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 'En effet, M. d’Orbigwy^veè l’individu que-nous venoi^  
 de décrire , uô us eu h adressé deux autres, que les habtttas  
 des botdsde la  Platà  regardent  comme  des  femelles  dfe  
 la même èêpece,‘ét qui, àVe’c les mêmes formfs, les mêmes  
 nombres, les mêm|S couleujrij^nènt pour maxillaire qu’un  
 petit  stylet p o in tu ,  comprimé,  sans  .crochets.,  qui .pic-  
 dépasse pas la commissure etse  cache entièrement dans lp   
 rainure.  Leur  épine  dorsale  est  aussi  grêle que la  pectorale, 
   et  n’a  au  bord  anterieur  qu’un léger  grenetis.  J ’ai  
 fait  figurer  le  mate  dans l’atlas iththyologique  du Voyage  
 de M.  d’Orbigny, pl.  1- 
 Ce  poi^n^est rare  dans  la  Plata ; bn  îy  rencontre  sur  
 les  bancs  dê^ablfcqui  j^isinenjr Buénosr-Ayres,  mais  
 seulement depuis  le  mois  d’Aomt  jusqu’au  mois  d’Avril,  
 c’est-à -d ire ,  pendant les  mois  détjg!|P  
 H On l’y appelle  mandovi,  nom  d’origine  guarani :  il?est  
 estimé iCgnune  aliment. 
 Lindividu  . B l o t t i   -épnnt ^enu  ,def Surinam,  s’il  ne:  
 -diffère, point par l’espèce, rcptte  s’étendrait du nord 
 au sud  dans  presque  toute  l’Amérique méridionale; mais  
 elle ne-,se  trouve point èn Asie^omme.on  l’a dit,  d’après  
 la  fausse synonymie prise  dans Linné. 
 L ’A g ÉNÉIOSE  DÉSARMÉ. 
 ( Ageneiosus  inermïs,  Lacép.;  Silurus  inerfnis, 
 Ses  formes  pour  l’ensemble  ont beaucoup  de  rapports  
 avec  celles  de  l’armé. 
 Sa  tête  est  trois fois  -et  un  tiers  dans  la  longueur  totale;  quand  
 les ouïes sont contraGtëes,,elle estd’un tiers plus longue que large;  
 quand  elles  sont  très-ouvertes,  la  différence  n’est  plus  que  d’un 
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