdlapçiir déjà vu à A le p ^ t en effet,
c’est à cette espèce que se. rapportent le mieux les figures
de l’espèce de l’Oronte données par Alexandre Russel
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