LIVRE 178 XVII. MA LAC OjPtT&RY OIE N%
'En effet, M. d’Orbigwy^veè l’individu que-nous venoi^
de décrire , uô us eu h adressé deux autres, que les habtttas
des botdsde la Platà regardent comme des femelles dfe
la même èêpece,‘ét qui, àVe’c les mêmes formfs, les mêmes
nombres, les mêm|S couleujrij^nènt pour maxillaire qu’un
petit stylet p o in tu , comprimé, sans .crochets., qui .pic-
dépasse pas la commissure etse cache entièrement dans lp
rainure. Leur épine dorsale est aussi grêle que la pectorale,
et n’a au bord anterieur qu’un léger grenetis. J ’ai
fait figurer le mate dans l’atlas iththyologique du Voyage
de M. d’Orbigny, pl. 1-
Ce poi^n^est rare dans la Plata ; bn îy rencontre sur
les bancs dê^ablfcqui j^isinenjr Buénosr-Ayres, mais
seulement depuis le mois d’Aomt jusqu’au mois d’Avril,
c’est-à -d ire , pendant les mois détjg!|P
H On l’y appelle mandovi, nom d’origine guarani : il?est
estimé iCgnune aliment.
Lindividu . B l o t t i -épnnt ^enu ,def Surinam, s’il ne:
-diffère, point par l’espèce, rcptte s’étendrait du nord
au sud dans presque toute l’Amérique méridionale; mais
elle ne-,se trouve point èn Asie^omme.on l’a dit, d’après
la fausse synonymie prise dans Linné.
L ’A g ÉNÉIOSE DÉSARMÉ.
( Ageneiosus inermïs, Lacép.; Silurus inerfnis,
Ses formes pour l’ensemble ont beaucoup de rapports
avec celles de l’armé.
Sa tête est trois fois -et un tiers dans la longueur totale; quand
les ouïes sont contraGtëes,,elle estd’un tiers plus longue que large;
quand elles sont très-ouvertes, la différence n’est plus que d’un
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